rue des Ecoliers et Les Camélias

                                                                                                                         

                                                                                                      


 

 

Au fond d’une cour, un bâtiment aujourd’hui désaffecté : l’ancien café Noël. Ouvert jusqu’au début des années 1980, le bar voisinait avec la papeterie et les articles de pêches. 

C’était le rendez vous des chasseurs et aussi des paroissiens, qui après l’office du dimanche s’y retrouvaient autour d’un café. 

La maison Noël porte la mention « l’an 1826. »  Une superbe cheminée domine l’édifice. (Ci-dessous)

 

 

 

Tout près du café Noël, les toilettes publiques ont succédés à une vieille chaumière vétuste arasée à la fin des  années soixante. 

La veuve Gouya en fut la dernière habitante. 

Autrefois le buraliste Besret y était établi. Ci-dessous

20 février 1968 : place est  laissée aux sanitaires.

Madame Noël devant son café

 

 

 

 

Au n° 5 de la rue des Ecoliers : la famille Plessix avait ici une boucherie charcuterie dans les années trente, plus tard c’était devenu la maison Crétual, à laquelle attenait un garage longtemps fréquenté par les gens de Sévignac.  Eugène Rouvrais marié à Maria Négron y vendait là des chapeaux, et sa fille Madelaine, madame Crétual y tint un salon de coiffure.  Eugène Rouvrais était fils de Ange Marie Rouvrais, tisserand et de Alexandrine Samson.

Cette famille Rouvrais était établie dès le XVIIème siècle à Sévignac au village de Launay Guérin et comptait parmi ses membres des laboureurs, un journalier, un maçon et deux générations de tisserands. Elle était issu d’un couple qui s’appelait Julien Rouvraye et Mathurine Chevalier, demeurant l’endroit nommé Logis Guy à Launay Guérin.

 

1982 noces d’or de  Germaine & Albert Rouvrais

 

 

COIFFURES ET CHAPEAUX

Au haut moyen âge, les cheveux, impérativement dissimulés, sont couverts sous un simple voile ou sous la guimpe, formée d'un fin couvre-chef enroulé autour de la tête retombant sur le cou et la poitrine. L'aumusse, coiffure formant capuchon, est taillée de façon à ce que les angles du rectangle de tissu, plié et cousu, dessinent deux pointes. Le XIIIème et le XIVème siècles marquent une rupture totale avec cette mode. Dorénavant, les visages masculins sont entièrement rasés et les cheveux sont roulés au fer à la hauteur des oreilles. Une frange ondulée ou une grosse boucle nommée dorelot, se dessine sur le front. Les nattes pendantes ne sont plus en faveur chez les femmes ; les cheveux, toujours tressés, sont massés sur la nuque en chignon. Depuis les premiers Gaulois et jusqu'au XIIème siècle, le tissage de la laine n'a cessé de progresser en France. L'industrie nationale s'est organisée en différents centres de fabrication dans les provinces de Picardie (Cambrai, Amiens, Beauvais), de Champagne, de Bourgogne, Ile-de-France, de Normandie (Caen, Rouen) et du Languedoc. En Flandre, les villes comme Arras, Bruges, Lille, Valenciennes et Douai ont déjà acquis leur renommée. La production de chaque région se reconnaît à la qualité de son tissage et à la couleur de sa teinture: le vert de Douai, le noir de Rouen ou l'écarlate du nord sont quelques-unes des teintes les plus estimées.

 

 

Numéro 3 de la rue des Ecoliers, l’ancienne ferme Auffray Duval, actuelle maison Million. Eugène Œillet, originaire de Mégrit  *, avec sa femme  Eugénie Plestan, il tenait  là un débit  de boisson. Eugénie était elle-même fille de débitants : Jean-Marie Plestan & Florence Huquet. Occasionnellement madame Œillet passait derrière le fourneau et mijotait de succulents petits plats, comme ceux qu’elle prépara lors du comice agricole  qui se déroula à Sévignac ce 30 septembre 1906. Voici le menu servit par madame Œillet lors de ce  comice :

Potage gras

Bœuf et lard

Ragoût de veau

Poulet rôti

Canard aux navets

Gigot d’agneau

Dessert

Fruits

Vin rouge

Cidre

                                                                  Café

 

La famille Œillet, était  originaire de Mégrit, elle  comptait deux maires de Mégrit parmi ses ancêtres.

 

Eugène Œillet et Eugénie Plestan eurent deux enfants :  Eugène 1883-1953 épousa Berthe Guéret, leur fils vit aujourd’hui au foyer logements, son petit fils à Pengave ; Angélina 1885-1931 épousa Léon Duval, fils de Maximilien Duval & Eugénie Lecam, eux même débitants.

Maximilien Duval était natif d’Eréac, il mourut en 1893. Angèle Duval, issue d’une deuxième union de Léon épousa à son tour Pierre  Auffray.

Ils sont aujourd’hui à la Roche-Derrien, après avoir exploité une ferme à l’endroit.

 

Les noces de Angélina  Œillet & Léon Duval

le 11 février 1911 devant leur café au bourg

QUELQUES BANQUETS

Les chasseurs en janvier 1970

Le club du 3eme âge en  janvier 1985

 

LA NOURRITURE

La cuisine est probablement apparue entre la découverte du feu et le début du néolithique, des centaines de milliers d’années plus tard. Avant que les Hommes n’apprennent à allumer le feu et à le maîtriser, ils mangeaient leur nourriture crue — baies sauvages, noix, insectes, poissons et gibier. Puis, ils apprirent à la cuire. Avant l’apparition de divers récipients en terre, il y a 7 000 à 12 000 ans, les aliments étaient rôtis au-dessus du feu ou grillés à côté, ou bien encore enveloppés dans des feuilles et cuits sur les braises. L’invention de la poterie autorisa des méthodes de cuisson relativement élaborées telles que l’ébullition, la cuisson à l’étouffée, le braisage, la friture, ainsi que, peut-être, une forme primitive de cuisson au four. Ces techniques, associées à la domestication d’animaux pour leur chair et pour leur lait, ainsi qu’à la culture de végétaux comestibles, ouvrirent la voie à ce qui devint bien plus tard la cuisine. C’est à partir de l’Antiquité que, peu à peu, la cuisine devint plus qu’un simple moyen de s’alimenter. Le souci de la quantité perdit son caractère prépondérant, et les hommes commencèrent à s’intéresser au goût et à la qualité. La cuisine se mua progressivement en art.  La galette, le pot au feu, la saucisse, le lard et, les  bricolins ont toujours une place privilégiée sur nos tables.

 

Confection de la galette

 

Le lotissement des Camélias

Aménagé récemment, il occupe l’emplacement d’une ancienne « glanaie ». Durant l’occupation, les résistants du maquis de Bougueneuf  s’y cachaient.

 

 

                       

 

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