LE
TELESCOPE
Un
passionné d’astronomie Samuel Haguet, aidé de quelques amis a aménagé
au cours de l’année 1993 un télescope. Lors
de la nuit des étoiles, les amateurs d’astres et de comètes s’y
donnent rendez-vous.
Septembre
1993
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L’ASTRONOMIE
Dès
les temps les plus reculés, l'homme s'intéressa au ciel, sans doute
par crainte des phénomènes météorologiques et astronomiques (orages,
éclipses, comètes).
Les
mouvements du Soleil et de la Lune l'aidèrent à se repérer dans le
temps, tandis que les étoiles l'informèrent des époques favorables
aux moissons. Puis les voyageurs, et en particulier les navigateurs,
apprirent à s'orienter en observant les astres.
L'astronomie
dans ses débuts fut étroitement liée à l'astrologie : les peuples
associaient les astres à des divinités dont il fallait s'assurer la
bienveillance. C'est pourquoi les premiers astronomes, en particulier
les astronomes égyptiens et babyloniens, furent avant tout motivés par
leurs croyances religieuses.
L'histoire
de l'astronomie connut un tournant important au XVIe siècle grâce aux
apports de l'astronome polonais Nicolas Copernic. Dans son traité
intitulé De revolutionibus orbium coelestium libri VI (1543), il
critiqua le modèle géocentrique de Ptolémée et montra que les
mouvements des planètes peuvent s'expliquer par un système héliocentrique.
En fait, la théorie copernicienne était seulement une réorganisation
des orbites planétaires imaginées par Ptolémée.
On
prêta peu d'attention au système copernicien, jusqu'à ce que Galilée
découvrît des preuves pour le corroborer. Il construisit en 1609 une
petite lunette astronomique, avec laquelle il découvrit les phases de Vénus
et l'existence de satellites tournant autour de Jupiter. Convaincu que
certains corps ne tournent pas autour de la Terre, Galilée soutint
bientôt le système de Copernic. Il fut dénoncé par l'Église comme hérétique
et dut désavouer ses convictions et ses écrits.
Après
Newton, l'astronomie se ramifia dans plusieurs directions. Grâce à la
loi de la gravitation, le vieux problème du mouvement des planètes fut
réétudié dans le cadre nouveau de la mécanique céleste. En
perfectionnant les télescopes, on put examiner avec précision la
morphologie des planètes, découvrir de nouvelles étoiles et mesurer
des distances stellaires.
En
1814, le physicien allemand Joseph von Fraunhofer inventa le
spectroscope, qui révéla que chaque élément chimique possède un
ensemble de raies spectrales qui lui est propre. Grâce à cet
instrument, on put obtenir des renseignements sur la composition
chimique des astres et sur leur vitesse de déplacement (voir
Spectroscopie). Les analyses des spectres des planètes et des étoiles
montrèrent que ces astres sont composés d'éléments chimiques connus
sur Terre. Elles fournirent également des informations sur la température
et l'indice de pesanteur à la surface des astres.
Au
cours du XXe siècle, on construisit des télescopes de plus en plus
grands. Grâce à ces instruments, on put mettre en évidence de vastes
ensembles d'étoiles, appelés galaxies, ainsi que des amas de galaxies.
Dans la seconde moitié du XXe siècle, les progrès de la physique
permirent de créer une nouvelle famille d'instruments astronomiques,
dont certains furent placés sur des satellites en orbite autour de la
Terre. Ces instruments sont sensibles à une gamme étendue de longueurs
d'onde et peuvent déceler les rayons gamma, les rayons X, les
radiations ultraviolettes et infrarouges, ainsi que les rayonnements
radioélectriques.
Aujourd'hui,
les astronomes étudient non seulement les planètes, les étoiles et
les galaxies, mais aussi les plasmas (gaz ionisés), les nuages de matière
interstellaire où se forment les nouvelles étoiles, les
grains de poussière interstellaire, les trous noirs, ou encore le
rayonnement cosmologique, vestige du Big Bang, qui pourrait fournir des
renseignements précieux sur la formation de l'Univers.
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LE BIG BANG
La
théorie du Big-bang, majoritairement acceptée par les cosmologistes
contemporains, est devenue le model standard de l'évolution de
l'Univers. Dans toutes les religions du monde, c'est dieu (peu
importe son nom) qui a donner naissance à notre Univers...
