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-origine
celtique
(Grée :
rocailleux)
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La
Gresse, lieu noble de toute antiquité
avait appartenu à la famille Durand, Guillaume Durand, la transmit
à sa fille Robine épouse de Geoffroy Gauteron.
C’est
à travers les montres nobiliaires de 1475 que pour la première fois, y
est mentionné le nom de l’endroit, en effet Jean Gauteron, fils de
Geoffroy Gauteron,
seigneur du Plessix avait deux filles : la première prénommée
Guillemette fut mariée à Raoul d’Yvignac, quand à la seconde prénommée
Annette, elle fut mariée à Jean Prigent, et elle reçut comme héritage
paternel une tenue au lieu de la Gresse.
François
Nicolas Tirel, sieur de la Martinière, mort en 1706 fut fermier général
des terres de
Limoëlan. Il demeurait « un quart de lieue à l’ouest de
Limoëlan, une vieille gentilhommière enfouie dans les terres et sans
grand caractère, la Grèsse, une simple ferme ».
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La
Gresse |
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Non
loin de la maison de la Gresse, tandis qu’on se dirige vers Pseul,
à l’angle d’un chemin subsiste encore le vivier certes à demi
obstrué mais où l’on pêche
encore des poissons.
Ce
chemin, jadis aménagé en rabine, conduisait jusqu’aux landes de
Mauny.
9
septembre 1906.
Monsieur
E. R., cultivateur à la Touche-Margaro en Sévignac, aidait son voisin
monsieur E.L. cultivateur à la Gresse à ajuster son manège sur un
moulin à pommes quand soudain, il s’aperçu qu’un écrou se dévissait.
Monsieur L. arrêta le cheval tandis que son compagnon se mettait à l’œuvre
pour resserrer l’écrou. Au même moment, le cheval sans doute agacé
par les mouches se mit en marche, la poignée du volant atteignit le
malheureux cultivateur au côté gauche du bas ventre, tout en le
serrant contre le mur. Aux cris poussés par monsieur R. monsieur
L. et
son domestique s’empressèrent de le dégager, mais l’opération fut
longue, car il fallut déplacer la pile et le moulin à l’aide de
leviers. Monsieur R. avait le ventre ouvert et les intestins s’échappaient
par l’horrible blessure. Monsieur le docteur Cochet de Broons aussitôt
appelé à prodiguer des soins les plus empressés au malheureux
cultivateur et espère le sauver, les intestins n’ayant pas été perforés. »
La victime survécut à l’accident.
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Le
Vivier de la Gresse
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UN VIVIER
Sous
l’Ancien régime, toutes les maisons
respectables possédaient un vivier afin de disposer les jours de carême
-alors très nombreux, d’assez de poissons pour mettre sur la table, la
viande étant alors proscrite.
Cependant,
certains lieux comme Limoëlan et la Ville es Blancs possédaient des
douves poissonneuses et donc n’avaient pas recours à creuser un vivier.
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Familles
présentes à la Gresse :
-Tirel
1690-1710
-Duchêne
1720-1730 (origin . de Plénée)
-Audren
1730
(métairie de la Gresse)
-Hamon
1730-1740
-Touzé
1730-1740 (Métairie de la Gresse)
-Guiot-Guyot
1740-1750 (Métairie de la Gresse)
-Marochain
1740-1760 (Métairie de la Gresse)
-Delamotte
1760-1770 (Métairie la Gresse)
-Henry
1760-1820
-Langlois
1770-1780
-Clément
1780-1820
-Davy
1780-1790
-Bréban
1810-1815
-Auvret
1840-1855
-Quéré
1850-1860 (perrayeur)
-Guérin
1870-1880
-Guitton
XXème siècle (voir Béchardière)
*** Au XXème siècle, un notaire, maître
Lainé possédait la Gresse et
le Vau-Gauffin
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« Les
héritiers de noble homme Henry Louis Tyrel sieur de la Martinière,
tiennent une pièce de terre appelée le clos Glemot contenant un journal
douze cordes,
joignant du bout du midy au chemin qui conduit de la Gresse au
chauchix de Speul et de toutes autres parts à la Chenaye et terre du dit
lieu de la Gresse… »
(D’après
un livre de comptes de 1756)
La
moisson du côté de la Gresse
La
Gresse |
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