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(en
gallo Laouneu djeurin)
-latin :
alnus
(Lieu
planté d’aulnes, propriété de Guérin)
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Le
hameau de Launay-Guérin est assis au bord d’un val qui déroule son
joli tapis verdoyant jusqu’à ses pieds.
Face à la croix de bois, une
sente descendait jadis à la fontaine où chacun s’en allait y puiser
l’eau, plus loin se
tenait le lavoir. Une légende affirmait qu’un trésor se trouvait à
proximité de cette fontaine. Un étang a remplacé ce paysage pittoresque
d’antan.
« Perrine
Rouvraye âgée d’environ 15 jours, fille de Jean et de Jacquemine
Rouvrays de Launay Guerin, a
été mise en terre à Sévignac ce 9 mars 1691 en présence de son père
et de sa mère, Agnès Deréac sa grand-mère, et Laurens Chevalier. »
Dans
un acte de baptême du 14 février 1723, de la
jeune Gabrielle-Catherine Rouvraye, Me Gabriel Haquin est dit Sieur
du dit lieu (Launay-Guérin).
Un
manteau de cheminée porte la date 1592,
la maison jumelle conserve quand à elle un cœur surmonté d’une
fleur de lys.
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Cheminée
à Launay-Guérin.
Détail
de la cheminée
M(essire)
F(rançois) H(a qu)IN 1592
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Sur
une cheminée à Launay-Guérin
Launay-Guérin
Les
sapins de Launay-Guérin abritent une croix de bois |
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Familles
présentes à Launay-Guérin :
-Rouvrays
1670-1840
-Deréac
1690-1760
-Réhel
1690-1780
-Letexier
1720-1750
-Allain
1730-1740
-Esnaux
1730-1740
-Letexier
1730-1740
-Devand
1740-1790
-Guichart
1740-1760
-Trônnel
1740-1750
-Guérin
1740-1890
-Gesret
1750-1760
& XXème s.
-Girard
1760-1770
-Sohier
1760-1770
-Loriau
1760-1770
-Chevalier
1765-1770
-Rouvrais
1760-1770
-Poinsu
1790-1810
-Méheut
1800-1810
-Bréban
1810-1820
-Plestan
1810-1830
-Lecollinet
1810-1820
-Boisgéraux
1820
-Bézard
1830-1840
-Brisorgueil
1845-XX ème s.
-Botrel
1865- XX ème
siècle
-Badouard
1880- XX ème siècle
-Guitton
1880-& actuellement (voir
Le manoir)
-Brindejonc
1890- XX ème s.
-Gillard
XIXème
XXème s.
-Grignon
XX ème s.
-Bertheu
XX ème s.
-Gauvain
XX ème s.
-Lescouët
XX ème s.
-Després
XX ème s.
-Levaillant
XX ème s.
-Gesnis
XXIème s.
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On
raconte qu’au plus fort de la guerre contre les chouans, un prêtre s’était
réfugié ici, et qu’une patrouille de gendarmes était sur le point de
l’inquiéter, quand la maîtresse de maison eut une idée lumineuse,
elle pria le clandestin de bien vouloir se faire passer pour
son valet, et n’hésita pas à le sermonner en présence des républicains,
allant jusqu’à tirer l’oreille à ce paresseux qui n’allait pas
assez vite pour baratter le beurre.
Anecdote :
Près de la croix de bois était
tapie une bâtisse très basse, les écoliers à la fin du XIXème
siècle se faisaient un malin plaisir à grimper sur le toit et à jeter
des cailloux par la cheminée, l’habitant du lieu :
un certain Jean-Pierre Gilard, vieillard naïf et peureux était épouvanté
quand il entendait les cailloux retomber dans l’âtre, pensant là
qu’il s’agissait de l’oeuvre du diable.
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Le
Logis Guy à Launay Guérin
« …Mathurine
Girard, veuve Pierre Rouvraye, tient une maison appelée le Logis-Guy
contenant vingt trois pieds et demy, aire et déport au devant et jardin
au derrière, avec des mazures contenant par fond quatre cordes joignant
du bout vers occident à la maison de Mathurin Gesret et du midy au
courtil Guy cy après, d’orient et du nord au chemin qui conduit du
bourg de Sévignac à la ditte maison. Le courtil Guy contenant quarante
cinq cordes, joignant du costé
d’orient au clos de la Touche de Françoise Legac, du midy à la pièce
des Temples de Julien Rouvraye, d’occident au chemin qui conduit du
bourg de Sévignac au chauchix de la Touche (Margaro)… »
(D’après
livre de comptes de 1756)
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Ange
Marie Gauvain de Launay-Guérin
En
train de battre la faucille…
Anecdotes:
Tout près de
la dernière demeure de Launay Guérin se trouvait un bosquet composé de
châtaigniers, chênes, sureau et houx, les anciens désignaient pareils
endroits des «broussiers» .
Hors entre ce
«broussier» et la croix, Alphonse de Belhêtre disposait d'un jardin;
chaque printemps il était occupé à «chalender la haie» qui
l'entourait, autrement dit il maintenait des perches de bois de chaque
côté afin d'en conserver la structure droite
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La
famille Rouvrais :
L’un
des fils de Pierre Rouvrays de Pseul également
prénommé Maury s’éteignit à Launay-Guérin
le 24 juin 1705, il était marié à Jeanne Letexier.
Jean fils de ces derniers vit le jour en 1650,
et c’est à la chapelle St-Catherine au bourg de Sévignac
qu’il épousa le 25 novembre 1677 jacquemine Rouvrays. Julien Rouvrays
leur fils fut baptisé le 8 août 1683, laboureur à Launay-Guérin,
Julien se maria en 1720 et mourut à Launay Guérin en présence de sa
veuve Mathurine Chevalier. Julien fils des précédents et sa femme
Mathurine Devrand vécurent aussi à Launay-Guérin, et c’est dans ce
hameau qu’il mourut lui aussi le 28 ventôse an X.
La génération suivante fourni Olivier né à Launay-Guérin le 3
mars 1750. Ce dernier était marié à Françoise Biseul. Maçon au bourg
de Sévignac, Olivier et son épouse eurent pour fils Ange-Marie,
tisserand marié à Alexandrine Samson, et dont le fils Eugène était
lui-même tisserand. Son petit fils Albert était quand à lui facteur.
Les descendants sont aujourd’hui établis
aux environs de Quéver et Dinan une branche est fondue dans la
famille Crétual.
Parcellaires :
Le Zièbe ;
Le Temple, Le pré Huquet, Le Courtil Grand-père , le Clos Rouault
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Agrandissement
du plan de Launay-Guérin :
Sections
322-323-324 emplacement du Logis-Guy
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