Mise à jour le : 30/03/04

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Par JF DURAND (Juin2001).

   Je me suis posé la même question sur ces toponymes français en Basse-Bretagne :

ça doit être la faute à ces snobinards de nobles qui se sont mis au français beaucoup plus tôt.

Soit ils ont nommé ces lieux directement en français, soit ils ont francisé des toponymes bretons déjà existants, du genre Kernevez > Villeneuve... juste pour faire bien sur leur carte de visite ou dans leur pedigree.

   Par Yves MERIADEC (Juin2001).

   Vous abordez un sujet un peu polémique, mais passionnant. Car ces "renommages" francophones on duré, et peut-être, durent encore.

Il y a Haute et Basse Bretagne.

La limite entre les deux a toujours bougé, et il y avait de nombreuses enclaves.

La cartographie culturelle (et donc linguistique) ne correspond jamais exactement aux cartes "politiques":

les évêchés, et maintenant les départements.

La toponymie suit l'un ou l'autre.

Lorsque, comme dans le cas que vous citez, la signification n'est pas changée, ça n'est donc pas encore trop grave.

Mais malheureusement la francisation est souvent phonétique, sans s'occuper du sens des mots.

(J'ai à l'esprit quelques cas ou il est évident que les auteurs avait une volonté de dérision.)

Une erreur fréquente : Ar Lan Vras signifie mot à mot La Grande Terre.

C'est le nom donné par les îliens au continent.

Donc les points d'abordages des îliens sur le continent portent souvent ce nom, ainsi que, bien sur, les propriétés religieuses ("Lan") de grandes tailles.

Beaucoup sont devenus de "Grandes Landes". Même si l'origine du mot est la même, ça n'a pas du tout le même sens.

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