53 / 1 - BALEINIERS BRETONS AU XIX° SIÈCLE.

Louis LACROIX, dans son livre " Les derniers baleiniers français ", nous rappelle qu'au 19 ème siècle toute l'Europe arme " à la baleine).

En France : Bordeaux, le Havre.

En Bretagne : Nantes (et Paimboeuf) et Saint Malo.

Nos ancêtres, marins bretons, ont participé à cette épopée. Jeannine N. BLONCE nous fait découvrir ces bateaux, les hommes qui y ont embarqué, de Nantes et de St Malo, et leurs aventures.
(à suivre . . .)

53 / 2 - HISTOIRE DU PETIT ECHO DE LA MODE.

À Châtelaudren, à la sortie de l'étang, une imprimerie a été érigée sur les remparts de l'ancienne forteresse. Didier DUDAL nous fait revivre un épisode de l'aventure de la presse écrite française qui a eu ces murs pour témoins.

La rencontre, dans les années 1880, de Charles Albert HUON de PÉNANSTER, jeune sénateur, et de deux revues en difficultés financières ( La Mode Française, née en 1878 et Le Petit Journal de la Mode, né, lui, en 1879) donnera naissance à cette aventure.

L'idée est d'apporter aux mères de famille une revue leur permettant de tenir la maison et d'accompagner les enfants dans leurs études.

En 1887, " Le Petit Journal ", devenu " Le Petit Echo de la Mode " lance un feuilleton détachable, puis c'est le patron en encart qui permet de réaliser soi-même un vêtement.

Le succès est au rendez-vous, il faut s'agrandir encore et en 1922 c'est Châtelaudren.

Octobre 1968, c'est l'arrivée de la publicité à la Télévision, et à terme, un coup dur qui scellera le destin de l'imprimerie de Châtelaudren.

( à suivre . . . )

53 / 3 - LES MAISONS DES TOILIERS.

Du XVI° au XVIII° siècle, le commerce de la toile de lin donne prospérité à ce qui sera le sud des Côtes d'Armor.

Cette aisance permet la naissance de belles maisons dont beaucoup subsistent aujourd'hui. Monique JÉZÉQUEL nous emmène à leur rencontre du Quillio à Allineuc, d'Uzel à Moncontour, de Quintin à la région de Loudéac.

C'est un circuit à retenir pour de prochaines vacances.

53 / 4 - UNE ROUTE QUI RETISSE L'HISTOIRE DU LIN.

Au delà des " maisons des Toiliers " (cf. 53/3), Bernard RICHARD nous informe des projets en cours et destinés à rappeler ce que le lin a fait vivre, pendant trois siècle, au Pays de Loudéac. 
Quatre projets dont il faut suivre la mise en place pour ne pas rater leurs ouvertures au public.

• A Uzel : un atelier-musée.

• A Saint Thélo : un centre du patrimoine architectural de la toile.

• A Quintin : réaménagement et ouverture au public de maisons de tisserands.

• A Loudéac : important musée dédié au lin et à ses utilisations.

53 / 5 - UNE VEDETTE DES INVENTAIRES APRÈS DÉCÈS : LE COCHON.

Le cochon membre de la famille ?

En tout cas, comme le rappelle Jean LE TALLEC, il est présent dans la plus humble des chaumières comme dans les maisons les plus opulentes. Il commence sa vie, libre et vagabond dans son domaine puis il passe au rang de " cochon gras ", à cette étape plus de liberté et enfin c'est le triste dénouement, que tout le monde attend (sauf lui . . .) avec un cérémonial immuable accompagné de fête et de la traditionnelle distribution de viande fraîche aux voisins et amis .

53 / 6 - L'AGONIE DE LA " SÉMILLANTE "

C'est la guerre de Crimée.

Le 14 février 1855, la Sémillante quitte le port de Toulon avec, à bord, 600 soldats de renfort.

Le temps est exécrable, le 16, la Sémillante s'abîme sur les rochers au large de la Sardaigne et sombre corps et biens près de l'îlot de Vezzi. C'est l'occasion, pour Alphonse DAUDET, d'écrire un très beau texte, et pour Henri THOMAS de nous le rappeler en évoquant aussi la mémoire de François LOUAY de Binic, marin de troisième classe sur cette frégate.