La Basse-Cour

                                                                                                                         

                                                                                                      


 

En 1555, Jehan de Kersaliou,  en son vivant seigneur de Limoëlan  et son complice Amaury Gouyon de la Moussaye,  sont  cités à comparaître  sur ordre du roi Henri IV  devant le tribunal de Dynan  pour :

« adhérez, la pugnition et correction de plusieurs meurdres, homicides, dont ils sont chargez et accusez et même d’avoir couppé les bras, nez, jambes et mamelles  à plusieurs femmes, en haigne de ce qu’ils avoient depposé en certain procès dont le dit Gouyon, sesd. complices et Jehan de Kersallio, en son vivant sieur de Lymouëllan, et autres… ».

 

 La sentence qui fut prononcée ne dû pas être trop lourde, toutefois, la mention en son vivant seigneur de Limoëlan  laisse apparaître qu’il ne l’était plus au moment de sa comparution. 

*** En 1449, on trouve à Kerenall un certain Roland de Kersaliou,  toutefois c’est  Gilles de Kersaliou qui  est présent à Limoëlan dans les montres de 1428. 

 

 

    Armes Kersaliou ,  Beaumanoir,  d’Espinay, Brionne de Lorraine

 

Marguerite de Kersaliou, dame de Limoëlan  épousa Jean de la Chapelle, seigneur des Beuves, de Plédran ; de cette union naquit Hélène de la Chapelle, deuxième épouse de  François du Guérande + 1574,  sgr du Guémadeuc, de Trévécar et de Québriac, baron de  Blossac, vicomte de Rézé, grand écuyer héréditaire de Bretagne, qualifié de  chevalier de l’Ordre du Roi dans un acte de 1578.

 François du Guémadeuc était fils de François du Guémadeuc et de Françoise du Chastelier. Anne de Beuves, qualifiée d’unique héritière par sa mère, transporta Limoëlan par son mariage aux Beaumanoir en épousant Toussaint de Beaumanoir, vicomte de Besso, baron du Pont... Messire Jehan Pichart, notaire royal et Procureur au Parlement  rapporte dans son journal : 

« Ce dimanche 4è jour de mars audit an 1590, arriva en cette ville –Rennes, ledit sieur baron du Pont, blessé au bras gauche d’un coup d’arquebusade à Ancenis et de laquelle il mourut depuis. Il estoit accompagné de ses troupes, voyant qu’il lui avoit empiré…Le dit jour du 17 mars messire Toussaint de Beaumanoir,  baron du Pont décéda. C’est une très grande perte pour le pays de Bretaigne, il n’avoit qu’une fille, et par son testament fut arresté qu’elle eust esté conjointe en mariage avec le fils de M. de la Hunaudaye, et institua son tuteur, M. de Guémadeuc son frère. Le lundi 19 dudit mois de mars audit an, à unze heures du matin, le corps dudit sieur du Pont fut mené et conduit  reposer en l’église de Toussaints, où il avoit ordonné son corps estre mis jusques à la commodité d’estre mené et conduit à Rostrenen. Le corps dudit sieur du Pont, fut emmené audit Rostrenen environ le premier jour de septembre. » 

 

La veuve de Toussaint de Beaumanoir, Anne du Guémadeuc était jeune et belle et riche,  le sieur de La Vallée à Plumaudan, tenta d’enlever la jeune femme.  

Cette affaire suscita la plus grande indignation, mais finalement tout rentra dans l’ordre quand Anne du Guémadeuc, pu se remarier sans contrainte le 16 juillet 1594  au sieur de la Marzelière.  

Le contrat de mariage  entre Hélène de Beaumanoir et René de Tournemine, est daté du 16 janvier 1599, elle avait 15 ans, son jeune fiancé 17 ans, hélas, leur union fut désastreuse et en 1604, Hélène s’enfuit du domicile conjugal afin d’échapper aux brutalités de son mari. 

Elle fit appel  à un de ses parents : le gouverneur de Dinan,  Sébastien de Rosmadec, hélas, rien n’y fit et la malheureuse dû revenir à la maison, comme le Sieur  de la Hunaudaye n’avait pas adouci ses manières, elle le quitta une seconde fois et vint trouver refuge dans la bonne ville de Dinan. Qu’importe, l’époux éconduit et furieux accompagné  de ses vassaux  les plus dévoués vint reprendre Hélène, mais celle-ci sous l’escorte de  deux cents gentilshommes fut  conduite à Rennes.  

En 1609, dans la région de Rhuys, un Guémadeuc, cousin d’Hélène, provoqua le baron de la Hunaudaye dans un duel,  blessé mortellement, Guémadeuc trépassa, cependant, il eut le temps avant de mourir d’atteindre d’un coup de pistolet au genou Tournemine.

