Les archives municipales proposaient samedi matin au grand public une conférence sur la généalogie. Ou comment bien débuter dans ses recherches. 25 amateurs ont répondu à l'invitation. La séance, fort intéressante, était animée par une généalogiste expérimentée, Jeannine Blonce qui, en plusieurs années de recherches assidues, a retrouvé la trace de ses ancêtres du 17° siècle.

De la patience, le généalogiste débutant devra s'armer ! Sa curiosité en sera récompensée. Pourvu qu'il ne se fixe un objectif précis et qu'il prenne le temps de suffisamment "fouiller" les nombreuses pistes qui s'offrent à lui. Mieux vaut commencer par sa propre personne.

5 000 ancêtres en 1650

Comme tout un chacun, nous avons deux parents, quatre grands-parents, huit arrière-grands-parents. D'où un total de 256 ancêtres âgés d'une trentaine d'années vers 1789. Soit 5 000 vers 1650 ! De quoi soulever de la paperasse plus ou moins poussiéreuse tapie au fin fond des greniers, où de vieilles malles renferment peut-être des archives de famille, des photos, voire des documents comme des coupures de journaux, des inventaires après décès ou des contrats de mariage. L'occasion pour le généalogiste de mettre la main sur des testaments, des dots et autres polices d'assurance. Autant de précieux renseignements sur sa propre famille, mais aussi sur le contexte socio-économique de la ville où elle vivait. Et si l'un de vos ancêtres avait donné son nom à une cloche de l'église du village ? Cela signifierait qu'il était fortuné ! Le généalogiste devra aussi être ordonné, car les documents deviennent vite des piles. Jeannine Blonce conseille donc de les consigner dans un "livre de raison", où son classées méthodiquement les photos, les cartes géographiques et les notes sur chaque membre de la faille. Et si vos ancêtres ont eu la "bougeotte", par la force des choses, vos recherches peuvent vous mener des archives de Montpellier aux cimetières d'Abbeville dans la Somme, en passant par la Moselle, la Manche et la Bretagne !