le Carrouge

                                                                                                                         

                                                                                                      


-latin : caroffense

(Carrefour)

 

 

 

« Trente cordes au pré de Barajot* joignant d’orient en même pré dudit Pierre Rouvraye, du bout du midy a chauchix de Baranjot, d’occident au Clos Guitton de François Huquet et du nord à la pièces des Eusches de Pierre Guilmot, huit cordes en la pièce des Hyebes joignant du midy au courtil Mathurin de Pierre Rouvraye, d’occident, orient et du nord en même pièce des enfants de Julien Allot sur quoy est deub sept deniers monnois…

(D’après livre de comptes de 1756)

* la pièce dite du Barajot est située sur la gauche, juste avant la côte du Carouge,  deux  ruisseaux venant de la Touche Margaro encadrent cette parcelle, l’un des deux ruisseaux empruntait jadis le chemin conduisant aux parcelles de Barajot situées face à la Béchardière. Cette parcelle est depuis devenue Belanjo.

(à mi chemin entre le Carouge et Pseul, une parcelle de terre porte le nom de Champs Bataillé

 

Maison au Carouge

(On y voyait encore peu l’atelier de menuiserie)

 

Reconstitution d’un âtelier de menuisier

 

Maison au Carouge

 

En 1918, une épidémie de grippe espagnole décime les villages de la Pierre et du Carouge.

Liste des victimes de l'épidémie de 1918

La Pierre: Marie Ange Auffray 1858-1918 époux de Félicité Bagay

Le Carouge:Jeanne Bizeul (orig. de Langourla) + 1918 veuve de Jacques Douais

Le Carouge:Yves Marie Gesret 1910-1918 fils de Léon & Anna Brisourier

Le Carouge: Anna Brisourier 1918 épouse de Léon Gesret

Le Carouge: Eugènie Poinsu 1867-1918 épouse de Jean Leffondré

Le Carouge: René Gesret 1878-1918 fils de Léon & Anna Brisourier

 

 

 

Familles présentes au Carouge :

--Renom 1660-1740****

-Réhel        1680-1820***

-Bougault  1690-1885 (une victime assassinée en 1882)

-Gaubert 1690-1800

-Mascé    1690-1700

-Leclerc    1690-1830       

-Gauven   1720-1730

-Hamon     1720-1740

-Huquet     1730-1740

-Ruault 1730-1750

-Brillault    1740-1840

-Guillouais 1740-1770

-Lemarchand  1740-1750  (Rougeul du Carouge)***

-Legac        1740-1790

-Guérin      1750-1760

-Botuel       1750

-Bossuet     1755-1760

-Clément    1760-1765

-Leroux      1760-1820

-Lerin       1780-XXème

-Guillot       1800-1840  (un cordonnier en 1830)

-Ogier       1800

-Guillemot 1810-1870

-Thébault 1810-1820

-Henry       1810-1820

-Bedel        1825-1890

-Gesret      1840-XXème s.

-Lécuyer    1840-1860

-Leffondré 1850-XXème siècle( un tailleur en 1855)

-Lucas      1870-1880 (sabotier orign. de Trébédan)

-Douais       1870-XXème s. (charpentier en 1890)

-Guitton     1880-1890

-Fainan      1880-1890  (menuisier)

-Gaultier  1880-XXème siècle

-Berhault   1885--XXème siècle

-Bézart XXème s.

-Louail 1890-XXème (orig . de Rennes)

-Macé   1890-XXème s.

-Mégret  1890-XXème s.

-Roze      1890-XXème (charpentier)

-Auffray (un menuisier au XXème siècle)

-Grignon XXème s.

-Henry  XXème siècle & actuellement

-Lenormand actuellement

 

***Jeanne Réhel 31 ans,  + 1818 « brocheuse de bas, cherchant   sa vie »

***La famille Lemarchand citée au Rougeul du Carouge

Est –elle ici  ou à Rougeul ?

 

 

Cheminée au Carouge

 

La famille Leffondré :

 

Pierre Leffondré mourut à Heurteloup le 3 janvier 1738 ; marié à Catherine Bertreu, deux de ses enfants assistèrent en tant que témoins à sa mise en terre.  C’est à Badalin que naquirent ses huit enfants, parmi lesquels François baptisé le 25 mars 1718, marié en 1744 à Julienne Radier. La famille habita ensuite au Chêne Vert, au Bois-Raullet, à la Villiard et au  Carouge. En effet, la famille Leffondé arriva dans ce dernier village par le biais du mariage que Pierre Leffondré, tailleur, né en 1810 avec Jeanne Leclerc, du Carouge. Jusqu’à la fin du XXème siècle, la famille Leffondré vécut au Carouge, on la trouve aujourd’hui à la Gâtinais,  et à Trémeur.

 

 

La famille Bougault :

 

Gilles Bougault fils de Julien et Mathurine Lemée naquit en 1616 à Sévignac, lui-même épousa Perrine Briand dont il eut un fils François marié à Claude Rouvraye. La génération suivante fournit Jeanne  Bougault, mère de Louis, lequel Louis épousa le 16 février 1743 à Sévignac Anne Guitton.   De l’union de ces derniers un fils prénommé Pierre-Louis vit le jour le 21 mai 1752 à Badouard au bourg.  Marié à Marie-Madeleine Botrel, Pierre-Louis s’établit à  Belhêtre,  et c’est dans ce village que naquit en octobre 1789 un fils également prénommé Pierre, plus tard marié à Perrine Rabaté. Laboureur et ménagère au Carouge, Pierre Bougault et son épouse Perrine Rabaté eurent plusieurs enfants dont : François né le 11 juillet 1829 marié à Anne Lécuyer,  et Félix né le 28 mars 1834,  celui-ci était marié à Scolatique Guillot.

Georges Bougault :

Petit-fils de François Bougault et  Anne Lécuyer, Georges Bougault vit le jour le 23 septembre 1893, le 20 août 1918, il est cité à l’ordre du Corps d’Armée et décoré de la Croix de Guerre pour avoir le 12 août 1918 attaqué à la mitailleuse un sous-marin ennemi, une deuxième citation suivra en sseptembre 1918 cette fois pour avoir attaqué cinq hydravions ennemis. Décoré de la Médaille Militaire en 1920, Georges effectua la première traversée Paris-Madagascar-Paris en hydravion en 1926. Nommé Chevalier de la Légion d’Honneur en  1927, il trouvera la mort le jeudi 31 juillet 1931 à 12h. à l’âge de 37 ans, à Berre.

 

 

 

Georges Bougault

 

                        

 

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