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Mise à jour le : 30/03/04

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Par "Vtljl" (janvier 2001) .

Suite à un courrier sur la signification de " indigne", j'ai lu plusieurs explications certes plausibles, mais qui ne m'ont pas satisfait.

Autre hypothèse, qui demande à être confirmée" . Si on se réfère à la période antérieure à la révolution et sans doute aussi après, (il faut se replacer dans la culture de l'époque et ne pas faire d'anachronisme) l'ordination à la prêtrise était une promotion sociale.

La plupart des candidats étaient présentés par leur paroisse ou une famille de nobles ou un groupe de prêtres.

Cela ne présentait aucun problème pour eux . Ils étaient pourvus d'une charge ( pas toujours lucrative il est vrai dans nos campagnes ).

Il y avait une catégorie de candidats qui n'entrait pas dans ces critères: ils se présentaient en quelque sorte en " candidats isolés" , étaient ordonnés prêtres, mais n'avaient pas de charges ( ou "dignités ") le dictionnaire Larousse donne comme définition du mot "dignité" : "haute fonction; charge qui donne à quelqu'un un rang éminent, distinction honorifique "; ils se retrouvaient donc " indignes" ( = sans dignité ).

Cette pratique n'est pas bien éloignée dans le temps.

J'ai entendu des vieux prêtres en parler. Je ne suis pas historien , je ne peux rien affirmer. Il serait intéressant de savoir si ce prêtre nommé " Cadoret " était attaché à une paroisse. Peut être qu 'il avait un certain sens de l'humour ou de la provocation. Des recherches dans les archives diocésaines seraient pertinentes.

Par Marie LE PALUDIER (janvier 2001).

Souvent on retrouve ce mot « indigne » qui signifie simplement que ce prêtre se trouve indigne de la « grandeur » de son sacerdoce. C’est seulement un mot d’humilité ! Ce mot est trop souvent répété, pour qu’il signifie autre chose ! ?

Par "Menhir Dolmen MegaIithe" (janvier 2001).

Indigne est quelquefois une épithète que l'on se donne par humilité. Signé : Un tel, prêtre indigne. "J'osai, moi indigne, retoucher son ouvrage". Les Religieux s'appellent indignes."Nous sommes tous des serviteurs indignes et inutiles" dit J. C. en St. Matthieu.

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