Les Freches

                                                                                                                         

                                                                                                      


 

 

-néerlandais : versch

(Terre non cultivée)

 

 

Ce village doit don origine aux défrichements entrepris à l’époque féodale, ici sous la férule des moines venus à St-Cado.

 

 

Familles présentes aux Fresches : 

-Houchet    1620

-Gaultier    1680-1740

-Jamet         1690

-Taron         1705-1720

-Guéguen 1730-1740

-Jouanneu   1735

-Fesnan        1740-1790

-Réhel          1740-1790

-Legac          1750-1760

-Davy           1760-1770

-Cillart           1760

-Macé        1760-1770

-Gaultier      1770

-Samson       1780

-Girard        1780-1800

-Gilard        1780-1790

-Ratier          1784

-Challais      1800-XXème siècle

-Quéré          1810-1860 (cordonnier)

-Jégu             XX ème s.

-Godin         1880-XXème s.

-Javel            1890-1900

-Gesret        XXème s.

-Resloux       XXème siècle & actuellement

 

 

 

Yvonne Houchet « les Fresches », fille de feu Alain, mariée à Robert Girard, parait dans un aveu le 12 juillet 1626.

François Davy originaire de Dolo, et sa femme  & Mathurine Gautier originaire des Portes,  sont présents au village des Fresches vers 1750.

 

 

 

 

Maison aux Fresches

 

 

 

Arrière de la maison ci avant

 
LES DEFRICHEMENTS

Trois grandes périodes de défrichement se sont succédées au Moyen Âge. 

La première remonte au VIe siècle ; 

la deuxième, de loin la plus importante, s’étale du XIe au XIIIe siècle ; 

et la troisième s’étend de 1450 à 1500 environ, alors que la Peste noire, la guerre de Cent Ans et les mauvaises récoltes font déserter les sites défrichés. 

Néanmoins, ces trois périodes ont un caractère commun : elles sont déterminées par une croissance démographique forte, une volonté politique bien affirmée et une paix relative. 

Les défrichements sont effectivement le fruit d’une volonté politique : celle de seigneurs désireux de rentabiliser leur fief en l’exploitant le plus possible. Si les seigneuries monastiques cisterciennes et bénédictines ont joué souvent un rôle non négligeable dans cette vaste entreprise, les seigneurs laïques ont, eux-aussi, activement participé à ce mouvement avec, en premier lieu, les rois de France. 

Pour attirer les paysans, ces seigneurs offrent aux défricheurs des franchises, c’est-à-dire des réductions d’impôts ou des libertés particulières. Les noms de Villefranche, Villeneuve ou Bastides sont la trace de ces libertés locales. Les seigneurs recrutent fort loin leurs nouveaux paysans : des Poitevins et des Bretons viennent ainsi défricher la région de l’Entre-deux-Mers, près de Bordeaux. 

Ces entreprises profitent, à partir du XIe siècle, de la diffusion de la métallurgie et du recours, dans les régions les plus riches, aux chevaux de trait. 

Ces améliorations permettent l’augmentation des rendements et surtout l’allongement des sillons — donc l’extension de fait des surfaces cultivées.

 

Scène de défrichement à l’époque féodale

 

 

                                             

 

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