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-latin :
villa
(Domaine
rural, ici celui des Normands)
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LES NORMANDS
Incorporée
au royaume de Neustrie, la Normandie fut l’un des grands foyers du
monachisme aux VIe et VIIe siècles, notamment sous l’autorité de saint
Wandrille, fondateur des abbayes de Jumièges, Fécamp ou encore
Fontenelle.
C’est peu après cette période que la région commença à
connaître les incursions des guerriers vikings ou normands (de Northmanni,
« hommes du Nord »), venus du nord de l’Europe. Les premiers raids sur
le littoral eurent lieu à partir du VIIIe siècle. Les attaques normandes
devinrent plus dangereuses à partir de 819.
Les guerriers normands
profitaient de leurs bateaux à fond plat pour remonter le cours de la
Seine, ravager et surtout rançonner les villes situées dans la riche
vallée.
Ainsi,
en 845, ils attaquèrent Paris, qui ne fut sauvée que grâce au comte
Eudes. À partir de la fin du IXe siècle, les Normands s’installèrent
durablement dans l’estuaire de la Seine.
En 911, incapable d’obtenir
leur départ, le roi Charles III le Simple concéda finalement au chef
normand Rollon le traité de Saint-Clair-sur-Epte, qui octroyait aux
Normands l’autorité sur les territoires correspondant à l’actuelle
Haute-Normandie. Progressivement, les chefs normands acquirent également
l’actuelle Basse-Normandie.
En 945, les rois de France reconnurent
officiellement l’existence du duché de Normandie.
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Un
drakkar
Équipement
guerrier
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LE
ROI SALOMON DE BRETAGNE
Salomon
de Bretagne, héritier de Sévignac en 869 |
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Le
roi Salomon de Bretagne (857-874 ) fut l’un de ceux que les Scandinaves
trouvèrent comme précieux allié
.
Au
chapitre de Limoëlan, nous avons vu comment, Roiantdreh, la femme
qui éxerçait le machtiernat sur
la paroisse de Sévignac en 869 adopta pour héritier de son bien
ce roi Salomon.
Cet acte, qui fait de ce prince puissant l’héritier de
celle qui exerçait le machtiernat sur
Sévignac incite à
penser que déjà, le péril normand menaçait
alors la Bretagne. C’est en 874 près de Plélan Le Grand, en un
lieu baptisé depuis Le Merzer*** que
Salomon de Bretagne fut assassiné, sa mort provoqua une guerre civile
en Bretagne, moment rêvé pour les Normands
d’occuper notre pays.
Durand l’occupation normande notre contrée
ne fut pas épargnée *** , c’est ce que suggère ce village de la Ville
Norme , ainsi que les villages de la Normandais et de la Tospilais, à
Broons -le domaine de Torkepill & Huberson à Trémeur (fils
d’Hubert), ainsi qu’un lieu
dit Ville-Norme près de la Ville-Fourré à Trémeur.
Sans doute ces
Normands s’intégrèrent ils dans notre contrée après les invasions
scandinaves qui se produisirent entre 911 et 1066. ***
***
hommes du Nord
***
Merzer : en breton le martyr
***
la Ville-Anquetin en Dolo est en réalité d’après les toponymistes la
villa-Ansquetill, la Ville aux Œufs en
Yvignac
la villa Osullf. Dans l’étang de Jugon, une épée
normande a été découverte,
elle datait du IXème siècle.
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A l’exemple de la famille Gilouard
de la Normandais , dont la présence attestée est très ancienne
et le nom d’origine
normande. |
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LE
MACHTIERNAT
Sévignac
est une des plus anciennes paroisses des Cotes d’Armor (vers 869).
Au
IXe siècle, elle forme un plou ou plebs gouverné par un chef temporel,
le machtiern. Rouillac, Trémeur
et une partie de Dolo relèvent
de son autorité.
Roiantdreh est le machtiern le plus ancien que l'on
connaisse. Le pouvoir des machtierns est héréditaire.
Le machtiernat
n'est pas réservé aux hommes. Ainsi, Aourken est machtiern à Carentoir,
alors que son mari porte ce titre à Ruffiac.
A l'origine, le machtiern
est un chef garant, caution de la conclusion d'actes privés.
Dans le
cartulaire de Redon, source principale, pour la période, la fonction
guerrière est passée sous silence.
Progressivement, le machtiern
acquiert des compétences de justice et agit en propriétaire avec les
terres publiques.
C'est pourquoi
le système du machtiernat décline
à partir de 875, pour être progressivement remplacé par la seigneur.
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LE HAUT MOYEN AGE
Le
pillage de Rome par les Goths d’Alaric Ier, en 410, plus peut-être que
la déposition, en 476, de Romulus Augustule, le dernier empereur romain
d’Occident, fait sur ses contemporains (en particulier saint Augustin ou
Sidoine Apollinaire) l’effet d’une catastrophe annonciatrice de la
disparition d’une époque.
De fait, à la fin du Ve siècle, plusieurs
tendances, qui ont débuté dès le IIIe siècle, aboutissent : la désintégration
économique et les invasions barbares, puis l’établissement de tribus
germaniques à l’intérieur des frontières de l’Empire romain d’Occident,
changent la face du continent.
Au cours des siècles suivants, l’Europe
occidentale demeure sous l’emprise d’une culture primitive, superposée
à la civilisation complexe et élaborée de l’Empire romain, laquelle
n’a jamais été totalement perdue ou oubliée .
Au sein de
l’aristocratie guerrière, le ciment social est la parenté, mais
l’importance des liens féodaux s’accroît durant cette période. Ils
puisent sans doute leurs racines dans la vieille relation romaine de
patronat-clientèle ou dans le comitatus germanique, le groupe de
compagnons de combat. L’ensemble de ces relations constitue un obstacle
à l’autorité des rois barbares.
De plus, la répartition égale entre
les héritiers est la règle et rend impossible toute entreprise durable
d’unification territoriale.
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La Ville-Norme
était une métairie rattachée la seigneurie de Brondineuf.
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Familles présentes à la
Ville-Norme :
-Henry
1680-1780 (Métairie de la V.Norme-Ville Narme)
-Réty 1750-1760
-Réhel
1760-1770(dite Métairie d’à Bas)
-Botrel
1789-1810
-Deréac 1800
-Eon 1810-1820
-Gestin 1810-1830 (sabotier)
-Rouvrais 1820-XXème s. (Métairie de la V.Norme )
-Chérot 1850
-Marquer 1860-1870
-Lechevestrier
XXème & XXIème siècle.
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La
Ville Norme |
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Tour
à pommes à la Ville Norme |
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La
Ville-Norme vue des arrières
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Sur
la cheminée figure la date de 1758
Une
autre date beaucoup plus grande désigne 1894
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Détail
des ouvertures |
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« Françoise
Presses, âgée de 72 ans, originaire de Saint-Jagu, sabotière, décédée
à la Ville-Norme, fille de Pierre, laboureur et de Gillette Doré, épouse
de Gilles Gestin, a été inhumée ce 17 mars 1823 en présence de Jean
Gestin, 28 ans, sabotier, et fils, Jean Rouvrais, 29 ans, laboureur
voisin. » |
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La Ville-Norme |
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