La Ville Maze

                                                                                                                         

                                                                                                      


 

-latin villa & maceria

(Domaine rural où il y a des masures)

Ainsi que son nom l’indique, ce village doit son origine à des ruines gallo-romaines. Le centre archéologique d’Alet, lors d’un vol effectué en 1989, repéra deux enclos superposés, l’un à fossés linéaires & orthogonaux, l’autre à fossé curviligne. 

Ce qui laisse penser que l’endroit fut successivement occupé tant à l’époque gauloise que sous l’occupation romaine. Un second survol du site en 2000  laisse apparaître des traces linéaires légèrement  courbes et concentriques qui s’écartent de l’enclos et signalent peut être un système agraire sur champs courbes laniérées du Moyen Age.

 

Site de la Ville Maze

 

 

LA PERIODE GALLO ROMAINE

Jules César fut nommé gouverneur de la Gaule Cisalpine et de la Narbonnaise en 59 av. J.-C. ; il utilisa la Narbonnaise comme base de départ pour conquérir le reste de la Gaule.

 L’occasion lui en fut donnée par une nouvelle invasion des Germains.

 Appelé en renfort par un royaume gaulois, César entra en Alsace et rejeta les Germains au-delà du Rhin. 

Cependant, les Gaulois s’insurgèrent contre l’envahisseur à l’appel des druides. En 52 av. J.-C., ils désignèrent comme chef un jeune noble, Vercingétorix, le roi des Arvernes. 

César entama donc une seconde campagne, parvint à profiter des dissensions entre les tribus pour faire échec à la stratégie de la terre brûlée que lui opposait Vercingétorix (prise d’Avaricum, oppidum des Bituriges et future Bourges). 

Vainqueur à Gergovie, ce dernier fut assiégé et se rendit à Alésia. César fit connaître ses exploits aux Romains dans ses Commentaires de la guerre des Gaules. 

Huit ans avaient suffi à Rome pour pacifier la Gaule, alors qu’il lui fallut deux siècles pour se rendre maître de l’Espagne. Cette victoire fut non seulement le fait du génie militaire de Jules César, mais aussi la conséquence de la division des tribus gauloises qui, malgré leur ralliement temporaire à Vercingétorix, étaient néanmoins tentées par la romanisation. 

L’intégration de la Gaule à l’Empire fut une réussite presque totale : en 69 apr. J.-C., le Batave Civilis tenta vainement de s’affranchir de Rome. Au IVe siècle, des insurrections de brigands, les Bagaudes, prirent parfois un caractère vaguement nationaliste ; mais, dans l’ensemble, la Gaule fut très longtemps fidèle à son conquérant.  

Au IIIe siècle, la Gaule subit les premières invasions germaniques.

 Au Ve siècle, avec la chute de l’Empire romain d’Occident, elle fut submergée par les vagues successives de Goths, de Francs et de Huns.

 En 486, les derniers postes avancés romains en Gaule, représentés par Syagrius, capitulèrent devant Clovis Ier, lequel, premier souverain de la dynastie des Mérovingiens, instaura l’unité territoriale du royaume franc, ancêtre de la France. 

Clovis le Barbare avait reçu de l’empereur byzantin la légitimation de son nouveau pouvoir :

ainsi, alors même que disparaissait l’Empire romain d’Occident, la Gaule romaine survivait dans les nouveaux royaumes.

(voir aussi Sente Pavée-dossier Pengly)

 

 

FANUM MARTIS & ALET

Au printemps 56 avant J-C., Jules César  était prêt pour parachever la conquête de la Gaule.  

En route vers l’Armorique, il trouva des Coriosolites venus défendre  leur camp de Peran en Plédran, mais ces derniers voyant la victoire romaine s’annoncer s’enfuirent, , cachant leurs trésors monétaires en maints endroits Merdrignac, Penguily,  Plénée-jugon…

statère curiosolite 

Le chef gaulois Viridorix tenta bien à la tête de ces rebelles  un ultime  assaut près d’Avranches, mais en vain. 

