26 / 1 - PORTRAIT D'UN CONSERVATEUR TRANS-EUROPÉEN.

Olivier CLECH nous rappelle le départ d'Alain DROGUET de sa charge de conservateur des Archives Départementales, après treize années passées dans le département. Il part pour la Suède, patrie de son épouse.

C'est pendant sa présence que s'ouvre le bâtiment de la rue MERLET ce qui l'a fait superviser le déménagement de 500 tonnes d'archives (il y a actuellement 9 kilomètres linéaires d'archives, les bâtiments peuvent en accueillir 14 et le volume croit d'environ 500 mètres par an). La fréquentation a triplé en douze ans et 22 personnes y travaillent.

26 / 2 - L'INSOLITE DANS l'ART BRETON.

Résumé de la conférence du docteur Edmond RÉBILLÉ tenue le 10 décembre 1994.

C'est grâce à la retraite qu'Edmond RÉBILLÉ a pu sillonner toute la Bretagne en y cherchant non le déjà connu mais les preuves d'un art insolite, discret et presque toujours anonyme. Ceux qui n'ont pu être présents au CG 22 pour cette conférence-rétroprojection ne doivent pas rater la prochaine.

Il nous fait découvrir ce que nous avons déjà regardé et que nous n'avions pas su voir.

26 / 3 - LIRE , ÉCRIRE, CHANTER . . . ET . . . COMPTER (L'ÉCOLE RURALE SOUS L'ANCIEN RÉGIME).

Les signatures dans les registres paroissiaux sont le fait d'environ 10% de la population. C'est peu, c'est énorme pour des paysans aux conditions modestes.

Jean LE TALLEC mène son enquête.

Il existait bien au XVII ème siècle des écoles rurales dirigées par des prêtres en instance de titularisation. Un document de 1698 fait état de 33 écoles de ce type dans la Cornouaille.

Il y a là un sujet à creuser. Avis aux amateurs.

26 / 4 - DOSSIER SUR L'ENSEIGNEMENT.

1 - L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE JUSQU'EN 1791 (Anne LEBEL).

2 - DES MOTS POUR APPRENDRE (Jeannine N. BLONCE).

3 - LES ORIGINES DE L'ÉCOLE MATERNELLE (Yvonne HENRY).

4 - L'ÉCOLE COMMUNALE RURALE AU XIX ème SIÈCLE DANS LES CÔTES D'ARMOR À TRAVERS TROIS GÉNÉRATIONS D'INSTITUTEURS (C. LE JEAN).

1 - L'ENSEIGNEMENT PRIMAIRE JUSQU'EN 1791.

Des personnages illustres étaient contre l'instruction donnée aux gens du peuple.

De La CHALOTAIS, en 1763, n'écrit-il pas : " Parmi les gens du peuple, il n'est presque nécessaire de savoir lire et écrire qu'à ceux qui vivent par ces arts ou que ces arts aident à vivre " .

À Saint Brieuc, les frères des écoles chrétiennes passent outre et, en plus, le font non en latin mais en français !

La Révolution sera fatale à cette entreprise, en la remplaçant par une école laïque créée par le gouvernement . . . Mais ce remplacement mit des décennies à être efficace.

2 - DES MOTS POUR APPRENDRE.

- Mise en place de la " Petite École " , apparition du " Collège ".

- Essais de méthodes pédagogiques (il n'existait pas de livres spécialisés).

- Enseignement mutuel = les plus doués aidant les autres.

- Méthode simultanée = création de groupes de même niveau.

- Enseignement individualisé = chacun est instruit à tour de rôle.

3 - LES ORIGINES DE L'ÉCOLE MATERNELLE

Que d'étapes !

• Le refuge - Vers le milieu du XVIII ème siècle.

• L'école à tricoter - en 1770 dans les Vosges.

• Les salles d'hospitalité - en 1801 (Marquis de PASTORET).

• La salle d'asile - en 1835 (intégrée en 1836 à l'instruction publique).

• L'école maternelle - en 1882.

4 - L'ÉCOLE COMMUNALE RURALE AU XIX ème SIÈCLE DANS LES CÔTES DU NORD.

Il faudra attendre tout le XIX ème siècle pour qu'aux " Petites Écoles " sporadiques de l'Ancien Régime succèdent, dans nos bourgs et nos hameaux, de vraies maisons d'écoles, ouvertes à tous les enfants et dont quelques unes subsistent encore. Mais leur éclosion sera lente, difficile et inégale. La profession d'instituteur communal connaîtra bien des turbulences.

L'exemple de Jean-Marie MÉHAUT, de ses filles et petite fille est à ce titre exemplaire.