Remontons
à présent depuis l’angle du monument aux morts jusqu’à la maison
portant les numéros 2 et 4 de la place du 19 mars 1962.
A
l’origine, cette demeure appartenait à la famille Bézard de Quihériac.
Marguerite Gesret, y avait un café. Née à Nancollet en 1883,
de Eugène Gesret et de Jeanne Guitton,
elle tenait l’endroit, par héritage familial. En effet, la
grand-mère paternelle de Marguerite s’appelait Marguerite Bézard.
Marguerite
Gesret contracta deux alliances, d’abord avec Pierre Poinsu en 1905,
auquel elle donna un fils, dont la postérité est établie aux Champs
Daires, puis devenue veuve, Marguerite épousa ensuite Alexandre Rochard
en 1910, d’où Elie. Tout comme son père, Elie devint charron.
La maison
voisine hébergeait la famille Devran : Elie Devran était
bourrelier. A l’étage de cette demeure était autrefois
la chambre du prêtre Jean-Marie Gesret de
Nancollet.
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Elie
Devran
Madame
Devran
et
son fils Raymond |
Cheminée au
bourg
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La
famille Devrand :
A
l’article de la Vallée-Blosse, nous avons quitté le maréchal-ferrant
François Devrand, et sa femme Julie Lerin.
Ainsi que nous l’avons vu, ils eurent un fils prénommé Louis
né en 1875. Un autre fils prénommé François, vit le jour en 1873 à
la Vallée-Blosse. François
épousa Françoise Servin de la Ramerais, leur fils Elie entrepris à
Broons la maîtrise de la bourrellerie qu’il exerçât au bourg de Sévignac,
devenant à l’occasion sacristain. Elie Devran épousa Eugénie
Guitton de Rouillac.
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Les
habitants du quartier fin des années 1930 devant le café Rochard
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En
1966, un pignon menaçait de tomber dans cette maison inhabitée depuis
une vingtaine d’années : le Paradis |