La victoire romaine à Alésia allait  sceller  définitivement le sort des Gaulois. A priori rien ne destinait Corsalio à devenir  une luxueuse ville gallo-romaine promue au rang de chef-lieu de circonscription des Coriosolites, aucun fleuve important ne la baignait, mais bientôt certains pensent que ce fut à la suite de la victoire de Titurius-Sabinius que ce village fut désigné Fanum Martis. Un temple dédié à Mars  dieu de la Guerre fut érigé, et vers l’an 14 avant l’ère chrétienne,  les conquérants Romains s’établirent dans cette cité autour de laquelle rayonna bientôt un vaste réseau routier

Corseul au temps de l’époque gallo-romaine (reconstitution)

 

Tout laisse penser qu’à cette période, Sévignac et les localités alentours constituaient un espace agraire qui permettait l’approvisionnement de Fanum Martis. Mais les hordes barbares déferlant sur l’Europe, vers 270 de notre ère, Alet, actuel St-Servan fut promue au rang de civitas Coriosolite, sa situation offrant une meilleur défense. Une garnison probablement établie à l’embouchure de la Rance, était en partie constituée de soldats Bretons.

 

 

 

 

La famille Bedel :

 

A l’article de la Ramerais, nous avons laissé Julien Bedel & Jeanne Douais.  L’un de leur fils prénommé Marc épousa le 18 février 1767 Françoise Henry.  Marc  Bedel était laboureur à la Ville Maze quand il mourut le 2 ventôse an II.  La génération suivante donna Jean Bedel marié à Louise Guichart, Jean mourut à la Ville Maze en 1866.

Julien Bedel, fils des précédents naquit  en 1825, il épousa Lucie Leffondré de Pseul, mais c’est à la Ville-Beaugendre que le couple s’établit. Leur descendant vit à la Marre Longue près de la Ville-Beaugendre.

Le 20 juillet 1507 paraissent dans un aveu :

« Pierre Huquet & Thomine Normand de la Ville-Maze ». Jean Huquet, fils de Guillaume Huquet de la Villemaze, cité dans un acte le 19 août 1540 . Le 17 novembre 1586, Richard Perier fils de feu Jehan, épouse Jacquemine Ferré, il parait dans un acte pour recueillir la succession de son père et de Dom Gilles Perier, oncle dudit Jehan, fils de Yvonne Besnard.

Meule retrouvée à la Ville Maze.

Elle pourrait être d’époque médiévale

 

 

Familles présentes à la Ville Maze :

-Béchard  1680-XXème siècle & actuellement

-Oréal    1690-1750

-Réhel 1690-1700

-Campan   1695-1722

-Benaye      1695-1700

-Bourgeoise 1700

-Douais      1720-1770

-Huquet 1720-1730

-Biseul        1725-1760

-Delambilly 1730-1860 (un menuisier en 1750)

-Richard 1730-XXème XXème s. (un cordonnier en 1890)

-Duault       1740-1750

-Bedel       1745& actuellement

-Guernion    1780-1790

-Rochefort  1780-1790

-Bouvier    1780-1790  (origin.de Broons)

-Botrel      1800

-Boucault   1800

-Lebasque 1810-1820 (cordonnier)

-Delourme   1810-1820

-Bréban   1845-1880  (un charpentier)

-Pinson 1850-1890

-Lecollinet 1850-XXème

-Bertheriaux 1860-XXème s.

-Gesret     1880-1890

-Lefeuvre 1880-1890

-Couturier  1890

-Soulas   XXème s.

-Lejart    XXème & XXIème s.

-Rouvrays XXème & XXIème s.

-Auvray XXème s

-Henry XXème s  & XXIème s.

 

 

La famille Béchart

 

Mathurin Béchart né en 1638 de l’union de Jean & Mathurine Brisorgueil mourut en 1690 à la Ville Maze, il avait épousé Perrine Letexier. Leurs descendants sont aujourd’hui essentiellement établis à Broons.

 

Eugène Béchard & Emilie Ermel mariés à Broons

le 28.01.1910

 

Four à l’ombre d’un if à la Ville Maze.

UN AVION S’ÉCRASE DURANT LA GUERRE

Dans la pièce de terre dite Le Tertre le soir vers minuit. Durant l’occupation. Un autre s’écrasa durant la même période à St-Bucq.

 

                                                                                                                        

 

 

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