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-breton :
Ker melin devenu par altération Permelin
(Le
village du moulin)
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Familles
présentes à Permelin :
-Jan
1680-1700
-Joly
1690
-Delambilly
1690-1760
-Prodhomme
1690-1790
-Guérin
1720-1760
-Berthelot
1730
-Huquet
1730-1780
-Eon
1730-1740
-Garel
1730-1740
-Henry
1730-XXème s.
-Douais
1740-1750
-Guichard
1740-1750
-Lerin
1740-1760
-Rouvais
1740-1820
-Moisan
1740-1750
-Biseul
1745
-Eréac
1750-1760
-Rochefort
1750-1800
-Devand
1750 à nos jours (Bas Permelin)
-Bische
1755-1770
-Macé
1760-1780 (Permelen)
-Hamon
1760-1780
-R éhel
1770-XXIème s.
-Juhel
1780-1790
-Bougault
1785-1790
-Briand
1800-1875 (Permelaine)
-Cohuet
1800-1810
-Guilloux
1800-1830 (domestique or. d’Eréac)
-Guillemot
1800-1825 (Bas permelin)
-Aubin
1820
-Guéguen
1870-1880
-Guitton
1890-XXème siècle
-Gauvain
XXème siècle
-Buart
XX ème siècle
-Réhel
XX ème siècle & maintenant
-Bignon
XX ème siècle & maintenant
-Guitton
XXème siècle
-Grignon
XX ème siècle & maintenant
-Gesnis
XX ème siècle & maintenant
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Les
premiers moulins apparurent très tôt, ici à une époque où l’on
parlait encore breton, c’est-à-dire vers le XIIème ou le XIIIème siècle.
Le village de Kermelin en Rouillac a une origine similaire. |
Un moulin
d’après une miniature médiévale.
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LES
MOULINS
Les
moulins à vent et les moulins à eau, développés à la fin de la période
romaine, permirent de mieux contrôler les aléas des conditions météorologiques.
Les
roues éoliennes apparurent en France et en Angleterre au début du XIIe
siècle, puis leur usage se généralisa dans toute l'EuropePendant des
siècles, les Néerlandais n'ont pu compter que sur l'énergie éolienne.
Aujourd'hui, en raison des problèmes de pollution et du refus
d'utiliser l'énergie nucléaire, les moulins à vent connaissent un
regain de faveur.Tony Craddock/Photo Researchers, Inc.
Le moulin à vent
connut un grand essor en Europe au cours du XIVe siècle, notamment aux
Pays-Bas. Le dispositif se composait d'une tour de pierre surmontée
d'un toit rotatif en bois qui supportait l'arbre ainsi que la partie supérieure
du système d'engrenage du moulin. Les premiers moulins à vent avaient
certaines caractéristiques communes. Du toit sortait un arbre
horizontal, sur lequel étaient fixées des ailes composées de quatre
à huit aubes. Les cadres en bois des ailes étaient soit recouverts de
toile, soit munis de volets en bois. La puissance de l'arbre en rotation
était transmise par un système d'engrenage et d'arbres à la meule
située au pied de la construction.
Outre le meulage du grain et
l'irrigation des terres agricoles, les moulins à vent construits entre
le XVe et le XIXe siècle étaient adaptés à un grand nombre de tâches,
allant du pompage de l'eau de mer (dans les zones situées en dessous du
niveau de la mer), au sciage du bois, en passant par la fabrication du
papier et de l'huile ou encore le meulage de différents matériaux.
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Cavité dans un
mur à Permelin |
Une pièce
est dite chambre du curé, Huquet y aurait logé |
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Bâtiment à
Permelin |
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Entre la
Ville-Pereux et Permelin près du ruisseau du Val
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A
l’ère quaternaire, la fonte des glaciers provoqua des dépressions,
celles-ci sont visibles en divers endroits : entre Dolo & Jugon,
au environ du Grognet à Sévignac ainsi qu’entre La Ville-Pereux
& Permelin (voir aussi Mementü à Rouillac) |
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Durant
la Révolution, la citoyenne Angélique Henry de Permelin, femme du
citoyen Pierre Héquant hébergea clandestinement le vicaire Régnard.
Outre le fait d’avoir célébrer la messe, ce dernier aurait tenu chez
elle en présence de nombreux assistants des propos hostiles à la République.
Mathurin
Thébault juge au tribunal du district de Broons institua le procès du
malheureux vicaire qui fut incarcéré à la prison de Broons du 26
juillet 1791 au 25 novembre suivant.
« Laurens
Henry tient une pièce de terre appelée le Champ Augay ou clos de
devant, dans lequel est une grange contenant un journal trois quarts,
joignant du costé du midy au commun et chauchix du Chambret, d’autre
costé vers le nord à terre de Christofle Doüais, du bout d’occident
au chemin qui conduit de Permelain au Chambret, et d’autre bout vers
orient au clos Suzain dudit Henry, sur lequel est deub dix sols monnois… »
(Livre
de comptes de 1756)
« Yves
Delambily tient une maison à la Haye Neuve, contenant trente sept
pieds, jardin au pignon, courtil à chanvre au derrier(e), cour au
devant séparée en deux, contenant le tout par fond environ deux
journaux, joignant du costé vers occident au Longuet de Mathurin Jameu
d’autre costé et du bout d’orient et midy au chemin qui conduit
deLimouelan à Couaquité et d’autre bout vers le nord au Nicolet de
François Huquet. La moitié de la jannaye contenant trois quarts de
journal, joignant du costé d’orient en même pièce de Claude Bézart,
d’autre costé vers occident au chemin dernier déclaré du bout du
nord à la lande de la Boulaye, et du bout vers midy au chemin qui
conduit de la Haye Neuve au ruisseau du Val… »
(Livre
de comptes de 1756)
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Ecusson
à Permelin, une date y figure :
1571
Fenêtre à
Permelin
Détail
de la fenêtre on lit :
F.P
.1651. R. O. A .D. O. T
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Un cavalier :
Mathurin Devrand de Permelin 1894-1950 |
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La
famille Devrand :
Yves
Devrand, fils de Laurent et Yvonne Boivant vit le jour en 1724 (voir
article de Kerbras). Marié à Marguerite Guérin, il mourut à Permelin
en 1762.
Louis
Devrand, leur petit-fils vit le jour également à Permelin le 24 mai
1815, il épousa Françoise Guitton.
La
génération suivante produisit Jean-Marie Devrand, laboureur et Angélique
Huquet sa femme, ménagère à Permelin, parents de Mathurin marié à
Marie Gauvain.
Leurs
descendants sont toujours à Permelin, où cette famille s’est fondue
dans les familles Réhel & Bignon.
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La
famille Gesnis
Né
en 1756 à Pléchâtel de Joseph et Marie Sortais, Joseph Gesnis vint à
Limoëlan sous Michel Alain Picot de Limoëlan, au service duquel il était
jardinier.
Il
épousa le 26 juin 1787 à Sévignac Angélique Huquet de la Rameraye.
Etablis à Permelin, ils eurent deux fils : François né en 1788
& Laurent né en 1790 ; c’est ce dernier marié à Laurence
Allot qui est à l’origine des membres de la famille Gesnis établis
sur Sévignac aux villages de Permelin, le Badier, Les Aulnais,
Quihériac, la Vieille-Porte.
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Puits à
Permelin |
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Le
hameau de Permelin conservait jadis une intéressante maison en pisé
datant du XVIIème siècle
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Une
date à Permelin : 1694 |
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