C’est
sans nul doute la famille Bougault, qui mit en valeur la terre de la
Ville-Bougault, probablement vers
le XIIème siècle.
Cependant,
un site bien antérieur à l’époque féodale nous intéresse ici :
il s’agit d’un site du second âge du fer, période qui vit l’établissement
de population celte en Armorique au cours du premier siècle avant l’ère
chrétienne.
Voici
les commentaires de Catherine Bizien, parus dans le n° 28 du centre
archéologique d’Alet au sujet de ce site
« Traces
linéaires vert foncé sur pois fourragés. Ces traces matérialisent un
très bel enclos complexe de forme quadrangulaire où l’on peut
distinguer plusieurs étapes successives et des amorces de structures
annexées.
Un
secteur accueillant six anomalies (petites tâches circulaires alignées)
qui sont peut être des trous de poteaux, semble être le point
central.
Les
différents enclos successifs l’on toujours intégré. On distingue au
minimum trois phases dont la chronologie relative n’est pas déterminée :
Un
enclos quadrangulaire à triple enceinte :
Un
enclos quadrangulaire orienté nord-sud qui reprend un des tracés à
triple enceinte :
Un
enclos « carré » qui semble en relation avec des fossés
organisés de manière orthogonale et qui sont implanté vers le
sud.
En
périphérie, on observe un grand nombre de traces linéaires parmi
lesquelles on peut noter une circulaire.
L’ensemble
évoque un établissement du Second âge de Fer. »
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LE SECOND AGE DU
FER
La
seconde culture de l’âge du fer européen a été établie à partir
du site de La Tène, sur les rives du lac de Neuchâtel, en Suisse, où
ont été découverts sous les eaux plus de 2 500 objets (armes, parures
et outils), dont de nombreux en métal.
Leur
association avec des ossements animaux et humains ainsi que leur présence
dans un bras mort de rivière incitent à penser que le site était un
lieu d’offrandes et de sacrifices.
Cette
classification reposait, en outre, sur l’idée de rupture culturelle
produite par l’arrivée de cavaliers hallstattiens, les Celtes, en
Europe occidentale. Aujourd’hui, la continuité culturelle entre l’âge
du bronze et l’âge du fer est en revanche de plus en plus mise en évidence.
Pour
l’Europe occidentale, les archéologues distinguent de nos jours un
premier âge du fer, qui s’étend jusqu'à 500 av. J.-C. et pendant
lequel le fer est surtout utilisé pour fabriquer des armes, le bronze
étant employé pour la vaisselle, les objets de parure ou de culte
(statues). Pendant le second âge du fer, de 500 av. J.-C. au début de
notre ère, le fer est utilisé pour réaliser à son tour les nombreux
objets de la vie quotidienne.
Des
milliers de clous de fer sont employés, par exemple, pour joindre les
poutres des remparts gaulois, les murus gallicus, murs de pierre renforcés
par des structures de bois, ou assembler des planches dans les maisons.
Site
ancien à la Ville-Bougault
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La
famille Thébault :
C’est
par son mariage avec Laurence
Godin des Aulnais que Jean Thébault arriva à Sévignac.
Il
était né à Plénée en 1704 de l’union de Pierre Thébault et de
Jeanne Clément. Laboureur, il vécut successivement à la
Ville-es-Jouhiers puis à la Vieille-Porte, il mourut cependant à la Métairie
des Aulnais le 12 avril 1774.
Son
fils également prénommé Jean vit le jour
à Sévignac, marié à Marie Cillard, il en eut
un fils prénommé François. Ce dernier épousa Françoise
Delamotte des Ville-Marie, mais contrairement à ses ancêtres
qui étaient laboureurs, lui devint menuisier et fut s’établir
d’abord à Kerbras, puis à la Ville-Bougault.
Laurent
Thébault, fils des précédents vit le jour le 21 thermidor an XI à la
Ville-Bougault,
menuisier
tout comme son père, il épousa
Catherine Gillard, elle-même fille de Julien Gillard, menuisier à la
Touche-Joubin.
Jeanne-Marie
Thébault, née de l’union de Laurent
Thébault
&
Catherine
Gillard naquit à la Ville-Bougault le 25 juillet 1854, elle épousa
Marie-Ange Calmay dont elle eut deux enfants :
Jeanne-Marie,
née en 1875 épousa Armand Desriac du Priory ; Eugène, né en
1877 épousa Anne Boisard de Plouër.
Cette
famille est aujourd’hui fondue dans la famille Magdelaine.
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Inscriptions
à la Ville-Bougault
JACMINE :G
OVRE
1690
(Jacquemine
Goure)
Vieux
four reconstitué
à la Ville-Bougault
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