Mise à jour le : 02/03/04

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Par Didier DUDAL (avril 2001)

   Pour ce qui concerne les noms sur le monument et dans l'église, sur les monuments sont gravés que les soldats déclarés "Morts pour la France, dans les églises sont inscrits tous les enfants du pays qui sont morts pendant cette période allant de 1914 à 1918, voir au-delà.

C'est suite à une ordonnance un décret et des instructions de M. le ministre de l'intérieur, qu’il à été décidé à titre d'hommage public l'érection d'un monument ou l'apposition d'une plaque commémorative à la mémoire des enfants du pays morts pour la France.

Une commission départementale était tenu d'examiner les projets présentés, il était prohibé d'acheter des monuments fabriqués en Allemagne suite à une loi et décrets du Ministre de l'intérieur. On a construit en France près de 36 000 monuments de 1920 à 1925. Selon la richesse de la commune cela va de la simple colonne (qui vaut tout de même 10 000 F de l'époque surmontée, lorsqu'on est riche, de la statue d'un poilu - coût: 4 800 F) au mausolée oeuvre d'art, à Saint-Brieuc le monument qui porte le nom des 670 soldats de cette ville, à été sculpté par Francis Renaud. (subvention 6 300 F)

Dans le pays on représente un poilu ou la statue de Jeanne d'Arc. Parfois on retrouve des médaillons avec la photo des soldats. D'autres donnent dans le pathétique du soldat mourant, ou un simple coq. On affectionne les clôtures d'obus, les bas-reliefs représentant les mères pleurant sur le corps de leur fils, ou quelque allégorie de la commune pleurant sa jeunesse.

   Par Francis MARVIN (avril 2001)

Sur le Monument aux morts, sont gravés les noms de tous les individus déclarés "Mort pour la France" et domiciliés dans la commune au moment des faits.

Extrait de Historia Spécial septembre 1988 N° 501 : 1918 la victoire : "Il semble juste que l'état civil enregistre, à l'honneur du nom de celui qui a donné sa vie pour le pays, un titre clair et impérissable à la gratitude et au respect de tous les Français." C'est en ces termes que furent présentées les dispositions de la loi du 02 juillet 1915 modifiée par la loi du 28 février 1922, qui institue la mention "mort pour la France".

Les conditions d'attribution de cette mention sont définies avec précision. Son attribution n'est automatique que dans le cas de combattants "tués à l'ennemi". Dans tous les autres cas, il appartient aux familles d'en solliciter l'attribution. Les militaires décédés par suicide, maladie ou accident non imputables au service, ou bien au cours d'un détachement en usine, sont exclus.

Quant aux non-combattants, les textes s'appliquent aux otages, prisonniers de guerre décédés en territoire ennemi ou neutre et aux personnes dont la mort est la conséquence directe d'actes de violence de l'ennemi.

Enfin, la date de décès doit se situer entre le 2 août 1914 et le 24 octobre 1919, date de cessation officielle des hostilités.

L'acte de décès d'un militaire doit obligatoirement être transcrit dans la commune de résidence du militaire. Cette transcription pouvait être dressée l'année suivante.
J'ai rencontré les cas suivants :

Pour l'établissement de l'acte de décès des militaires, les autorités se référaient souvent aux informations prises lors du conseil de révision.

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