 Après avoir langui plus d’un an, Tournemine mourut. Enfin Hélène pouvait de nouveau respirer. Etant remariée à Charles de Cossé, elle comprit qu’elle ne serait jamais heureuse en amour, en effet, ce triste sire était pourri de vices, en effet, il imagina un procédé odieux pour s’emparer de l’immense fortune de sa femme, qui consistait  a supprimer la dame de Limoëlan  afin d’épouser ensuite une demoiselle de Molac dont il s’était entiché.

*** Jehan de Laval, seigneur de Châteaubriand , est donné sgr de Limoëlan dans des actes allant de 1508 à 1537, il était gouverneur de Bretagne en 1531, et veuf sans enfants de Françoise de Foix. Il est cependant difficile d’expliquer sa présence à la tête de la seigneurie qui nous intéresse.

Mais le projet échoua, Hélène avisa Louis XIII qui donna ordre à ses troupes d’expédier Charles de Cossé à la Bastille. Hélène de Beaumanoir se retira à St-Thomas d’Aquin à Paris, mais sollicitée par les Dominicaines de Dinan,  elle leur fit ériger un couvent, rue Haute Voie et participa à la vie conventuelle. Elle passa les sept  dernières années de sa vie au château de Limoëlan -Basse-cour et y mourut les derniers jours de juillet 1636 –le 6 décembre 1633, Hélène de Beaumanoir, marquise d’Assigné est marraine d’un François Lelorain.

Ce château, ouvrage purement défensif comme le suggère les traces  d’un  pont-levis et les ouvertures ébrasées recouvertes de lourdes herses, fut semble-t-il converti  en un lieu résidentiel  à l’époque Louis XIII; c’est du moins ce que suggère la façade avec sa lourde toiture,  dont la corniche est soulignée d’élégants modillons.

Antoine d’Espinays, et sa femme Renée Hérisson  sont seigneur et dame de Broons  & Limoëlan, tout laisse supposer qu’ils ont acquis cette seigneurie, Hélène de Beaumanoir étant morte sans héritiers.  Philippe Emmanuel  d’Espinays leur fils leur succède à la tête de ses seigneuries. En réalité messire Philippe Emmanuel d’Espinays est marquis de Bron & baron de Limoëlan, il a épousé Madeleine de Varigny. Un extrait d’un livre de compte fait mention à la date du 15 janvier 1673 que les seigneur et dame de Limoëlan fondèrent six messes en l’église de Sévignac. 

Ces messes devaient être chantées depuis le mardi jusqu’au dimanche, par six prêtres de cette paroisse ou des paroisses les plus voisines. Elles devaient être chantées à haute voix, le célébrant devait être assisté de l’un des autres prêtres à l’autel, et les quatre autres devaient répondre à  l’offertoire. 

Louis d’Espinays leur fils  « à la chastellenie de Broon, s’extendant aux paroisses de Broon, Trémeur, Caulnes, Ste-Urielle et Sévignac, évêché de St-Malo, avec droit, de haute basse et moyenne justice. Tient le dit sieur l’emplacement du chasteau dudit Broon, situé près de la ville, le susdit lieu présentement ruisné qui  consistoit en maison, douves, pont-levez et forteresse aux environs avec l’enclos  et pourpris dudit chasteau comprenant dix journeaux ou environ, joignant d’un costé à la Lande-Million, le chemin allant de Broon à Lamballe, et la rivière flüant du Pont-Plisson à Trédias. » Louis d’Espinays mourut le 28 février 1708 âgé de 84 ans, de son union avec Marie-Françoise de Saint-Denys de Cousin, naquit une fille unique Magdelaine d’Espinays qui épousa le 23 décembre 1689 Henry de Lorraine, comte de Brionne Chevalier des Ordres du Roi. Mestre de camp d'un régiment de cavalerie de 1684 à 1688, Grand Écuyer de France en février 1677 en survivance de son père Louis et gouverneur de la province, pays et duché d’Anjou, ville et château d’Angers. Henry de Lorraine s’éteignit le  3 avril 1708. Louis de Brionne-Lorraine, Prince de Lambesc, comte de Brionne, était fils des précédents. 

Grand sénéchal héréditaire de Bourgogne, gouverneur d'Anjou et des villes d'Angers et des Pont-de-Cé. Mestre de camp de cavalerie de 1708 à 1730, promu brigadier des armées le 1er février 1719. Gouverneur d'Anjou en mars 1712 il est à la bataille de Malplaquet ou il est blessé de trois coups de sabre à la tête. Il quitte le service au mois d'octobre 1730.  

portrait de Charles de Brionne-Lorraine

Charles-Louis de Lorraine (1725-1761), comte de Brionne. En janvier 1740 il est gentilhomme à drapeau au régiment des Gardes Françaises, en avril 1740 le Roi lui donne le gouvernement de la province d'Anjou par démission de son père le prince de Lambesc. Le 8 février 1742, il est pourvu du régiment d'infanterie d'Auxerrois vacant par la retraite du marquis de Conflans et au mois de février 1743 d'un régiment de cavalerie vacant par la mort du vicomte de Rohan.  

 Le comte de Brionne & sa sœur Mademoiselle  de Lambesc en 1732, 

d’après Nattier.

