La Métairie du Bourg

                                                                                                                         

                                                                                                      


 

-latin : medietas

(Moitié-  exploitation agricole donnée en contrat)

 

A la sortie du bourg, en empruntant la direction Pembroc, à gauche on observera  une longère orientée au midi, c’est la métairie du bourg, qui a donné à la rue son nom.

Un acte émanant de la seigneurie de Beaumanoir Limoëlan daté du 18 septembre 1779 mentionne  une transaction qui s’opéra au bourg :

« honorable garçon Laurent Paulmier demeurant à Trouvra, paroisse de Sévignac, évêché de Saint Malo, lequel à ce jour avec garantie rendue et transporté en propriété à honorable home Jacques Gesret demeurant à la Métairie du  bourg, dite paroisse dudit évêché, acquérir cy présent et acceptant savoir est : une maison sytuée au bourg de Sévignac appelée la Chambre Méliard, couverte d’ardoise avec une quantité de courtil au derrière, contenant deux vergées et un quart de port en son endroit et les pignons mitoyens avec droit  au four et le puis en entier, joignant par devant à la rue, des deux bouts et côté  à Pierre Berhault, du bout d’à bas à terre de Mathurin Derouillac et femme. »

(À l’angle de la Métairie du bourg : un tirant sculpté)

 

 

Un certain Jean Claude Gesret naquit le 9 avril 1776 à Rougeul de l’union de Claude et de Françoise Guitton,  après son mariage avec Julienne Lecollinet de la Ville-es-Blancs,  il s’établit avec celle-ci successivement  à Rougeul, le Chauchix, La Grange aux Moines, et enfin à La Métairie du boug. Les Gesret  se succédèrent en ce lieu durant quatre générations.

La métairie du bourg appartenait aux de Carné de la Ville-es-Blancs, Marguerite Gesret veuve de leur métayer François Réhel quitta la Ville-es-Blancs avec ses jeunes enfants pour s’établir à la Métairie du bourg que son fils acheta par la suite.

 

On peut supposer que lors de la démolition de l’église, le maire d’alors : Henri de Carné effectua des travaux dans les bâtiments, en y insérant notamment le tirant sculpté visible à l’angle de la longère.  

 

porte ogivale de l'ancienne église

sur les arrières de la Métairie du bourg

 

 

Familles présentes à la Métairie du bourg :

-Deréac      1720-1730

-Guitton     1720-1730

-Letexier 1720-1760

-Durand     1730-1740 (Métairie Neuve du bourg)

-Gesret       1750-XXème s.

-Davy         1760-1770

-Hamonic 1780-1790

-Lecollinet 1820-1830

-Réhel         XXème s. & XXIème s.

-Onffray XXème & XXIème s.

 

 

 

La famille Gesret :

 

Nous avons vu à l’article des Touchelles comment Mathurin Gesret, l’un des fils de Julien Gesret et Marie Huet vint s’établir à la Métairie du Bourg avec son épouse Françoise Hamonic. C’est  Jean Gesret né à la Métairie du bourg en 1790 qui en épousant Marie Gesret de Nancollet fut à l’origine de cette branche.

 

La Métairie du bourg

 

LE PONT DE MELAGOUET

Anecdote :

En  quittant le bourg, poursuivant notre route vers Pembroc, nous passerons sur le Pont de « Milaoué »  enjambant la rivière Rosaie. Marguerite et Marie-Louise Gesret dont la grand-mère Marie-Louise Davy tenait un café au bourg, étaient en train de garder les vaches quand elles entendirent ce 3 août 1914 retentir le tocsin au bourg signifiant la guerre.

Agées respectivement de 15 et de 11 ans, elles prirent peur et se réfugièrent sous le pont, pensant naïvement que les allemands allaient faire irruption dans l’immédiat. 

 

La Rosaie à Milaoué en été

La lagune de Sévignac se trouve non loin de l’endroit.

La Rosaie à Milaoué en hiver

 

                                                                                          

 

 

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