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Depuis le mois de février, les relevés des actes anciens des Côtes-d'Armor sont consultables gratuitement sur Internet. La généalogie s'ouvre donc au plus grand nombre. Un système inédit en France, du nom de « Généarmor ». |
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L'histoire de Généarmor remonte à 1996. L'année où Jean-Claude Le Bloas, ingénieur, et Guy Mahé, documentaliste, rencontrent Jérôme Floury et Gildas le Dû, alors étudiants, lors d'un congrès de généalogie bretonne, à Rennes. « Notre entreprise de centralisation des généalogies costarmoricaines a tout de suite intéressé ces deux jeunes hommes passionnés d'informatique et de généalogie », affirme Jean-Claude Le Bloas. Jérôme et Gildas commençaient alors à éditer des cartes de localisation de patronymes et des statistiques. Parallèlement, le Centre généalogique décidait de mettre ses relevés systématiques de registres paroissiaux sur serveur Minitel et confiait cette deuxième base de données à Jérôme, adhérent du centre. Fin 1998, Jérôme proposait à Anne Lejeune, directrice des Archives départementales, de mettre en place un outil informatique de recherche à la disposition des généalogistes. Son projet, dans le cadre d'un stage de fin d'études, se réalisait grâce à un partenariat entre le Centre généalogique et le Conseil Général. Il conduisait au développement de Généarmor. Il suffit désormais de se connecter au site du Conseil Général pour élaborer une généalogie à domicile. Ce système unique est constitué de 2,5 millions d'actes, disponibles gratuitement, via Internet. Visualiser les relevés systématiques, les cotes des archives, réaliser des cartes du département..., tout cela est désormais possible à partir d'un simple ordinateur.
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