La Guénochais

                                                                                                                         

                                                                                                      


                                                                                         

 

 (en gallo La Djénochê)

(Le domaine des Guéhenneuc)

 

 

 

 

Lieu noble, la Guénochais doit son nom à cette très ancienne famille : les Guéhenneuc.

Etienne Guéhenneuc, fils d’Etienne de la paroisse de Sévignac, fait une donation à Boquen en 1278. Cette famille est également liée au village de Kergeuneuf.

En 1678 à la « Guéhenochais » est citée Guillemette Gousret, « authorisée » de Guy Salmon son mary.Des douves étaient visibles aux abords du manoir, elles furent arasées au milieu des années 1950

 

Armes Guéhenneuc  (sceau Guéhenneuc en 1418)

 

 

Familles présentes à la Guénochais :

 

-Fesron       1680-1750  (Guehenochays-Guiyonnochais)

-Derouillac 1690-1780 (une Dlle titrée dame du Rocher)

-Gauven     1690-1700

-Gousret  1690-1700 (Guéhénochays)

-Gaubert 1690-1700

-Ratier     1690-1760 (Guynéhochais)

-Santier 1720-1790

-Leclerc    1730-maintenant (Métairie Guyhénochais)

-Régnault/Renault 1730-1780

-Réhel    1730-1770

-Trônnel 1740-1750

-Botrel      1740-1755

-Després    1750-1760

-Leffondré 1750-1790 (Gunenechais)

-Gicquel    1750-1760 (Guinochais)

-Trônnel   1760-1780

-Juhel       1760-1770

-Loreaux 1770-1780

-Durand    1780-1790

-Bézard     1775-XXème siècle

 

 

-Hamonic 1780-XXème s. (officier de santé en 1810

-Lecollinet 1780-1870

-Mallet 1780-1810

-Lécuyer 1780-1870

-Ogier     1790-1800

-Audrain  1800-1825

-Lohier 1800-XXème s.

-Bedel        1810

-Bagot       1820

-Guillot 1830-1850

-Rouvrais 1820-1840. (maçon 1830)

-Gesret     1840-XXIème (Métairie de la Guénéhochais)

-Bertreu     1845

-Grignon  1860-XXème s.

-Rochard XXème s.

-Guitton   1860-1870

-Berhault   1875-XXème siècle

-Lemarchand 1890-XXème s.

-Basset XXème & XXIème s.

 

La famille Grignon :

Mathurin Grignon, né le 30 juillet 1829 à Plénée de Louis & Mathurine Guéguen se maria à Sévignac le 23 juin 1860 avec Jeanne Gesret, fille de François & Jeanne Delambily du Chêne Tancret.  Etablis à la Guénochais, Mathurin & Jeanne exploitèrent une ferme,  six enfants naquirent à leur foyer. C’est en 1894 que Mathurin Grignon trépassa à la Guénochais. Une partie de sa descendance vécut un temps au Gaynid et au Vau-Gauffin, aujourd’hui, c’est à la Villion & à Permelin qu’on retrouve les représentants de cette famille.

Tour à la Guénochais

 

 

La famille Lohier :

Pierre Lohier d’Eréac, fils de François & de Michelle Gillet épousa Renée Hamonic de la Guénochais fille de Laurent &  Laurence Trônel.   C’est dans ce village qu’il s’établit et qu’il mourut le 5 décembre 1808, il était laboureur. Deux fils naquirent de cette union : Pierre en 1806 & Jacques en 1808.  Pierre épousa Louise Gauvain  à Sévignac le 30 juillet 1833,  il demeura la Guénochais où naquirent ses nombreux enfants parmi lesquels Jean-Pierre en 1834, mort du choléra lors de la guerre de 1870 (voir monument aux morts-bourg), & Victor né en 1838  marié en 1871 à Catherine Bézard  du Clos-Berhault.  La descendance de cette famille est aujourd’hui représentée par Gilbert de Kerbras.

Le manoir de la Guénochais, côté cour

 

 

 

27 juin 1907

«   Un horrible accident vient de jeter l’émoi dans la commune de Sévignac. Le jeune Aristide G. 5 ans, de la Guénochais jouait avec son frère de 8 ans, tout à coup il se saisit de la corde à laquelle était encordée une vache et enroula cette corde autour de sa main. A ce moment là, la vache se mit à courir, traînant et piétinant le jeune enfant. Alertés par le frère, les parents arrivèrent et parvinrent à libérer l’enfant qui mourut d’hémorragie  peu  après. »

 

 

 

La famille Leclerc :

Nous l’avons vu à l’article des maires de Sévignac, Georges Mathurin Leclerc  naquit à Lamballe de Maître Georges et Anne Rose Lhostellier. Il fut successivement procureur à la seigneurie de Beaumanoir-Limoëlan et sous la Révolution devint procureur de la commune. Maire de Sévignac sous le Concordat, il était marié à Anne Laurence Saille des Aulnais, village où est encore visible la ferme qu’il exploitait. Jean Martin Leclerc son fils vit le jour le 11 novembre 1790 dans ce village, il épousa Anne Guitton du Guénoir et s’établit laboureur à St-Trillac.  Ces  descendants sont aujourd’hui présents tant à la Guénochais, qu’aux environs de St-Trillac, une partie de la famille s’est fondue dans les familles Leffondré, Rochard & Fainan.

