La
minoterie de Sévignac, désaffectée, est édifiée en moellons de
schiste. Elle compte deux étages carrés couverts d'un toit à croupes
en ardoises. Sa façade antérieure est rythmée par trois travées de
baies encadrées de pierres de taille en granite. Accolé sur son pignon
ouest, le logement patronal compte un étage en moins, surmonté d'un
toit à longs pans ; ses baies, dotés d'un arc surbaissé, sont
quant à elles encadrées de briques.
XIX
& XXème siècle
Au début
du 20e siècle, la minoterie de Sévignac est exploitée par la société
en nom collectif Hergrot et Morin, formée en 1926. Logement patronal édifié
en 1927. La famille Sicot fut la dernière a exploiter cette minoterie.
« Thomasse
Delachesnaye vivant en 1635 mariée à Michel Lecoq »
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Poursuivons
notre chemin jusqu’à la Chesnaie,
à l’orée du bourg. Dominé par l’ancienne
minoterie, nous arrivons à la Chesnaie.
La menuiserie Auffray a fermé ses portes, mais, ce qui fera ici
l’objet de notre intérêt, c’est l’affaire qui se produisit ici
le jour de Noël 1916.
Replantons
le décor : La ferme M. était
établie ici, lui déjà âgé, son épouse 20 ans seulement, et un
amant, journalier qui vivait à l’actuel n° 5 rue de la Métairie.
Pour le public, le couple paraissait avoir bon ménage, en apparence
seulement.
Voici
les faits relatés dans les colonnes de l’Eclaireur Dinannais :
« Monsieur
M. gardait assez jalousement sa jeune femme et cette dernière n’était
pas trop satisfaite d’une surveillance trop étroite
à son gré. Le 25 décembre dernier, monsieur M. et sa femme,
ainsi que la sœur de cette dernière allèrent ensemble puiser de
l’eau à la fontaine proche de la ferme. Cette fontaine assez profonde
est précédée d’une margelle assez haute. Comme monsieur M. se
penchait pour remplir son seau,
sa femme le fit culbuter sans l’eau et le maintint la tête en bas le
plus longtemps possible. Monsieur M. raconte même qu’il recevait les
coups de seau sur la tête. Dans un violent effort, il pu
se dégager et appeler au secours de toutes les forces qui lui
restaient. A ses appels accoururent mademoiselle G, monsieur B. et
quelques autres voisins. Monsieur M. barbotait encore dans la fontaine
et y serait peut être resté. Il en sortit aphone, pouvant à peine
marcher, mais aussitôt il accusa sa femme et sa belle-sœur. Ces dernières
protestèrent avec indignation, elles n’avaient pas été à la
fontaine avec monsieur M, mais bien au bourg faire des commissions. Du
seau qui avait servit à assommer monsieur M. personne ne pouvait
trouver trace. Cependant, les affirmations de la victime paraissaient
sincères. Les gendarmes menèrent habilement leur enquête et samedi
dernier, monsieur Kerambrun, juge d’instruction interrogea tout le
monde. L’instruction fut pénible, mais certaine contradiction entre
madame M. et sa jeune sœur, certaines assertions de témoins mirent la
principale prévenue dans une impasse qui détermina ses aveux. Monsieur
le juge d’instruction fit immédiatement arrêter madame M. et sa sœur. »
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Familles
présentes à la Chesnaye :
-Guillemot
1690-1700 (La Chesnais)
-Hamonic
1690-1740
-Morin
1740-1780
-Rouvrais
1780-1790 (la
Chesnays Harault)
-Cornillet
+ 1840 (autrefois meunier au bourg)
-Sicot
XXème siècle (minotiers)
-Guérin
XXème siècle
-Lemoine
XXème siècle & maintenant
-Hairant
XXème siècle & maintenant
-Auffray
XXème siècle (1 menuisier)
-Lécuyer
XXème s.
-Donias
XXème s. (la Minoterie)
-Sicot
XXème siècle (la Minoterie)
-Labbé
XXème siècle & mainttenant
-Pirault
XXème siècle & maintenant
-Devrand
XXème siècle (mécanicien)
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La
scierie Bouleau occupait jadis
l’emplacement
de la maison Pirault. |