La Cranne

                                                                                                                         

                                                                                                      


 

 

origine celtique

(Terre à fougères)

Village disparu

 

 

 

 

 

Avant de quitter Sévignac pour la commune voisine d’Eréac, voici la Cranne, nom associé au bois dans lequel serpente le ruisseau Leglais dont la source provient en partie du Bois-Jamet en Eréac et du ruisseau Glais en dessous de Frilouze. 

Inutile cependant de chercher le village de la Cranne, il a disparu définitivement lors du remembrement.

Un chemin se trouvant à proximité du Chêne Brûlé desservait l’endroit, des vestiges étaient encore visibles il y a peu, il n’en demeure aucun à présent.

 

 

Familles présentes à la Cranne :

-Jouchaulpt 1680-1770 (seigneurs de la Crânne)

-Adam 1696

-Payoux 1720-1730

-Delorme 1720-XXème siècle

-Gervaise 1740-1750

-Letort 1740-1850

-Rochefort 1740-1760

-Bagay 1750-1760

-Blanchard 1755

-Macé 1760-1770

-Hervé 1760-1770 (Bois de la Cranne)

-Bazonnier 1760-1770 (Bois de la Cranne)

-Briand 1760-1790

-Prioux 1760-1770

-Chevalier 1770-1775

-Eveillar 1770-1775

-Régnault/Renault 1780-1790

-Eriac 1800

-Rochefort 1800-1870

-Bourgault 1805-1845

-Cohuet 1810-XX (garde particulier Bois de la Crânne 1850)

-Cocault 1860-1880

-Lejart 1880-1890

-Lemarchand 1880-1900

-Sablé 1860-XXème s.

-Marquer 1890-XXème s.

 

 

 

Le chemin conduisant jadis au hameau de la Crânne

 

 

« Le 23 septembre 1669 il est procédé au baptême

De Gillette Marot, fille de Pierre, Sieur de la Crânne et de Jacquemine Marrot. »

« Delle Gabrielle-Françoise Durochay, demoiselle de la Crânne ». Citée marraine dans un baptême en 1736.

 

 

 

Le bois de la Cranne

 

 

 

 

La famille Joupchault :

 

Famille d’origine protestante, la famille Joupchault comptait pour aïeul Maître Etienne Jupchault, attaché au marquis de la Moussaye, et marié à Judith Saint Cyr de Sion. 

Leur fille Henriette épousa Jacob Rochelle, chirurgien protestant né et établi à Plénée (1648-1719). 

En 1626, Jean Joupchault Sieur de Pluvignon, avocat au Parlement est marié à Cyprienne Berruice dont il a une fille prénommée Renée. 

La famille Joupchault compte également Pierre Sieur de la Crânne né vers 1631 marié 1° à Jeanne Lemintier dont : Pierre né en 1658 ; Françoise née en 1659.

Pierre, Sieur de la Crânne se maria 2°à la chapelle de la Ville-es-Blancs le 24 novembre 1681 avec Guillemette Adan du Gouray.

Ils eurent cinq enfants : Olivier né en 1683 ; Yvonne née en 1684 ; Claude François né en 1685 épousa Mathurine Prodhomme dont il eut trois enfants : Mathurin né en 1714, François né en 1718,   Mathurine née en 1715 ; Jean né en 1689 ; René né en 1691.

Cette famille Joupchault fut déboutée de la noblesse lors de la Réformation de 1668.

 

                    
  
acte de 
décès de Pierre Jupchaud 

seigneur de la Cranne

 

 

LA REFORMATION

Le Roi nomma en Bretagne (20 janvier 1668), une commission chargée de ce contrôle. 

Elle était composée d'un premier président au parlement de Bretagne, François D'argouges, seigneur du Plessis, appartenant à une ancienne famille noble originaire de Basse-Normandie, d'un président, Guy Le Meneust sieur de Bréquigny, d'un procureur général et de 16 conseillers, parmi eux M Louis de Langle sieur de Kermorvan.

Les gentilshommes bretons devaient prouver leur noblesse: 

A partir des anciennes réformations, remonter sans interruptions aux recherches opérées au XVème ou en 1513. 

Fournir trois partages nobles successifs dont un remontait à plus de 100 ans (suivant l'article 541 de la coutume de Bretagne)

Les peines encourues aux usurpateurs:

La chambre prononçait l'arrêt qui rejetait la noblesse, et les déboutés étaient soumis à l'amende, 400 livres pour un déboutement et 100 livres pour un désistement.

 

 

 

« Michelle Bazonnier, 65 ans, native de la paroisse de Bétton au diocèse de Rennes, décédée au Bois de la Cranne et inhumée le 4 avril 1769 en présence de François Boulé son mary, Louis Bourseul, Pierre Mahé, Yves Henry, tous boisillers. »

« …La pièce de l’Etouble au quartier de la Crâne, possédée par Guillaume Richart, contenant un quart de journal, joignant au chemin qui conduit de la Ville Eon aux moulins de Broon sur laquelle est deub vingt deniers monnois… »

(D’après un livre de comptes de 1756)

 

 

 

 

La famille Sablé :

Pierre Sablé naquit le 7 mars 1830 à la Chapelle Blanche *** de l’union de Jacques et Anne Briand. Etabli laboureur au hameau de la Cranne, il contracta deux alliances, d’abord en novembre 1859 à Sévignac avec Angélique Bourgault, puis en 1872 avec Marie Cocault. 

La descendance de celle ci fondue dans la famille Bréhinier est présente à Trouvra

*** Ou Guitté

 

 

 

                                                      

 

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