Agriculture suite

                                                                                                                         

                                                                                                      


Au cours des XVI et XVIIème siècle, la situation s’améliore un peu.

Pour les travaux des champs, les plus aisés utlisent les bœufs. Les céréales  cultivées sont le froment, le seigle, l’avoine, le mil et le sarrasin. On se nourrit alors essentiellement de bouillies bien qu’il y ait quelques vaches, des moutons, des porcs et des volailles.

Pourtant, jusqu ‘au XVIIIème siècle, la disette fait des ravages, malgré la mise en valeur tardive de landes.

À partir du milieu du XVIIIe siècle, les éleveurs ont combiné diverses méthodes de sélection avec des croisements dans la lignée ou hors de la lignée. Pour fixer ou renforcer un trait particulier, un troupeau est subdivisé en petits groupes qui sont croisés de façon intensive pendant plusieurs générations. Pour accroître la vigueur et éviter l'accumulation de traits indésirables, les individus de ces lignées endogames sont alors croisés avec les autres lignées. Le croisement hors de la lignée présente également l'avantage d'augmenter la variabilité et de produire de nouvelles combinaisons de traits.

Au XXe siècle, les croisements dans et hors de la lignée sont de plus en plus fréquemment effectués par insémination artificielle depuis que des méthodes de congélation et de stockage du sperme ont été mises au point. . Ce n’est d’ailleurs que dans la seconde partie du XIXème siècle qu’une véritable politique agricole va  être mise en place.

Dans la moitié du XIXè siècle, sur une superficie totale de 4324 hectares, Sévvignac  compte 2718 hectares de sous-terres labourables, 394  sous prés et pâtures, 91 sous-bois, 63 sous vergers et  jardins, 838 sous landes et terres incultes et sept étang. Son revenu cadastral est de 23,683 fc. Et son revenu vrai est de 118,149 fc.. La commune renferme alors (en 1854) 767 maisons.  

 

En 1912, l’encyclopédie agricole édite un ouvrage à l’intention des agriculteurs un manuel indispensable.   

Outre des instructions sur la reproduction des plantes, des conseils sont prodigués sur l’amélioration du sol, sur l’emploi des engrais chimiques, et l’hygiène des animaux.  Nombre de fermes vivaient encore en autarcie, et disposaient du stricte nécessaire pour vivre : pain cuit au four du village, beurre pétri dans la barrate, volaille, porc*** (lard-saucisse et charcuterie), cidre constituant avec la galette l’essentiel de la nourriture de base.

 

 

Le pressoir  (ici à Broons)

 

L’apparition de la mécanisation vers la fin des années 1950  apportera un grand réconfort, sans pour autant bouleverser les habitudes ancestrales. 

 Ainsi, les longues soirées d’hiver étaient consacrées à la vannerie, au tressage de cordes, à l’élagage des chênes… 

La saison des foins et des moissons, mais aussi  la récolte des pommes de terre ou des betteraves fourragères ainsi que l’entretien des talus employait une main d’œuvre à bon marché, cependant une certaine sérénité régnait alors dans les campagnes malgré le grand dénuement de certain. 

Le travail de récolte, fondamental puisque une année d’efforts peut être ruinée ou récompensée, a connu la même évolution : récolte manuelle nécessitant des équipes nombreuses employées de façon temporaire, machines à traction animale comme la moissonneuse-lieuse, machines à traction mécanique, puis automotrices (comme la moissonneuse-batteuse). La contrepartie de cette mécanisation est la nécessité de confier de grandes surfaces à ces machines, qui ne travaillent qu’une petite partie de l’année, pour en amortir le coût. 

La plus petite moissonneuse-batteuse, par exemple, équivaut, en coût, à dix ou quinze automobiles particulières. Pour la rentabiliser, il faut soit de très grandes exploitations agricoles, soit une utilisation collective : petite exploitation cliente d’une entreprise spécialisée ou adhérente d’une coopérative d’utilisation de matériel agricole (CUMA). 

En outre, les agriculteurs ont fréquemment créé des coopératives pour prendre eux-mêmes en charge la commercialisation de leurs productions, brutes ou transformées.

 

Scènes de battage à l’ancienne à Pengly
 

Les adhérents se réunissent sous une enseigne commune, constituant ainsi un réseau permettant de fidéliser la clientèle, et fondent une centrale d’achat grâce à laquelle ils peuvent obtenir des fournisseurs des conditions plus avantageuses. 

L’association pour la constitution d’une centrale d’achats est également à la base des coopératives de consommateurs : en échange des parts sociales qu’ils souscrivent, ceux-ci profitent de prix réduits par la négociation collective auprès des fournisseurs et perçoivent des ristournes en proportion de leurs achats. 

L’augmentation de la surface moyenne des exploitations agricoles a des conséquences sur la manière dont les exploitations sont gérées. Le métayage a tendance à s’effacer devant le fermage, qui le plus souvent s’exerce au sein de structures communes, grâce notamment aux GAEC (Groupements agricoles d’exploitation en commun) institués par la loi du 8 août 1962.

La fin des années soixante verra la disparition des petites fermes, mais aussi le remembrement de nos campagnes. 

Place au modernisme et au productivisme

 

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