La Saule

                                                                                                                         

                                                                                                      


 (en gallo la Saoule)

-latin : salix

(Saule)

 

 

Il semble que le lieu dit la Saule soit récent, en effet il n’apparaît ni dans le cadastre de 1836, ni dans les registres paroissiaux de Sévignac.  Voir  ci-après l’article les Yeux de coq

Le nom du lieu ne laisse aucun doute quand à son origine, en effet, une pièce d’eau a été récemment aménagée à l’emplacement d’une source, dont la fontaine cernée de saules fournissait les gens du voisinage en eau potable.

 

En novembre 1955, on procède au terrassement de plusieurs chemins ruraux : la Saule (ici), Belhêtre, Le Chêne-Vert, Heurteloup, Kergueneuf, Le Bignon…

 

 

Familles présentes à La Saule :  

-Collin XXème siècle

-Henry XXème siècle  (forgeron)

 

La famille Henry :

 

A l’article de  la Ville-Pereux, nous avons vu la famille Henry.   L’une des branches de cette famille était issue de François Henry et Françoise Lemée. Jacques, leur fils vit le jour  en juin 1783 à la Croix Oréal, il épousa Julienne Cocault  dont il eut un fils prénommé Jean. C’est le 19 juin 1848 que Jean Henry épousa  Jeanne Berhault, âgé de 38 ans, il était laboureur.

 Léon,  petit-fils des précédents naquit en 1884 au Bois-Héllet, laboureur, il contracta deux alliances : d’abord avec  Marie Jan, puis  en 1919 avec Marie Legac du Gaynid.  Leur fils  Léon vécut jusqu’aux années 1970 à La Saule, il était forgeron.  C’est au Carouge que l’on trouve aujourd’hui son fils

 

 Reconstitution d’une forge

 

La Saule

 

LES YEUX DE COQ

Au-delà de la Grande Clôture, la route conduisant à Eréac nous dirige  à la prochaine intersection, vers la Saule à gauche, au Mézerays et au Plessix à droite. Cet ancien chemin s’appelle Yeux de Coq.

Voici l’extrait d’un livre de comptes de 1758 où ce lieu est évoqué.

« La pièce du Mézeray, terre labourable contenant deux journaux et demy, joignant du nord au clos Ewen. La pièce du clos Ewen, terre labourable contenant deux journaux, joignant les Yeux de Coq et autres terres des Manoirs. Les Yeux de Coq contenant un journal joignant du midy à la dernière, le fougeray contenant deux journaux, joignant le clos d’à bas et le clos du mitan à présent réunis, contenant ensemble, quatre journaux, joignant du midy au clos Huquet, le clos Huquet, terre labourable et le clos de la grange, joignant d’occident au clos de la Saudre*… »

 

*La Saudre, pourrait être la parcelle sur laquelle fut aménagé le lieu dit la Saule

 

* A l’intersection des chemins de Yeux de Coq et celui conduisant au Manoir et à la Cour d’en Haut, l’intersection s’appelle la croix Bataille, un nom qui n’est pas sans rappeler l’ancienne famille seigneuriale du proche manoir du Plessix.

 

 

      

                                                                

 

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