Agriculture

                                                                                                                         

                                                                                                      


              

Les premiers  hommes de type néandertalien apparurent  il y a près de 8000 ans avant notre ère, à l’aube du quaternaire (voir dossier X Mementü).Essentiellement concentrés le long du littoral et dans les îles, ces hommes vivaient de coquillages. L’agriculture apparut en Mésopotamie dans la plaine arrosée par le Tigre & l’Euphrate voici 10 000 ans, après avoir  rayonné en Chine et autour du bassin méditerranéen, peu à peu cette pratique gagna nos contrées près de 6. 000 ans plus tard, période connue sous le nom de Néolithique. 

Tout naturellement les peuplades vivant le long du littoral, profitèrent d’un réchauffement climatique afin de remonter à bord de pirogues en  pin,  les cours de la Rance et de l’Arguenon,  et dressèrent des tentes faites de peaux de bêtes aux abords des rivières.  Ils furent les premiers à défricher les espaces boisés, et dans les clairières ainsi obtenues, ils  semèrent fêves et petits pois. 

Ce sont eux qui entreprirent la domestication de bœufs de petite taille. On a retrouvé des outils de cette période : la faucille néolithique peut adopter diverses formes selon les périodes et les cultures: à laine oblique, à lame unique et partie du manche recourbé pour gerber, à plusieurs lames formant une partie active denticulée. Le couteau à moissonner est généralement à lame unique inséré dans un manche court 

D'après les études tracéologiques, la faucille semble servir à couper les céréales à la base des tiges, alors que le couteau à moissonner interviendrait pour couper seulement les épis, par exemple pour la récolte de l'orge à grains nus et du millet . Les battages des céréales et de certaines légumineuses étaient réalisés à l'aide de fléaux, semblables à ceux que l'on connaissait il y a encore peu. De tels outils furent trouvés dans certains sites lacustres suisses.

 

 

 

 

Les Gaulois étaient  de parfaits paysans, ils furent parmi les premiers à dompter les chevaux utiles au combat,  ils appréciaient le cochon tant sous forme de grillade de viande bouillie que de charcuterie, ils consommaient aussi le miel et cultivaient le froment.    

Ils connaissaient  l’usage de la fourche, et de  la moissonneuse –celle-ci était  actionnée par des bêtes de somme, ils firent de  la Gaule un véritable grenier à blé, il n’est donc pas pas étonnant que celà suscita autant la convoitise de Rome. Une multitude de nos localités situées dans les bassins de la Rance et de l’Arguenon (dont la terminaison est en ac) devinrent des domaines procurant le nécessaire aux besoins de cité comme Fanvm Martis –Corseul. 

 Aux premiers siècle de notre ère, des vétérans romains donnèrent à ces domaines le nom que nous leur connaissons aujourd’hui Sabinius : Sévignac ;  Rullius : Rouillac ;  Irius : Eréac… 

Une importante croissance démographique à l’époque féodale, fut à l’origine de nouveaux défrichements bien souvent entrepris sous la conduite de religieux –ici à Sévignac les moines de Boquen, et bientôt un paysage fait de bocages et de champagnes vit jour. Des hameaux  émergèrent  au centre de ces terrains gagnés sur l’espace boisé,  entre la moitié du XI & XIIème siècle, les seigneurs  et les ecclésiastiques incitèrent les paysans à défricher afin d’augmenter leur production agricole, et c’est vers le XIIIème siècle que ces intenses travaux s’achevèrent.

 

 

 

 

 

Les moines de Boquen détenaient à Sévignac quatre prés, ils prélevaient des dîmes sur du petit bétail,  la laine, le lin et le grain. Ce serait toutefois erroné de penser que les religieux furent les seuls à  pratiquer les défrichements, bien souvent les premiers exploitants des parcellaires laissèrent leur identité jointe au domaine mis en valeur (Ville-es-Jouhiers, Ville-Marie…). 

L’araire apparu au cours de cette période de  défrichements, sorte de charrue de bois dépourvue de roues, ces outils creusaient les sillons sans toutefois détourner la terre. Un peu plus tard apparu la charrue. La herse, la houe et la faucille étaient aussi utilisées. La plupart des paysans travaillent sur la terre des seigneurs et sont locataires de parcelles –tenures. Hommes libres, leurs parents ou leurs aïeux se sont engagés par un bail, mais en réalité beaucoup restent sous cette condition par besoin de sécurité.

 Au moyen-âge, on pratique la polyculture de céréales : seigle, blé, avoine, orge, millets, à cela s’ajoute quelques légumineuses fêves, pois, lentilles.  On élève alors principalement le porc.

 

 

 

 

Les saisons rythment  la vie paysanne : en hiver, le sol est au repos, alors diverses tâches occupent les hommes,  ceux-ci fabriquent de nouveaux outils ; au printemps,  c’est le moment des labours et des semailles, mais aussi la taille de la vigne, que l’on cultive même sous nos latitudes ;  l’été arrive avec la coupe du foin et la moissson ;    et en automne, de nouveau la terre est travaillée afin de recevoir les semailles qui germeront au printemps.  

Les corvées font partie des devoirs auxquels doivent se plier les  paysans, comme  curer les fossés, empierrer les chemins , rentrer le bois ou le fourrage. Ils sont également soumis au droit de banalité, du fait d’utiliser le pressoir, le four ou le moulin du seigneur.

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