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Résumés des articles du bulletin de liaison n°52
 

52 / 1 - COMMENT NAPOLÉON FIT MARIER 45 MILITAIRES DANS LES CÔTES D'ARMOR.

Le 25 Mars 1810, à Compiègne, l'Empereur prépare son futur mariage avec l'Archiduchesse Marie-Louise, à cette occasion il prend un décret pour que " Des actes d'indulgence et de bienveillance " marquent cette heureuse période. Le titre IV décide le mariage de 6000 militaires en retraite et ayant au moins une campagne (chacun sera doté de 600 fr, mais de 1200 fr pour ceux résidant à Paris).

Les heureux élus sont désignés par les autorités locales compétentes, ainsi 45 costarmoricains sont choisis.

Didier DUDAL nous donne leurs coordonnées, par arrondissements, ainsi que celles des heureuses élues.

52 / 2 - CHANGER SON NOM EN FRANCE .

Cet article est publié avec l'aimable autorisation du rédacteur en chef de l'Institut National d'Études Démographiques / INED (" Population et Société " n° 367 Avril 2001).

Toute personne ayant un intérêt légitime peut demander à changer de Nom.

Depuis 1995 les demandes annuelles sont de l'ordre de 1200 à 1340, parmi celles-ci on relève :

  • Noms ridicules (21% des demandes).

  • Désir de francisation (44% des demandes)

Ces motifs étant considérés, par la jurisprudence du Conseil d'État, comme légitimes ils sont satisfaits dans 90 % des cas.

Les autres motifs (refus du nom du père, relèvement d'un nom illustre . . . ) passent difficilement la barre.

52 / 3 - ÉMIGRATION D'ANCÊTRES GASCONS EN PAYS BRETON PAR UNE FAMILLE BIEN MOUVEMENTÉE.

Claudine MORVAN a vécu une aventure généalogique comme beaucoup aimeraient en vivre !

Tout commence à Guingamp, lorsque notre amie découvre la rue " Paul BIZOS ". Nom rare, nom originaire du Gers, nom dont Claudine descend.

La piste est remontée et l'on découvre que ce sont les évènements révolutionnaires de Vic-Fezensac (mars 1789) qui ont conduit ses ancêtres à s'expatrier pour la Bretagne, clin d'œil du destin, Claudine a épousé un costarmoricain !

52 / 4 - MÉMORABLE COMBAT DE SAINT-CAST EN L'AN 1758.

Relation du débarquement, à St Briac, le 04 Septembre 1758, de 8000 anglais (dont 200 cavaliers) jusqu'à leur rembarquement dans l'anse de St- Cast, le 11 Septembre, sous la pression de l'armée française (forte de 8 à 9000 hommes).

Jean-Luc TESSIER se demande, à juste titre, ce qui se serait passé si les français avaient attaqué le 10 au soir . . .

52 / 5 - MEUNIERS DU TRÉGOROIS, DU GOËLO ET DE LA BAIE DE ST BRIEUC AUX 17, 18 ET 19 ème SIÈCLE, MES ANCÊTRES.

Les meuniers avaient-ils tous les défauts que la rumeur publique et les chansons leur prêtent ?

À travers la vie de ses ancêtres, Danièle PERRAULT, nous montre, preuves à l'appui, que le meunier était un homme comme les autres. Avec ses faiblesses et ses qualités il affrontait un métier dur, dans une société en évolution qui fera disparaître cette profession, comme bien d'autres d'ailleurs.

Bernard RAYMOND