55 / 1 - NOS ANCÊTRES DEVANT LA CHEMINÉE.

Nous nous penchons, aujourd'hui, sur la cheminée des maisons de nos ancêtres et c'est bien sûr Jean LE TALLEC qui remet sa casquette de guide, suivons-le.

La cheminée est un univers :

- C'est un monument (des fois tout le mur-pignon).

- C'est le lieu de rangement des ustensiles de cuisine.

- C'est la cuisine : lieu de confection des repas, boucanage des saucisses, andouilles , viandes . . .

- C'est le lieu de conservation au sec (sel, tabac . . .)

- C'est un lieu de vie (présence de bancs pour les anciens).

C'est le seul endroit de la maison qui était chauffé et qui rassemblait les habitants du lieu.

55 / 2 - NAUFRAGES ET SINISTRES DUS À LA MER.

Imaginons les côtes de notre département au XIX ème siècle, l'activité y est intense.

- Transport de passagers et promenades.

- Pêche côtière (et passage des bateaux pour les pêches lointaines).

- Ramassage des huîtres et du goémon.

- Passage des bateaux de commerce.

Monique JÉZÉQUEL, nous évoque, en les faisant revivre, les drames qui en ont parfois découlé.

Le breton naufrageur est une légende . . . Bien que . . . Le sous préfet de Lannion n'écrit-il pas " Si par tradition, nous sommes un peu pillards . . . ".

Monique nous joint la liste des marins du quartier de Paimpol disparus à la pêche en Islande en 1901

55 / 3 - AVIS = POUR DONNER DU SECOURS À CEUX QUE L'ON CROIT NOYEZ.

Ce texte, recueilli par Cécile LE JEAN, a été imprimé en 1740, il prodigue conseils et astuces pour ramener à la vie un corps apparemment privé de vie après immersion prolongée dans l'eau. Et de citer le cas d'un " Noyez " qui n'a donné des signes de vie qu'après avoir été " tourmenté pendant plus de deux heures ".

Cet article est à rapprocher d'un autre paru dans le bulletin 21 sous le titre " La boîte pour les noyés ".

55 / 4 - L'ADJURATION À SAINT-YVES-DE-VÉRITÉ ET " LES PÉLERINS PAR PROCURATION ".

Comme chacun le sait, Saint Yves était, de son vivant, juge ecclésiastique et redresseur de torts.

Après son décès, son rayonnement fit qu'on lui demandait d'intervenir ayant plus confiance en lui qu'en la justice des vivants. On le sommait de faire Justice. Au XIX ème siècle, le plaignant-solliciteur se faisait représenter par un membre de la " Confrérie des pèlerines par procurations ".

Suivez Marie GUEZENNEC qui s'appuie, pour ce récit, sur une étude faite par Émile JOBBE-DUVAL, qui fut de son vivant professeur à la faculté de Droit de Paris.

55 / 5 - LE PETIT ÉCHO DE LA MODE - CHÂTELAUDREN.

Didier DUDAL, dans le bulletin 53, nous a évoqué la vie du " Petit Écho de la Mode " à Châtelaudren, aujourd'hui ce sont deux photos du personnel en 1938 et en 1947, qui nous est proposé avec la liste des personnes connues.