Pierre Lévêque dans sa
boulangerie, 21 ans de
service
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Le
quartier de la
rue du Fournil dans les années 1960
Une
porte située sur la
gauche, servait à l’origine d’entrée au lieu, elle était
dominée d’une petite gerbière, la partie centrale également
surplombée d’une gerbière présentait à l’origine une fenêtre étroite
remaniée en porte d’accès, sur
le linteau on pouvait lire :
FAICT
FAIRE PAR MR IAN LORET 1690
La
maison presbytérale de Jean Lorêt
croquis
de la
maison presbytérale de Jean Lorêt
À
proximité de la maison presbytérale, un vieux puits
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Au
n° 5 de la rue du Fournil, un portail
donne accès à la cour où se tenait jusqu’en 1989 l’ancienne
maison presbytérale de Jan Lorêt.
Une partie haute
présentait un avant toit pointu,
flanqué d’un intéressant
épi de faîtage en terre cuite.Une
fenêtre avait été ouverte à une date récente, sur la partie droite.
A l’intérieur, des poutres massives, et deux cheminées, l’une à
l’étage, l’autre au rez-de-chaussée. Celle-ci avait conservé gravé
un calice surmonté d’une branche d’olivier.
Messire Jean Lorêt
avait été baptisé le 6 novembre 1644, il était le fils de Julienne
Lorêt et du Sieur de La Gaudinaye, en
l’occurrence Pierre Ferré de la Villes-Blancs***,
Julienne Lorêt avait déjà eu en
1627 une fille née de même père prénommée Jeanne.
C’est au bourg de Sévignac, sans doute dans cette maison
presbytérale que Jean Lorêt s’éteignit.
Il fut inhumé le 18 mai 1700 en présence de Julien Dereac, Jean
Aubin, Jacquemine Gousret et
Nicole Lescouët.
***(Le
Sr de la Ville-es-Blancs avait également d’une union illégitime eut des enfants avec
Maurye Régnault- voir Le Bignon, ainsi qu’avec Perrine Beauclerc dont
Thomasse né en 1628 Simone
Beauclerc née en 1637 (œuvres de Daniel Ferré de la Ville-es-Blancs),
cinquième & sixième enfants illégitimes de Perrine)
Les
habitants du quartier :
Gabriel
Auffray, Marcel Bizeul, Louise et Elie Rochard
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Tout
de suite, voici au n° 2 rue du Fournil, une demeure, certes remaniée,
mais bien que dépourvue d’une cheminée
remarquable, n’en n’a pas moins conservé des ouvertures intéressantes.
Eugénie
Henry, épouse Hamoniaux et belle-mère
de Elie Boisgérault
de la Trouée, était repasseuse de coiffes.
C’est à elle que les femmes confiaient leurs coiffes,
lorsqu’elles avaient besoin d’un rafraîchissement.
(Type
de coiffe adoptée à Sévignac vers 1850)
Eugénie Henry
Son
atelier se trouvait à l’emplacement de l’actuelle boulangerie.
A
Sévignac,
les femmes avaient adopté la coiffe dite « de Plénée ».
Celle-ci se composait d’un fond, qui n’emboîtait que le haut de la
tête, les ailes, rétrécies, étant rebrassée sur la coiffe, mais
elles n’étaient pas plus larges que les lacets de la cocarde au nœud
arrière, qui prit de l’importance. Les cheveux très dégagés étant
enfermés dans une résille ou relevés vers l’arrière la tête.
Sous
Louis-Philippe, les ailes étaient plus larges et rebrassées
vers l’arrière de la tête.
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La
famille Hamoniaux :
La
famille Hamoniaux avait pour berceau la commune de Dolo,
elle s’implanta à Sévignac par le biais de Guillaume et Marie
Jouan, qui s’en furent s’établirent à Pengly.
Leur fils Louis y naquit en 1760, il épousa Jeanne Allot et vint
au bourg de Sévignac s’établir. Cordier de profession, il transmit
son savoir à son fils Louis marié à Julienne Desriac, lequel Louis
servi de relais auprès de son fils Eugène né en 1839 marié à
Marie Lahaye repasseuse. L’autre fils de Louis & Julienne Desriac,
prénommé Victor naquit en 1841, marié à Victorinne Guyot, il était
bedeau. De l’union de Victor et Victorinne Guyot naquit Victor
Hamoniaux le 20 juillet 1870, il devint menuisier au bourg et épousa
Eugénie Henry*** de la Gresse, leur fille Augustine est évoquée
à l’article précédent. C’est
à La Trouée au bourg que l’on trouve le foyer des descendants de la
famille Hamoniaux.
***Eugénie
Henry possédait le café épicerie racheté par Célénie et Elie Després
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Sur
l’arrière de la maison presbytérale précédemment évoquée se
trouve une bâtisse dotée d’une porte et d’une gerbière cintrée.
La porte est ornée d’une double rangée de claveaux. La splendide
cheminée qui figure sur le cliché ci-après a hélas été revendue.
Vieille
demeure XVIIème, au n° 2 de la rue du Fournil
Détail
de la cheminée aujourd’hui disparue |
Tableau
dû à l’artiste Broonais Brichon vers 1984-1985
Maison
habitée au XXème siècle par un notaire.
A la gauche de cette bâtisse se tenait une étable datée de
1914, et sur l’arrière, en contigu des bâtiments de la Cour d’en
Haut une vieille bâtisse datée habitée par la famille Reboux. Sur la
droite du tableau, on aperçoit la lourde toiture de la maison presbytérale
de Jan Lorêt.
La
vieille maison voisine, aujourd’hui arasée, avait conservé une
cheminée du XVIIème siècle.
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cheminée
fin XVIIème début XVIIIème
Cette
dernière est aujourd’hui incorporée dans la résidence d’un
habitant du Menu Bois à Trémeur.
L’occupante
de cette demeure s’appelait Marie Reboux, fille de Jean-Marie Reboux
et Marie Bagot, elle était née comme monsieur le maire en 1895, ainsi
qu’elle aimait le rappeler, faisant ainsi allusion à Célestin
Leclerc, son voisin.
Marie Reboux mourut en 1970
Marie Reboux
ici à gauche avec Madeleine Henry de la Saule
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