Porte moulurée à la Guénochais

 

 

La famille Saille :

Julien-Jean Saille était brigadier de la maréchaussée de Bretagne, titré sieur du Rocher, il épousa le 4 décembre 1712 en l’église de Sévignac Françoise De Rouillac dite Delle de Millia. De leur union naquit un fils Julien Gabriel lui-même marié à Dlle Renée Trônnel  en 1760. Vivant aux Aulnays, le couple y eut plusieurs enfants :

Julien-René 1761-1761 ; Joseph-Jean 1762-1802 ép. Louise Hamonic (voir ci-dessous) ; Louise-Henriette; 1764-1764 (décédée à la Gastinais) ;  Anne-Laurence 1765-1839 ép. Georges Mathurin Leclerc (voir aussi mairie) ;  Pierre-Jacques 1767-1768 ; Renée-Perrine 1771-1772 ; Louise-Marie 1773.

Joseph-Jean Saille était officier  de santé*** quand il trépassa le 12 messidor an X (1er juillet 1802) à la Guénochais à l’âge de 40 ans. D’abord marié à Catherine Berhault, Joseph eut une fille : Mathurine unie à François Guitton ; Joseph  épousa ensuite Louise Hamonic dont il eut deux  fils : Hyacinthe 1796-1826 et Joseph 1807-1807. Une croix ainsi qu’un linteau conserve à la Guénochais le souvenir de cette famille

***Laurent Hamonic beau-frère de Joseph + en 1814  était également officier de santé)

 

Guénochais : SAILLE 1751

Croix Saille

Avant d’arriver à la Guénochais, une croix était visible à l’angle d’un chemin. Elle avait été érigée en 1845 par la famille Saille

 

 

Les mariés de la Guénochais   dans les années 1920

Henri Lecomte & Angélina Gesret de la Guénochais

La Guénochais, d’après une vue aérienne

 

 

HYGIENE ET SANTE PUBLIQUE

C’est au XVIIIe siècle que l’hygiène publique progresse réellement avec à la fois la fondation du Conseil d’hygiène et de salubrité de Paris chargé de contrôler la voirie, les marchés et les logements et avec la création de la Société royale de médecine en 1778. Puis, à partir du xixe siècle, médecins et pouvoirs publics, convaincus de l’influence de l’hygiène sur la santé, encouragent pour la première fois le développement généralisé des pratiques de propreté.

En décembre 1848 sont fondés les Conseils départementaux d’hygiène, s’intéressant tant à l’installation et l’entretien des égouts qu’à l’alimentation en eau potable. Partout, les hygiénistes veillent à faire prendre des mesures pour le filtrage de l’eau et la séparation des eaux usées et des eaux propres. Les nouvelles épidémies de choléra (1830-1840) déclenchent les premières mesures sanitaires concernant l’habitat dont on critique l’exiguïté, le manque d’aération et de propreté.

 

 

 

Voici quelques  indigents sur Sévignac :

-Olivier Bletterie, mendiant           +45 ans en 1742

-René Thomas Bastard,   mendiant               + 1743

-Catherine Deréac, mendiante      +  71 an en 1803

-Jacquemine Auffray, mendiante + 40 ans en 1804

-Toussaint Boscher, mendiant         +61 an en 1804

-François Auffray, mendiant         + 18 ans en 1805

-François Caruhel (Dolo), mendiant  + 8 ans en 1803

-Guillaume Auffray, mendiant      + 85 ans en 1810

-Pierre Bichoni, indigent                                 + 1814

-Jean Jacques Brisourier mendiant  +11 ans en 1815

-Julien Bagay, mendiant                + 63 ans en 1820

-François Auffray, mendiant         + 79 ans en 1826

-Jacques Devrand,  mendiant + 68 ans en 1829

-Thérèse Lohier, mendiate orig Eréac + 85 ans en 1835

-Laurence Bagay , mendiante        + 90 ans en 1837

-Louis Cohuet, mendiant                + 90 ans en 1838          

-Jacquemine Auffray, mendiante  + 72 ans en 1840

-François Cornillet, mendiant         +68 ans en 1844

-Françoise  Botrel, mendiante        +34 ans en 1845

-Marie Brieuc, mendiante              + 75 ans en 1846

-Jacquemine Chauvel, mendiante  +58 ans en 1848

-Jacquemine Auffray, mendiante  + 76 ans en 1851

-Françoise Coellan, mendiante       +73 ans en 1852

-Jeanne Brien, mendiante               +75 ans en 1863

-Jean Berthreu aveugle & indigent+ 78 ans en1864

-Angélique Boscher mendiante       + 67 ans en 1864

-Jacquemine Bougault, mendiante +65 ans en 1868

-Jean Delahaye, mendiant               +61 ans en 1883

 

 

 

 «  Ce 24 juillet 1814, il est procédé à l’inhumation de Laurent Hamonic, officier de santé, âgé de 35 ans,  fils de Laurent & Laurence Trônnel, époux de Henriette Derpouillac, mort accidentellement. Le témoin de  l’évènement : François Lerin, 51 ans, laboureur et ami. »

 

Mars 1979 : Médaille militaire remise à Elie Hamonic de la Guénochais, 86 ans

 

 

 

 

 

                                                                                                            

 

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