Pour
les esprits plus terre à terre qui ont besoin d'explications
rationnelles, le big-bang est à l'heure actuelle le model qui semble le
plus fiable.
Certes,
il n'existe aucune certitude quant à la véracité de cette théorie,
et une découverte physique ou cosmologique pourrait entièrement la réduire
à néant, mais son déroulement tel que le croit la plupart des
chercheurs s'appuie sur de solides observations et de solides petites
preuves.
Il
y a 15 milliards d'années environ, tout notre univers était condensé
dans un minuscule point d'une densité inouïe; un point a peine plus
gros qu'un dé à coudre. La température y était inimaginable:
plusieurs milliards de milliards de milliards de degrés. Et tout à
coup, en quelques fractions de seconde, une gigantesque explosion
transforme toute cette énergie en matière.
Sous
l'effet de l'explosion, la matière commence à se disperser, à s'éloigner
du point initial. C'est l'expansion de l'Univers...
Voici
donc, en quelques mots, ce qu'est le Big-bang: la naissance de notre
Univers à partir d'une explosion initiale.
Cependant,
tout ne s'est pas créé en une semaine!!
Voici
donc les principales étapes de la création de notre Univers, dont le
Big-bang est le point de départ, le point de référence de l'espace et
du temps.
Le
Big-bang marque l'instant zéro de l'Univers; un univers qui n'a alors
rien en commun avec celui que nous connaissons aujourd'hui: la densité
y est infinie, et la température supérieure à mille milliards de degrés.
Cette explosion initiale se serait produite il y à environ 15 milliards
d'années.
Cette
période, incroyablement courte, s'appelle " temps de
Planck". Tout ce qui se passe durant cette période est un
mystère total. En effet, cet intervalle de temps est, selon la physique
quantique, le plus petit possible. De la même manière, la distance de
Planck ( 10-35 m ), semble être la plus petite distance
accessible à notre physique.
Ainsi,
nul ne sait encore très bien à quoi pouvait bien ressembler notre
univers à une telle échelle de Planck.
La
difficulté apparaît dès que l'on met en rapport un temps aussi
minuscule que 10-43 seconde avec la colossale énergie de
l'univers, concentrée, à l'époque, dans un volume aussi infime. Il
est cependant supposé, qu'à cette époque, la matière n'existait pas:
l'Univers était composé du vide quantique.
Qu'est-ce
que ce vide quantique? Personne n'est actuellement capable de répondre
à une telle question, alors, si vous avez la réponse, n'hésitez pas
à m'en faire part!!
D'après
les théories physiques, l'espace et le temps n'apparaissent réellement
qu'à l'issue de ce temps de Planck. L'univers est alors soumis à
une température de 1032K ( appelée température de
Planck).
Il
semblerait également qu'à cet instant, toutes les forces
d'interaction (gravité, force nucléaire forte, force nucléaire
faible, force électromagnétique) étaient unifiées.
La
seule force qui régnait alors était la Superforce, appelée
aussi gravité quantique. Elle unifiait alors les quatre forces
d'interaction énumérées précédemment (cf. tableau
ci-contre).
Chacune
des quatre forces étant associée à une famille de particules, la
grande unification peut donc également être réalisée en unifiant
toutes les particules élémentaires en une seule: c'est la théorie des
supercordes et de la supersymétrie.
Cette
très hypothétique Superforce unifierait donc toutes les particules
connues (plus d'autres inconnues) en faisant appel à deux autres théories:
la supersymétrie et la théorie des supercordes.
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Une
galaxie avec ses milliers d’étoiles
Le
système solaire
De
gauche à droite notre étoile :
le
Soleil et ses planètes : Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter,
Saturne Uranus, Neptune et Pluton et depuis peu une dixième planète découverte
le 28 novembre 2003: Sedna, En août 2006 une commission internationale
décide d’exclure des planètes.
Localisation
de la planète Sedna du nom d'une déesse des océans.
L'objet
se situe en bordure extrême du Système solaire, à 43 UA (Unités
Astronomiques) du Soleil, soit 43 fois la distance moyenne Terre-Soleil,
soit 6,432 milliards de km, au-delà de l'orbite de Neptune.
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