rue de la Métairie

                                                                                                                         

                                                                                                      


 

Au n° 3 de la rue de la Métairie, se trouvait le bazard de la famille Besret-Launay, ce bazard avait succédé au café Plessix.  Une inscription figure au n° 5 de cette rue, un Gesret y est mentionné au moment de la Révolution, sans doute le propriétaire du lieu.

 

La famille Tardivel  y avait demeuré avant la première guerre mondiale, cette famille exploitait une ferme. Le fils de la maison dit Quentin, passait pour avoir été complice de la tentative de noyade à la Chesnaye, on le disait amant de la femme M. Au n° 9 de la rue de la Métairie, oeuvrait le couturier Lebeau, tandis que la famille Yot demeurait le n° 11 en face se trouvaient les ateliers Launay.  La ferme d’Elisa Tardivel     se trouvait au n° 13. Dirigeons nous à présent dans l’impasse du Champ Clos, tout au fond, une maison mentionne sur un linteau le nom de son possesseur au XVIIIème siècle :

 

(Au N° 5 de la rue de la Métairie) : 1792 J. geSReT

Devant le café Plessix au bourg, les conscrits posent pour la postérité, d’après la revue Ar Men l’action se déroule vers 1910, l’un des joueurs de viole pourrait être Félix Gaigier

Ainsi, les jeunes en âge d’aller faire leur service militaire livraient ils à ce rituel bon enfant,  où la beuverie était souvent de mise, mais la maréchaussée faisait preuve de bienveillance et fermait les yeux sur les écarts des conscrits. Cette tradition perdura jusque dans les années soixante.

 

Les conscrits en 1949

 

La conscription :

 

C’est  sous la Révolution française  qu’apparut la première forme moderne de la conscription, lorsque le service militaire universel constituait à la fois un devoir républicain, découlant des principes d’égalité et de fraternité, et une nécessité pour la survie nationale. 

En août 1793, une loi limita la tranche d’âge soumise à l’appel sous les drapeaux aux 18-25 ans. L’enregistrement sur des listes locales devint obligatoire, les plus jeunes étant appelés les premiers, les autres ultérieurement si les effectifs étaient insuffisants. À la veille du conflit avec l’Autriche, en 1796, le système français fut modifié : le service militaire universel fonctionna par classes d’âge, pour les hommes âgés de vingt à vingt-cinq ans. La première classe, constituée des hommes ayant vingt ou vingt et un ans, formait la base du contingent des conscrits. Les autres classes n’étaient sollicitées qu’en cas de nécessité militaire. 

La loi Jourdan de 1798, souvent présentée comme le fondement de la conscription, n’a pas été totalement appliquée, le tirage au sort et le remplacement étant établis dès 1799. Malgré cela, la charte de la Restauration abolit par la suite la conscription, répondant ainsi à une forte demande de l’opinion publique. En 1808, la Prusse développa un système de conscription moderne (service obligatoire pour tous, d’une durée courte, suivit d’obligations de réserve). 

La IIIe République, en France, reprit à son compte les méthodes prussiennes, et la conscription connut sa forme achevée en 1905. À la fin du XIXe siècle, toutes les grandes puissances, sauf le Royaume-Uni et les États-Unis, appliquaient un système de conscription en temps de paix. Cependant, l’utilité du système devint progressivement moins évidente. La scolarité obligatoire s’imposa au détriment du service militaire ; les armes devinrent plus complexes, exigeant un personnel très qualifié pour les manipuler et les armées furent dans l’impossibilité d’accueillir les classes toujours plus nombreuses. Les exemptions et les sursis d’incorporation se multiplièrent, sans reposer toujours sur des motifs incontestables. Au XXe siècle, lorsque les menaces aériennes mirent en danger des populations entières, les moyens industriels furent mobilisés ou réquisitionnés, ainsi que les ressources humaines. 

Le concept napoléonien de « nation en armes » se transforma en système rigoureux, consistant dans la mobilisation d’un État entier en cas de guerre totale, comme ce fut le cas en Allemagne, au Japon et en URSS pendant les années 1930. 

 

Les conscrits de Sévignac dans les années soixante

Autres conscrits

Poursuivons notre ballade, et prêtons attention, sur l’arrière de la maison sise au n° 2 de l’impasse du Champ Clos, un intéressant fenestrage est incorporé dans le mur.

(Fenestrage incorporé dans un mur)

 

 

 

(Au n° 4 de la rue de la Métairie)

 

PHILIPPE    1870   MODESTE

GESRET                GESRET

 

Philippe Gesret et sa femme Modeste Gesret  possédèrent la maison située au n° 9 de la rue de la Métairie en 1868. Fils de Jean Gesret et de Jeanne Gesret, Philippe-Mathurin Gesret naquit en 1837 à la proche ferme de la Métairie du bourg. Il avait pour frère Mathurin Gesret, forgeron, et pour belle sœur Marie-Louise Davy dont il a été mention à la page 14.

Le 14 février 1867, en l’église de Sévignac, il épousa Modeste Gesret de Saint-Trillac

C’est dans la maison construite par son père que Philippe s’en fut s’établir avec sa jeune épouse, mais hélas, ils n’eurent pas d’enfants, et adoptèrent pour héritier Jean Botrel. Devenu retraité de police Jean Botrel demeura à l’endroit.

(Au n° 4 de la rue de la Métairie, pignon côté rue)

J g :eSreT

1838

 

1980 noces d’or de Angélina & Eugène Desbois

 

Paul Gesret de la Métairie

 

Impasse du champ clos

Une certaine Marie Reboux vendait ses galettes, elle habitait avant-guerre cette impasse.

FAIT PAR JEAN GESR

LAN 1838

 ET ET JEANNE GESRET

 

                                                                                      

 

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