 En décembre 1744, il obtient la survivance de la charge de Grand Écuyer de France. Fait brigadier des armées du Roi le 6 juin 1745. Fait chevalier des Ordres du Roi le 21 mai 1752. En 1748 il avait épousé en troisième noce Louise Juliette Constance de Rohan qui  figurait dans le brillant cortège des égéries de Tayllerand en compagnie de ses filles et de sa belle-fille.

Limoëlan avait été vendu le 25 juillet 1758 par le prince  Charles de Brionne-Lorraine, à messire Alain Michel- Julien Picot de Clorivière qui deviendra Picot de Limoëlan. 

 

Michel Picot de Limoëlan et sa femme Renée Roche de Fermoy

 

En réalité, M. de Bruc et Picot de Clorivière achetèrent de moitié les seigneuries de Broons, La Grande-Bouexière, Beaumanoir, Limoëlan, Beaumont…Pour la coquette somme de quatre cent mille livres qu’ils réglèrent en quatre ans. Le nouveau seigneur de Limoëlan, Alain Picot de Clorivière n’avait que 24 ans, issu d’une famille d’armateurs Malouins, il était le puîné d’une famille comptant quatre enfants : Jeanne Rose ép. en 1765 Marc Desilles de Cambernon ; Alain Michel (ci-après); Pierre Joseph -jésuite ; et Thérèse.

C’est à Nantes en 1765 que Alain Julien Picot de Clorivière épouse Renée Jeanne Roche de Fermoy, elle-même issue d’une famille d’armateurs Nantais.  C’est à  Nantes où le couple s’est établi dans un premier temps,  que naissent  leurs sept enfants :

Michel       (1760-1835) ép. Marie Sophie Drouin 

Joseph       (1764-1826)  & Renée (1764-1840)

Nicolas       (1768-1795)

Hélène        (1771-1842)

Marie Th.  (1773-1850) ép. Jean B. de Chappedelaine

Amélie        (1774-1846)

 

 

 

 

La famille restera à Nantes jusqu’à ce que là bas dans le nord de la Bretagne, le commencement de la maison assez bonne baptisé Limoëlan n’offre un habitat suffisant. 

Les lieux sont encore occupés par le sénéchal de la seigneurie et les siens, vendus avec les murs, en 1779, le nouveau château n’est pas encore terminé.  Les deux aînés Michel & Joseph poursuivent leurs études à Paris, ils sont pensionnaires au collège de Navarre, plus tard, ils suivront leur oncle, le père jésuite  Pierre de Clorivière quand il sera nommé curé à Paramé en 1779. Ce sera d’ailleurs pour eux l’occasion de rencontrer au collège de Rennes, un certain René de Chateaubriand. Plus tard, Michel et Joseph rentreront dans l’armée de sa majesté, leur jeune frère Nicolas fréquentera quand à lui l’école à domicile avec précepteurs clercs ou laïcs, puis en 1787 il sera admis au compte du roi, au collège à Vannes après quoi il rentrera dans la marine l’année suivante. 

De retour à Limoëlan, Alain Michel Picot de Clorivière exploite directement  les quarante cinq hectares du domaine, on y compte une dizaine de vaches, des bœufs, des chevaux, des porcs et de la volaille. Au cours des années 1780/1783, il entretient neuf personnes à la basse-cour et au jardin plus de dix neuf journaliers. 

La maintenance de tous ses bâtiments, châteaux, fermes, moulins, requiert en permanence trois maçons, quatre charpentiers, trois serruriers et un tailleur de pierre. Durant l’hiver, le personnel  employé  à l’extérieur tombe de dix neuf à dix personnes, mais l’été, lors de la fauche et de la fenaison, une cinquantaine de personnes sont nécessaires.

 

Projet du nouveau château

 

 

 

UN NOUVEAU CHÂTEAU

 

La construction du nouveau château commença en 1779 ainsi qu’il l’est indiqué sur le fronton frappé aux armes mi-parti des Picot et des Roche de Fermoy.

 

Une partie de l’ancien, désormais désigné la Basse-cour, dut être démantelée et rapportée pour la confection du nouveau. Encadré par la maison des archives et la conciergerie, ce château est conforme au goût du XVIIIème.

La façade Est orientée vers Broons, offre un avant-corps central avec toit coiffé en dôme. Une belle terrasse  borde et domine les jardins alors aménagés à la française, où l’on descend par un bel escalier de pierre. Au midi, une levée de terre, promenade exhaussée bordée de charmille, propose ses ombrages ; elle fut créée pour être ordonnée en charmille, mais la Révolution ayant négligé l’entretien du château, et du parc, les arbrisseaux poussèrent à leur fantaisie ; ce sont à présent des troncs énormes, noueux, magnifiques.

 

Fronton frappé aux armes mi-parti :

En dessous la date de 1779  

Armes Picot  de Limoëlan et  des Roche de Fermoy  

         

                                                                                                       

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