LA PERIODE GALLO
ROMAINE
Jules
César fut nommé gouverneur de la Gaule Cisalpine et de la Narbonnaise en
59 av. J.-C. ; il utilisa la Narbonnaise comme base de départ pour conquérir
le reste de la Gaule.
L’occasion lui en fut donnée par une nouvelle
invasion des Germains.
Appelé en renfort par un royaume gaulois, César
entra en Alsace et rejeta les Germains au-delà du Rhin.
Cependant, les
Gaulois s’insurgèrent contre l’envahisseur à l’appel des druides.
En 52 av. J.-C., ils désignèrent comme chef un jeune noble, Vercingétorix,
le roi des Arvernes.
César entama donc une seconde campagne, parvint à
profiter des dissensions entre les tribus pour faire échec à la stratégie
de la terre brûlée que lui opposait Vercingétorix (prise d’Avaricum,
oppidum des Bituriges et future Bourges).
Vainqueur à Gergovie, ce
dernier fut assiégé et se rendit à Alésia. César fit connaître ses
exploits aux Romains dans ses Commentaires de la guerre des Gaules.
Huit
ans avaient suffi à Rome pour pacifier la Gaule, alors qu’il lui fallut
deux siècles pour se rendre maître de l’Espagne. Cette victoire fut
non seulement le fait du génie militaire de Jules César, mais aussi la
conséquence de la division des tribus gauloises qui, malgré leur
ralliement temporaire à Vercingétorix, étaient néanmoins tentées par
la romanisation.
L’intégration de la Gaule à l’Empire fut une réussite
presque totale : en 69 apr. J.-C., le Batave Civilis tenta vainement de
s’affranchir de Rome. Au IVe siècle, des insurrections de brigands, les
Bagaudes, prirent parfois un caractère vaguement nationaliste ; mais,
dans l’ensemble, la Gaule fut très longtemps fidèle à son conquérant.
Au IIIe siècle, la Gaule subit les premières invasions germaniques.
Au Ve siècle, avec la chute de l’Empire romain d’Occident, elle fut
submergée par les vagues successives de Goths, de Francs et de Huns.
En
486, les derniers postes avancés romains
en Gaule, représentés par Syagrius, capitulèrent devant Clovis Ier,
lequel, premier souverain de la dynastie des Mérovingiens, instaura
l’unité territoriale du royaume franc, ancêtre de la France.
Clovis le
Barbare avait reçu de l’empereur byzantin la légitimation de son
nouveau pouvoir :
ainsi, alors même que disparaissait l’Empire romain
d’Occident, la Gaule romaine survivait dans les nouveaux royaumes.
(voir
aussi Sente Pavée-dossier Pengly)
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FANUM MARTIS
& ALET
Au
printemps 56 avant J-C., Jules César
était prêt pour parachever la conquête de la Gaule.
En route vers l’Armorique, il trouva des Coriosolites venus défendre
leur camp de Peran en Plédran, mais
ces derniers voyant la victoire romaine s’annoncer s’enfuirent,
, cachant leurs
trésors monétaires en maints endroits Merdrignac, Penguily,
Plénée-jugon…
statère curiosolite
Le chef gaulois Viridorix tenta bien à la tête
de ces rebelles un ultime
assaut près d’Avranches, mais en vain.
La
victoire romaine à Alésia allait sceller
définitivement le sort des Gaulois. A priori rien ne destinait
Corsalio à devenir une
luxueuse ville gallo-romaine promue au rang de chef-lieu de
circonscription des Coriosolites, aucun fleuve important ne la baignait,
mais bientôt certains pensent que ce fut à la suite de la victoire de
Titurius-Sabinius que ce village fut désigné Fanum Martis. Un temple dédié
à Mars dieu de la Guerre fut
érigé, et vers l’an 14 avant l’ère chrétienne,
les conquérants Romains s’établirent dans cette cité autour de
laquelle rayonna bientôt un vaste réseau routier
Corseul
au temps de l’époque gallo-romaine (reconstitution)
Tout
laisse penser qu’à cette période, Sévignac
et les localités alentours constituaient un espace agraire qui permettait
l’approvisionnement de Fanum Martis. Mais
les hordes barbares déferlant sur l’Europe, vers 270 de notre ère,
Alet, actuel St-Servan fut promue au rang de civitas Coriosolite, sa
situation offrant une meilleur défense. Une garnison probablement établie
à l’embouchure de la Rance, était en partie constituée de soldats
Bretons.
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La
famille Bedel :
A
l’article de la Ramerais, nous avons laissé Julien Bedel & Jeanne
Douais. L’un de leur fils
prénommé Marc épousa le 18 février 1767 Françoise Henry.
Marc Bedel était
laboureur à la Ville Maze quand il mourut le 2 ventôse an II.
La génération suivante donna Jean Bedel marié à Louise Guichart,
Jean mourut à la Ville Maze en 1866.
Julien
Bedel, fils des précédents naquit en
1825, il épousa Lucie Leffondré de Pseul, mais c’est à la
Ville-Beaugendre que le couple s’établit. Leur descendant vit à la
Marre Longue près de la Ville-Beaugendre.
Le
20 juillet 1507 paraissent dans un aveu :
« Pierre
Huquet & Thomine Normand de la Ville-Maze ». Jean Huquet, fils
de Guillaume Huquet de la Villemaze, cité dans un acte le 19 août 1540 .
Le 17 novembre 1586, Richard Perier fils de feu Jehan, épouse Jacquemine
Ferré, il parait dans un acte pour recueillir la succession de son père
et de Dom Gilles Perier, oncle dudit Jehan, fils de Yvonne Besnard.
Meule
retrouvée à la Ville Maze.
Elle
pourrait être d’époque médiévale
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Familles présentes à la Ville
Maze :
-Béchard
1680-XXème siècle & actuellement
-Oréal
1690-1750
-Réhel
1690-1700
-Campan 1695-1722
-Benaye
1695-1700
-Bourgeoise 1700
-Douais
1720-1770
-Huquet
1720-1730
-Biseul
1725-1760
-Delambilly 1730-1860 (un menuisier en 1750)
-Richard
1730-XXème XXème s. (un cordonnier en 1890)
-Duault
1740-1750
-Bedel
1745&
actuellement
-Guernion
1780-1790
-Rochefort
1780-1790
-Bouvier
1780-1790 (origin.de
Broons)
-Botrel
1800
-Boucault
1800
-Lebasque
1810-1820 (cordonnier)
-Delourme
1810-1820
-Bréban 1845-1880
(un charpentier)
-Pinson
1850-1890
-Lecollinet 1850-XXème
-Bertheriaux 1860-XXème s.
-Gesret
1880-1890
-Lefeuvre
1880-1890
-Couturier
1890
-Soulas
XXème s.
-Lejart
XXème & XXIème s.
-Rouvrays
XXème & XXIème s.
-Auvray
XXème s
-Henry
XXème s & XXIème s.
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