rue du Fournil

                                                                                                                         

                                                                                                      


 

Rue du fournil

Latin : furmus

(Ouvrage maçonné, voûté servant à la cuisson)

 

 

Pierre Lévêque dans sa boulangerie, 21 ans  de service

 

Le quartier de la  rue du Fournil dans les années 1960

 

Une porte située  sur la gauche, servait à l’origine d’entrée au lieu, elle était  dominée d’une petite gerbière, la partie centrale également surplombée d’une gerbière présentait à l’origine une fenêtre étroite remaniée en porte d’accès, sur  le linteau on pouvait lire :

FAICT FAIRE PAR MR IAN LORET 1690

 

La maison presbytérale de Jean Lorêt

croquis de la maison presbytérale de Jean Lorêt

 

À proximité de la maison presbytérale, un vieux puits

 

 

En février 1986, Michel & Chantal Besnard reprennent la boulangerie Lévêque, ils n’y resteront que quelques mois.

 

 

Au n° 5 de la rue du Fournil, un  portail donne accès à la cour où se tenait jusqu’en 1989 l’ancienne maison presbytérale de Jan Lorêt. 

Une partie haute  présentait un avant toit pointu,  flanqué d’un intéressant épi de faîtage en terre cuite.Une fenêtre avait été ouverte à une date récente, sur la partie droite. A l’intérieur, des poutres massives, et deux cheminées, l’une à l’étage, l’autre au rez-de-chaussée. Celle-ci avait conservé gravé un calice surmonté d’une branche d’olivier. 

Messire Jean Lorêt avait été baptisé le 6 novembre 1644, il était le fils de Julienne Lorêt et du Sieur de La Gaudinaye, en l’occurrence Pierre Ferré de la Villes-Blancs***,  Julienne Lorêt avait déjà eu en  1627 une fille née de même père prénommée Jeanne.   

C’est au bourg de Sévignac, sans doute dans cette maison presbytérale que Jean Lorêt s’éteignit.  Il fut inhumé le 18 mai 1700 en présence de Julien Dereac, Jean Aubin, Jacquemine Gousret  et Nicole Lescouët.

***(Le Sr de la Ville-es-Blancs avait  également d’une union illégitime eut des enfants avec Maurye Régnault- voir Le Bignon, ainsi qu’avec Perrine Beauclerc dont Thomasse né en 1628  Simone Beauclerc née en 1637 (œuvres de Daniel Ferré de la Ville-es-Blancs), cinquième & sixième enfants illégitimes de Perrine)

Les habitants du quartier :

Gabriel Auffray, Marcel Bizeul, Louise et Elie Rochard

Tout de suite, voici au n° 2 rue du Fournil, une demeure, certes remaniée, mais bien que dépourvue d’une  cheminée remarquable, n’en n’a pas moins conservé des ouvertures intéressantes.

Eugénie Henry, épouse Hamoniaux et belle-mère  de  Elie Boisgérault de la Trouée, était repasseuse de coiffes.  C’est à elle que les femmes confiaient leurs coiffes, lorsqu’elles avaient besoin d’un rafraîchissement.

          

(Type de coiffe adoptée à Sévignac vers 1850)               Eugénie Henry

 

Son atelier se trouvait à l’emplacement de l’actuelle boulangerie. 

A Sévignac, les femmes avaient adopté la coiffe dite « de Plénée ». 

Celle-ci se composait d’un fond, qui n’emboîtait que le haut de la tête, les ailes, rétrécies, étant rebrassée sur la coiffe, mais elles n’étaient pas plus larges que les lacets de la cocarde au nœud arrière, qui prit de l’importance. Les cheveux très dégagés étant enfermés dans une résille ou relevés vers l’arrière la tête. 

Sous Louis-Philippe, les ailes étaient plus larges et rebrassées  vers l’arrière de la tête.

 

 

 

La famille Hamoniaux :

 

La famille Hamoniaux avait pour berceau la commune de Dolo,  elle s’implanta à Sévignac par le biais de Guillaume et Marie Jouan, qui s’en furent s’établirent à Pengly.  Leur fils Louis y naquit en 1760, il épousa Jeanne Allot et vint au bourg de Sévignac s’établir. Cordier de profession, il transmit son savoir à son fils Louis marié à Julienne Desriac, lequel Louis servi de relais auprès de son fils  Eugène né en 1839 marié à Marie Lahaye repasseuse. L’autre fils de Louis & Julienne Desriac, prénommé Victor naquit en 1841, marié à Victorinne Guyot, il était bedeau. De l’union de Victor et Victorinne Guyot naquit Victor Hamoniaux le 20 juillet 1870, il devint menuisier au bourg et épousa  Eugénie Henry*** de la Gresse, leur fille Augustine est évoquée à l’article précédent.  C’est à La Trouée au bourg que l’on trouve le foyer des descendants de la famille Hamoniaux.

 

***Eugénie Henry possédait le café épicerie racheté par Célénie et Elie Després

 

Sur l’arrière de la maison presbytérale précédemment évoquée se trouve une bâtisse dotée d’une porte et d’une gerbière cintrée. La porte est ornée d’une double rangée de claveaux. La splendide cheminée qui figure sur le cliché ci-après a hélas été revendue.

 

 

Vieille demeure XVIIème, au n° 2 de la rue du Fournil 

 Détail de la cheminée aujourd’hui disparue

Tableau dû à l’artiste Broonais Brichon vers 1984-1985

Maison habitée au XXème siècle par un notaire.  A la gauche de cette bâtisse se tenait une étable datée de 1914, et sur l’arrière, en contigu des bâtiments de la Cour d’en Haut une vieille bâtisse datée habitée par la famille Reboux. Sur la droite du tableau, on aperçoit la lourde toiture de la maison presbytérale de Jan  Lorêt.

La vieille maison voisine, aujourd’hui arasée, avait conservé une cheminée du XVIIème siècle.

 

 

 

 

 

 cheminée  fin XVIIème début XVIIIème

Cette dernière est aujourd’hui incorporée dans la résidence d’un habitant du Menu Bois à Trémeur. 

L’occupante de cette demeure s’appelait Marie Reboux, fille de Jean-Marie Reboux et Marie Bagot, elle était née comme monsieur le maire en 1895, ainsi qu’elle aimait le rappeler, faisant ainsi allusion à Célestin Leclerc, son voisin.  Marie Reboux mourut en 1970

Marie Reboux  ici à gauche avec Madeleine Henry de la Saule

 

 

                                                                                                              

 

 

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