Mise à jour le : 02/03/04

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  Par J.P.FEVRIER (dec 2000).

   Les monstres ou montres étaient des revues militaires lors desquelles les nobles devaient montrer leurs équipements et équipages car ils étaient tenus au service militaire.

C'est au prix de ce service militaire qu'ils bénéficiaient des privilèges que l'on connaît. On peut trouver une copie des originaux d'une partie de ces monstres en usuel à la bibliothèque de Saint-Brieuc.

Pour ce qui est de la famille de Bédée, nul n'ignore qu'elle a engendré notre illustre Châteaubriand. Deux de ses représentants, Bédée l'artichaut et Bédée l'asperge ont défrayé la chronique rennaise à l'aube de la Révolution française.

Potier de Courcy nous apprend en effet qu'une partie de la famille était souchée sur Ruca, évêché de Saint-Brieuc, seigneurie de la Noë.

   Par Daniel DUQUENNE (dec 2000).

   Les nobles, à l'origine, formaient la classe guerrière de la société. Dans cette société, le système politique était basé sur l'hommage d'un vassal à son suzerain.

Autrement dit, un suzerain accordait une ou des terres à son vassal afin que celui-ci puisse entretenir une unité militaire, plus ou moins importante suivant le rang de chacun.

Lorsque le suzerain commandait une montre (ou monstre dans une graphie ancienne), les vassaux devaient amener leurs ressources militaires, tant en hommes, chevaux, qu'en équipement, afin de se "montrer" à leur suzerain. Celui-ci pouvait ainsi avoir une idée réelle de ses ressources militaires à un moment donné.

Cela faisait l'objet d'une sorte de procès-verbal où tout était consigné et les "remontrances" faites.

Par exemple, hommes contrefaits , chevaux boiteux, matériel rouillé. Il s'agit donc ni plus moins que d'une revue militaire.

Dans cet ordre de comparaison, le tournoi était une sorte de grande manoeuvre.

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