21 / 1 - DEUX CONVENTIONNELS BRETONS VOTENT LA MORT DE LOUIS XVI.

Le 17 janvier 1793, 361 Conventionnels votent la mort pour Louis XVI.

Deux d'entre eux sont costarmoricains.

- Yves-Marie AUDREIN (° 11-10-1751, + 19-11-1800).

- René-Charles LONCLE (° 27-11-1753, + ? ).

? = le 4 mars 1794, LONCLE disparaissait " Mortellement blessé dans un accident à Paris ". Mais, en 1816, le fils de René-Charles LONCLE ne peut prouver la mort de son père. Alors ?

21 / 2 - HISTOIRE ET GÉNÉALOGIE.

Au-delà de la GÉNÉALOGIE de chacun, il est toujours difficile d'avoir le réflexe HISTOIRE et d'avoir à l'esprit les évènements de l'époque où évoluaient nos ancêtres. Et pourtant, se rappeler, par exemple, que 1685, en plus de la naissance d'un lointain ancêtre est la date de la révocation de l'Édit de Nantes, permet d'un seul coup de se plonger dans l'état d'esprit du moment.

M. JÉZÉQUEL et C. LE JEAN nous proposent un tableau de correspondance.

À garder précieusement.

21 / 3 - LE MOBILIER DOMESTIQUE EN CENTRE-BRETAGNE SOUS L'ANCIEN RÉGIME.

C'est une question précise à laquelle seul Jean LE TALLEC peut apporter réponse.

Une source inépuisable d'informations est contenue dans les " Inventaires après décès " . Inventaires dressés par les juridictions seigneuriales pour préserver les héritages des mineurs orphelins.

Nous y trouvons de quoi reconstituer l'environnement domestique aux XVII et XVIII ème siècles.

Lecture passionnante.

21 / 4 - En PASSANT PAR PLÉRIN - Jules LÉGUIER (UN GRAND PHILOSOPHE INCONNU)

(suite et fin de l'article publié dans le Bulletin n° 20).

Ce sera une découverte pour beaucoup, car le nom même de " Jules LEGUIER " nous est parfaitement inconnu.

Son passage sur la terre fut bref, il se suicida à Plérin le 11 février 1862, il avait 48 ans.

Polytechnicien, il renonce à la carrière militaire, à la mort de son père en 1838.

Vie d'errance entrecoupée d'internements dans des établissements spécialisés.

Déceptions sentimentales, deux refus d'union opposés par Melle DESZILLE.

Il ne publiera rien de son vivant.

Nous devons à Jeannine N. BLONCE La découverte troublante de cet homme hors norme.

21 / 5 - EN 1835 : " LA BOÎTE POUR LES NOYÉS ".

Qui y a-il dans cette Boîte ?

Jeannine N. BLONCE nous communique un curieux document, jugez par vous-même.

" Nous ne saurions trop prémunir nos concitoyens contre ces préjugés, malheureusement trop répandus qui portent à suspendre le corps (du noyé) par les pieds, la tête en bas, à le frapper ou à lui laisser les pieds dans l'eau jusqu'à l'arrivée d'un magistrat . . . ".

Ce texte date de la première partie du XIX ème siècle et s'intéresse aux noyés du Légué.

21 / 6 - YVIGNAC AU XVIII ème SIÈCLE - LES CALAMITÉS ?

(Suite et fin de l'article publié dans le Bulletin n° 20)

Les notes prises par certains recteurs nous donnent une idée des calamités liées au mauvais temps qui entretenait de mauvaises récoltes et des souffrances pour les pauvres gens :

LE TEMPS

1659 - 14 novembre, la neige tombe et reste 12 semaines.

1661 - Pas d'hiver, arbres fleuris en février, inondations en may et juin.

1662 - Hiver long et rigoureux, tout le jardinage périt. Grande quantité de bestiaux moururent.

Mais laissons-nous guider par René PLESSIX qui poursuit cette liste en évoquant également les épidémies qui frappaient régulièrement les costarmoricains.

21 / 7 - BELLE ÎLE EN TERRE = LA MAISON DES TROIS ROIS.

Guy LEGROS fait revivre, pour nous, une généalogie locale articulée autour de la plus vieille maison de Belle Île En Terre, maison aujourd'hui disparue et dite " Auberge des trois Rois " lorsqu'elle devint Auberge-Relais de Poste.

Un arbre généalogique n'est pas du tout superflu pour nous aider à nous y retrouver.

Surprenante Généalogie sur trois générations.