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La
mairie
Latin :
major
(Plus
grand)
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[ Les Maires de Sévignac ] |
Sur
ce cliché on aperçoit au second plan l’ancienne mairie en
construction |
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LA FETE DU
BICENTENAIRE
Une
fête conviviale fut organisée au terrain des sports à l’occasion du
bicentenaire de la révolution, le bourg s’était paré de lampions et
de guirlandes. Et quelques jours plus tard, un platane pourpre était
planté en présence des élus et d’une partie de la population. A cette
occasion fut tiré le feu d’artifice qui est à présent réalisé à
Rochereuil.
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Fêtes
du Bicentenaire |
L’arbre
du Bicentenaire est planté devant la mairie d’alors. |
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On reconnaît
quelques personnes :
Marcel Henry du Carouge, Lisianne Chevalier du bourg, Odette Chauvel du
bourg …
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Léon
Ruellan du Bois de la Touche ici en conversation avec Pierre Auffray de
Badouard
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La
partie gauche située à l’étage de la mairie
fut destinée à
l’enseignement. En 1865, le conseil municipal avait en vain demandé
la construction d’une école à Sévignac, 27 garçons étaient
scolarisés et 49 filles. Quand le
décret rendant l’école
obligatoire fut promulgué ce 28 mars 1882, le maire Henri de Carné récidiva
auprès de la préfecture, l’autorisation de faire construire un bâtiment,
mais ce fut peine perdue. Pourtant le maire craignait de ne pouvoir répondre
à la demande. –un temps, il fut envisagé de construire une école
place du cimetière St-Eloy.
Il
avait raison puisque 230 élèves se présentèrent pour venir en
classe. Monsieur Pacifique
Faruel, instituteur
était en place à Sévignac en 1886. Certes les filles
disposaient de l’école des jardins ouverte deux ans plus tôt, mais
cela ne résolvait pas le problème. Faute de mieux, c’est à l’étage
de la mairie que l’on ouvrit la classe.
Pour s’y rendre, les enfants devaient traverser le couloir de
la mairie au fond duquel se trouvait l’escalier menant à l’étage.
Cette situation perdura jusqu’en 1900.
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La
partie de droite de la première mairie,
ainsi que nous l’avons vu,
portait l’enseigne
POSTE
TELEGRAPHE TELEPHONE |
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Le 5 mai 1965, il est
procédé au départ en retraite du facteur de Sévignac : monsieur
Albert Rouvrais entouré ici de son épouse et de ses collègues de
travail
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Depuis
le premier mai, le sous secrétaire d’Etat aux postes et télégraphe
a fixé la mise en activité du poste de facteur receveur créé à
Sévignac,
le 2 mai 1909 c’est monsieur Bourmault facteur receveur qui fut nommé
à Sévignac. Les facteurs ruraux étant messieurs Hamonic & Mallet.
La famille du receveur logeait à l’étage au dessus des bâtiments de
la poste. Le téléphone fut ouvert au publique
le 15 septembre 1909, la taxe étant de 0, 85 francs applicable
entre le réseau et les localités de Broons, Caulnes, Plumaugat,
St-Jouan & Yvignac
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C’est
en janvier 2004 qu’a été inaugurée la nouvelle mairie de Sévignac
sise
au n° 5 de la rue des Ecoliers
Etaient
présents : monsieur Yvon Berhault, maire et les membres du Conseil
municipal, ainsi que l’ensemble des maires du canton, dont monsieur
Lamarche de Broons, conseiller général et monsieur Jérôme Lebreton
de Trédias, président de la communauté des communes du Pays
du-Guesclin, le député monsieur Gaubert, le sénateur monsieur Le Cam,
le maire de Dinan monsieur Benoît, monsieur Régnault, monsieur le
sous-préfet de Dinan, ainsi que la préfète des Côtes d’Armor.
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La
nouvelle mairie inaugurée en janvier 2004
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Aux abords de la mairie |
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LES
PATRONYMES
À partir du XIIe siècle
apparaît le patronyme (ou nom de famille), d’abord dans les grandes
familles aristocratiques, puis dans les autres groupes de la société.
Désormais, comme aujourd’hui, un individu est désigné par un prénom
— marque d’identité individuelle — et par un nom qui indique
l’appartenance à une famille. Ce patronyme peut être construit à
partir d’une spécificité ou infirmité physique d’un individu (Le
Borgne, Lenoir,.), à partir d’un surnom (Béchard,) ou à partir du
lieu (comme Desbois, Rouvrais,
de Launay), d’un ancien
prénom (Marie –de Hamon, Davy, Géffroy, Auffray, Gauvain, Eon,
Aubert, Renault, Bertheu, Berhault
& Biard -prénom d’origine
germanique), d’une localité
(Desriac, Derouillac, Lescouët, Devrand), d’un métier (Bouvier,
Bedel, Lohier), ou attaché à quelqu’un exerçant telle fonction
(Lemoine, Labbé, aux Sceaux) d’un peuple (Lebret, Langlais, Lenormand,
Legac –Gall signifie Français
en breton)
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LES REGISTRES
Les techniques sont liées aux
sources de l’historien démographe. Il n’y a pas eu, avant les
grandes ordonnances prises par François Ier en 1539 (ordonnance de
Villers-Cotterêts), de politique de recensement systématique.
