Anecdote :
Marianne,
aujourd’hui âgée de 91 ans se souvient de l’arrivée des Allemands
dans le secteur de Pengly, elle
revenait avec son troupeau quand elle entendit un vacarme assourdissant,
bientôt, parut un éclaireur pilotant une moto.
Ce
dernier ne manqua pas de dire à qui voulait bien l’entendre qu’il
allait : « couper gorge
à Chamberlain »***, puis il traça à la peinture
blanche, sur l’un des volets d’une bâtisse
le nom des localités avoisinantes et la direction de Brest. La même opération
se reproduisit sur la route nationale à l’intention du reste des
troupes.
Une
patrouille prit d’ailleurs possession d’une maison à Pengly, ce qui
n’empêcha pas Marianne*** de recueillir des soldats français
lors de l’exil***qui suivi la
débâcle, et de les revêtir des vêtements de son mari alors
prisonnier.
Pourtant,
l’un d’entre eux refusa les vêtements et préféra poursuivre son
chemin, mal lui en pris car à la Croix Charles Allain, il se retrouva
nez à nez avec une division allemande qui le fit prisonnier.
C’est
aussi au début de la seconde guerre mondiale,
qu’un régiment d’Anglais
campa durant
la nuit dans le chemin qui conduisait
des Grassus à la Croix Charles Alain. ***
***le
premier ministre Anglais.
***Marianne
avoue avoir un jour été prise en joug par un officier allemand,
puis afin de l’intimider, visant le chien de la maison, il
tira sur le pauvre
animal.
****Lors
de cet exil, deux familles du Nord de la France trouvèrent refuge à
Pengly.
***Ce
chemin en forme de
T passait à
l’arrière de la propriété Sauzeau et bifurquait vers Couaveneuc.
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