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(en
gallo Tcheurbra)
-breton :
ker braz
(Le
grand village)
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DES
VILLAGES BRETONS
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Dans
la collection histoire de Bretagne parue aux éditions
Ouest-France Université, André Chédeville & Noël Yves
Tonnerre, abordant la Bretagne féodale XI-XIIIè siècle, ces
auteurs notent à propos des lieux en -Ker
que ce suffixe « connut au début la même
polyvalence que son homonyme –villa, mais les deux
termes eurent une évolution inverse. Alors que le domaine
roman –villa , simple domaine à l’origine, peut
aussi désigner un village avant de s’appliquer aux agglomérations
urbaines, Ker tend a être utilisé de plus en plus
pour qualifier des exploitations individuelles. D’après
Francis Gourbil, il y aurait près de
18.250 noms de ce type en Bretagne dont la moitié dans
le Finistère.
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LA
LANGUE BRETONNE
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Langue
qui fait partie du groupe des langues celtiques insulaires, et
plus précisément de la famille des langues brittoniques, à
laquelle appartiennent également deux autres langues, le
gallois, parlé au pays de Galles, et le cornique, qui est la
langue ancienne de Cornouailles. Vers le Ve siècle, une
partie de la Gaule, l'Armorique, dont on ne sait pas si elle
avait déjà été romanisée à cette époque ou si l'on y
parlait encore le gaulois (autre langue celtique, mais
continentale), avait été envahie par des populations venues
du pays de Galles ou de Cornouailles. Par la suite, quel
qu'ait pu être le pouvoir politique des chefs bretons, la région
a été romanisée dès le Xe siècle. À partir de cette période,
on peut supposer que le breton et le roman ont été parlés
l'un comme l'autre, par des locuteurs bilingues. On distingue
ordinairement trois phases dans l'évolution historique du
breton. La première phase correspond à la période dite du
« vieux breton », qui s'étend du IVe au XIe siècle. Les
seuls documents dont on dispose sur cette période sont des
documents ecclésiastiques rédigés dans une langue qui présente
des ressemblances avec les autres langues brittoniques et révèle
des emprunts lexicaux au gaulois ainsi qu'au roman et à
l'ancien français. Les autres documents sur lesquels on peut
se fonder, pour une étude du vieux breton, sont
essentiellement les noms de personnes et les noms de lieux,
par exemple les toponymes caractéristiques en plou-, plo-,
pleu-, dont l'évolution reflète certaines des modifications
phonétiques vraisemblablement survenues au cours de ces siècles.
La période dite du « moyen breton », qui s'étend du XIIe
au XVIIe siècle, est mieux connue grâce à un dictionnaire
trilingue breton/français/latin, le Catholicon, (1499), de
Jehan Lagadeuc. Pendant toute cette période, ainsi que celle
ultérieure du breton moderne, le breton s'est progressivement
dialectisé. C’est vers cette période qu »il a cessé
d’être parlé dans notre contrée.
Le breton pouvait assimiler un A long du celtique
continental et le soumettre à l'évolution brittonique. On en
trouve un exemple dans l'ancien nom de Kemperlé, Anaurot en
v.breton, où l'élément ‑rot est le v.celt. râte
"citadelle". Mais simultanément (et en analogie
avec l'évolution latine de la langue classique à la langue
populaire, acquise au 4ème siècle) le celtique continental
passait du [a:] long à un [a] bref, comme on le constate dans
la Celtide germanisée où les A longs celtiques ont donné
des A brefs germaniques : *Ikorâte > Jünkerath (Cisrhénanie).
L'obstacle à l'assimilation n'est pas seulement imputable ,
à ce stade, , à l'évolution du breton, séparant définitivement,
par exemple, le ‑oc breton du ‑ac continental
comme on l'expose couramment, mais aussi à l'évolution du â
continental, qui devait être [a:] à l'époque de la
bretonnisation de *Anaworâte, mais était [a] bref au moment
et au lieu où *Sem(i)njako‑ est entré dans l'évolution
bretonne qui l'a fait devenir Sévignac (Seminiaca plebs,
869), frère du rhénan Semnich (gallois sevnig).
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Familles
présentes au Petit Kerbras :
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-Goure
1600-1770
-Bezart
1680-1850
-Devand
1680-1730 (Debuvrand)
-Desréac
1690-1870 (Kerbrac-Kerbriac)
-Martel
1690-1780
-Rolland
1690-1700
(le Petit Querbrac)
-Moisan
1690-1830 (Bas Kerbras/ Querbrac)
-Maulet
1700-1710
(Petit Kerbrat)
-Lorand
1730-1840
-Bougault
1740-1760
-Gesret
1740-1870 (Querbrac-Petit-Kerbras)
-Auffray
1759
-Juhel
1760-1790
-Bagay
1760-1770
-Lechantoux
1770-1780
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-Houée
1770-1830 (Petit-Querbrac)
-Bagot
1780-1825 (Petit Querbra )
-Godin
1800-1810***
-Arcelin
1813-1840
-Ferré
1820-1830
-Lécuyer
1830 à maintenant
-Berhault
1840-XXème siècle
-Doublet
1860-1880
-Lécuyer
1860-XXIème s.
-Poile
1880-1890
-Clément
XXème siècle
-Lohier
XXème s. & maintenant
(voir Guénochais)
-Gesret
XXème s. & maintenant (-voir Nancollet)
-Bertheu
XXème siècle & maintenant
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***
deux couvreurs en
paille en 1810 & 1850 au Petit-Kerbras
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La
famille Lécuyer :
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Laurent
Lécuyer, fils de
Pierre & Julienne Durand,
et petit-fils de Victor & Jacquemine Gesret du Bois
de la Touche, vit le jour à Pembro le 23 juin 1824, le 10
octobre 1862, il épousa Marie Bézard de Kerbras.
Parmi ses enfants : Elie né en 1863, marié à
Fleure Audrain, auteur des Lécuyer de Kerbras, Heurteloup, La
Ville-Peureux, Launay-Guérin, Le Bois-Raulé…&
Ange-Marie né en 1869,
épouse lui aussi une certaine Marie Bézard (auteurs
de la branche établie aux Salles)
A
Kerbras, une croix est visible, elle est dite croix de Jean
Richard
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Maison
au Petit Kerbras
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Au
Petit Kerbras, une inscription :
IAc BeZAR
(Jacques
Bézard)
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La
famille Devrand.
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Jean
Devand épouse Hélène Gervaise dont il a cinq enfants,
l’un d’entre eux prénommé Noël (1631-1681) se maria
successivement à Amaurye Bouvet dont il eut huit enfants,
puis à Guillemette Réhel dont il eut cinq enfants. Jean
Devrand né de l’union de Noël & Amaurye Bouvet épousa
en 1691 Jeanne Houeix, établis à Kerbras,
et eut pour fils Jean né le 7 janvier 1695,
celui-ci contracta alliance avec Yvonne Boivant de
Lanrelas.
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Magnifique
cheminée au petit Kerbras : avec supports à fusils
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Gerbière
cintrée
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Kerbras,
d’après une vue aérienne
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