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Lexique historique de la France d’Ancien Régime

jeudi 22 mai 2008, par JCLB
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Ce lexique, consacré à la France d’Ancien Régime, n’est pas une encyclopédie. Sa taille et sa conception lui interdisent cette prétention.


Lexique historique de la France d'Ancien Régime Les auteurs se sont donc bornés à définir, en quelques phrases, des notions essentielles afin de faciliter l’approche, par les étudiants, d’un monde si différent de celui dans lequel ils vivent.
A son gré, chaque lecteur pourra déceler des lacunes : c’est le sort réservé, par leur nature même, à ce type d’ouvrage.
A quelques exceptions près, Guy CABOURDIN s’est chargé des domaines institutionnel, démographique, économique et social ; Georges VIARD, des « entrées » relatives à la religion, l’art, la civilisation et les provinces.

Ouvert aux plus récentes problématiques de l’histoire, ce lexique, de consultation facile, devrait répondre aux questions de tout lecteur à la recherche d’une documentation de base sur la France d’Ancien Régime. Il devrait en particulier constituer un outil de travail privilégié pour les étudiants d’histoire et de lettres et, dans le cadre du travail indépendant, pour les lycéens.

Mais, c’est aussi un excellent outil de vulgarisation pour tous ceux qui manipulent des textes datant de l’Ancien-Régime. À titre d’exemple, vous trouverez ci-dessous la notice concernant le terme "Fabrique" ; dans ce texte, tous les mots en gras font l’objet d’une aure notice.

Fabrique
Le terme désigne à la fois le temporel d’une paroisse, c’est-à-dire ses biens et ses revenus, et l’organisme chargé de le gérer.
Celui-ci est constitué d’une ou de plusieurs personnes, généralement élues par les paroissiens : simple procureur fabricien dans les paroisses rurales, corps de marguilliers et fabriciens dans les paroisses urbaines.
Les biens de la fabrique, considérés comme biens d’Église, sont inaliénables.
Ils sont constitués de « biens extérieurs », maisons, terres affermées, cens en argent ou en nature, rentes, provenant le plus souvent de donations anciennes, et de « biens intérieurs », casuel, quêtes et offrandes, location des bancs, prix fixé pour l’utilisation des cloches, tentures et ornements.
Plus ou moins importants selon les paroisses, ces revenus servent à entretenir en partie les églises et à couvrir les frais du culte.
Les comptes de fabrique, longtemps fort négligés, sont surveillés de plus en plus rigoureusement depuis la fin du XVIIe siècle par les représentants de l’administration diocésaine au cours de leurs visites.
Le gouvernement royal s’en préoccupe également et multiplie les règlements à la fin du XVIIIe siècle (une quinzaine entre 1750 et 1770).
Les contestations sur les comptes rendus par les fabriciens se règlent devant les tribunaux royaux.


Cet ouvrage est paru aux Éditions Armand Colin en 1990.


Les ouvrages consultables à la bibliothèque du Centre Généalogique des Côtes-d’Armor





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