Les registres paroissiaux —
recensant les baptêmes, les mariages et les sépultures — constituent
une source de choix, longtemps ignorée, qui donne une base quantitative
aux démographes et permet d’étudier les familles : la méthode définie
par Pierre Goubert dans les années cinquante consiste à rassembler
tous les documents relatifs à un mariage, ainsi qu’aux descendants et
aux ascendants. On peut alors en tirer des éléments fondés, comme la
fréquence des conceptions prénuptiales et hors mariage ou le taux de fécondité
par groupe d’âge, analyses qui permettent de prendre la mesure de
comportements sociaux et de phénomènes biologiques. L’ordonnance de
Villers-Cotterêts, texte promulgué en août 1539, par lequel François
Ier obligeait, entre autres, à publier les actes officiels en français
et non en latin.
L'ordonnance de
Villers-Cotterêts fut une étape décisive dans la construction de l'État
monarchique français. Elle comprenait 192 articles dont les sujets étaient
très variés : certains portaient sur les limites de la justice ecclésiastique,
d'autres sur la tenue des comptes des paroisses ; le plus célèbre
instituait l'utilisation du français pour tous les actes officiels.
Cette ordonnance résultait
d'une position de force acquise par le roi vis-à-vis de la papauté :
le concordat signé à Bologne, en 1516, lui assurait un très large
contrôle sur l'épiscopat, dont il proposait les candidats à
l'investiture pontificale. Les évêques français devinrent ainsi, au
moins partiellement, des relais de l'autorité royale, ce que traduisent
les articles concernant le for (la justice) ecclésiastique et la
limitation de son ressort.
À l'échelle paroissiale, la
transformation du clergé en agent du recensement montrait aussi un
souci systématique d'efficacité, puisque les tentatives effectuées
par les agents commis par le roi se heurtaient régulièrement à la
fraude. L'ordonnance évoquait, en effet, une initiative prise dès le début
du XVe siècle par les différents évêques : charger les curés de
tenir régulièrement un registre paroissial avec les baptêmes, les
mariages et les enterrements. L'ordonnance de Villers-Cotterêts donna
un nouvel élan à l'emprise administrative, fiscale et surtout
culturelle de la monarchie sur le royaume. Un personnel spécialisé
devait désormais assurer le contrôle des rôles de la taille, ce qui
montre comment celle-ci, avec les autres impôts royaux, était devenue
la ressource fondamentale de l'État.
Les registres de
baptêmes & mariages de
Sévignac furent tenus à partir de 1603 par Julien Briand prêtre, ceux
de décès à partir de
1668 par Christophe Trônnel, prêtre.
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Maria
Rouault et Annick David auxquelles les Sévignacais doivent les relevés
de leurs registres, un travail considérable.
première page du
registre paroissial de Sévignac en date du 6 mai 1603
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LA FETE DES MERES
C’est le régime de Vichy qui
instaura cette tradition qui s’est depuis lors perpétuée. Le 12 juin
1985, c’est la première fois à Sévignac ainsi que le soulignait
Maurice Després, maire de Sévignac, que
des mères de famille au nombre de 36 furent décorées.
Monique Guitton, une mère de
famille de Sévignac
décorée par le président
Mitterrand. Mai 1989
Médaille
d’or
-Mme Suzanne
Lesage (13 enfants)
-Mme Marguerite
Bertheriaux (13)
-Mme Marie Clément
(11)
-Mme Marie Guéret
(9)
-Mme Marie Bréhinier
(9)
-Mme Albertine
Delahaye (9)
Médaille
d’argent
-Mme Jeanine
Rouvrais (7)
-Mme Germaine
Rouvrais 6)
-Mme Marcelle
Renault (7)
-Mme Fanny Mallet
(6)
-Mme Maria Legrand
(6)
-Mme Yvonne Lécuyer
(7)
-Mme Eugènie Lécuyer
(7) à titre posthume)
-Mme Yvonne
Gourdel (7)
-Mme Jeanine
Fulbert 6)
-Mme Simone
Frouget (7)
-Mme Germaine
Fainan (7)
-Mme Gabrielle
Huquet (6)
-Mme
Elisabeth Bézard (6)
-Mme Marguerite
Robert (7)
-Mme Marie Bertheu
(7)
-Mme Marie
Chevalier (6)
-Mme Madelaine
Biseul (6) à titre posthume)
Médaille de
bronze
-Mme Berthe
Ruellan (5) à titre posthume)
-Mme Marie Robert
(5)
-Mme Thérèse
Morgand (5)
-Mme Eulalie
Lemercier (5)
-Mme Thérèse
Leffondré (5)
-Mme Denise Lejart
(5)
-Mme Madeleine
Hinot (5)
-Mme Marguerite
Gesret (5)
-Mme Yvette Lohier
(5)
-Mme Andrée
Geffroy (5)
-Mme Eugènie
Cousté (5)
-Mme Aimée Clément
(5)
-Mme Raymonde
Aubry (5)
Ne figurant pas
sur cette liste
-Mme
Victorine Henry
-Mme Louise
Berhault
-Mme Françoise
Auffray
-Mme Thérèse
Lenormand
-Mme Monique
Guitton
-Mme
Germaine Bedel
-Mme Marguerite
Onffray…
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LE
RECENSEMENT
Le recensement de périodicité
régulière n'apparut cependant qu'avec Rome. On attribue sa création
à Servius Tullius, sixième roi de Rome (578-534 av. J.-C). Appelé «
cens », ce dénombrement était utilisé pour le recrutement de l'armée
et le recouvrement de l'impôt mais aussi pour la délimitation des
droits politiques. Tous les cinq ans, les citoyens étaient passés en
revue sur le Champ-de-Mars.
En l'an 5 av. J.-C.,
le cens fut étendu à l'ensemble de l'Empire. Au Moyen Âge, le cens désignait
l'impôt en argent ou en nature, dû par les tenanciers au seigneur de
fief qui possédait la terre. Le Moyen Âge connaît très peu de
recensements. Au IXème siècle, Charlemagne commande des relevés des
propriétés ecclésiastiques.
Quelque trois siècles plus
tard, Guillaume Ier le Conquérant ordonne en 1086 le recensement de
toutes les terres anglaises. Les informations recueillies à cette
occasion sont consignées dans un recueil cadastral, le Domesday Book.
Au début du XVI siècle, on commence à tenir en Angleterre un
registre des décès et des naissances. En France, les intendants Sully,
Colbert et Vauban commandent de nombreux inventaires et enquêtes.
En 1662, l’Anglais
John Graunt constate une certaine constance dans le rapport du nombre de
naissances féminines à celui des naissances masculines. Cette
observation est le prélude aux développements du XVIIIe siècle qui
voient les statistiques servir de base à des prévisions. Mais c’est
seulement au XIXème siècle qu’on découvre que la théorie des
probabilités constitue une aide précieuse à la méthode statistique
Au XVIIIe siècle, le terme retrouva en France une acception politique,
lorsque la Constitution de 1791 instaura un suffrage censitaire, le cens
électoral étant mesuré en journées de travail.
En
France, depuis la première opération en 1801 jusqu'à la Seconde
Guerre mondiale, les recensements avaient une périodicité
quinquennale. Depuis, ils sont effectués tous les 7 à 10 ans. Les
informations recueillies sont d'ordre démographique ou socio-économique.
Les
recensements permettent ainsi de localiser la population sur le
territoire, de connaître sa répartition par sexe et par âge, son
statut matrimonial, la composition des familles et des ménages et de
mesurer les mouvements migratoires. Mais ils s'intéressent également
aux caractéristiques du logement, à l'activité économique des
personnes et à leur niveau d'éducation. Les recensements sont ainsi un
instrument essentiel pour l'orientation des politiques publiques.
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TRENTE
ANNEES AU SECRETARIAT DE LA MAIRIE
Fin juin
1958, un jeune homme de trente ans se présente au bourg de Sévignac.
C’est jour de communion solennelle, il a rendez vous avec le maire Célestin
Leclerc auquel il a été recommandé par M. Mazier, maire de St Brieuc.
La mairie
n’avait plus de secrétaire. Paul Guinard qui était alors comptable
chez Peugeot au chef lieu du département, postule pour le poste. Très
vite, le courant passe avec le maire de Sévignac.
Début
juillet il prend ses fonctions, devient titulaire au mois de septembre
suivant. « Un
tiers de siècle au service de la population
de Sévignac méritait bien cette cérémonie » a indiqué M.
Després en ouvrant l’hommage à son secrétaire.
L’adduction
d’eau, le téléphone, la voirie, le remembrement transforment
l’espace rural. Paul va y participer. « Mon meilleur souvenir,
c’est le travail mené pour remembrement. J’ai vraiment pris
conscience de participer à l’action communale. »
Ce mois de février 1990 Paul laisse sa place à Michèle Truca
originaire de Merdrignac.
Le départ à la
retraite de Paul
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Statistiques
sur Sévignac :
Superficie
actuelle : 4.325 hectares
Epoque
gallo-romaine la civitas des Coriosolites comptait environ 250.000 âmes
1758 -
3.200 habitants -dont ceux de Rouillac
1774
- 2.186 habitants -dont ceux de Rouillac
1790
- 2.575 habitants
1896
- 2838 habitants
1992
- 1083 habitants
2004
- 1042 habitants –dernier recensement
En
1779 il y eut 107 baptêmes à Sévignac et 200 décès, en 1900 :
105 naissances et 71 décès, en 1987 : 13 naissances et 16 décès
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recensement
2005: 1106 habitants
(meilleur
score depuis 1964= 23)
en 1969: 21 naissances-
en 2008: 22 naissances soit 13 filles & 9 garçons)
2009: 1115 habitants
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Ange
Marie Rouvrais & Aymée Lebret doyens de Sévignac en 1989
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