Mise à jour le : 02/03/04

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Par Jean-Claude LE BLOAS (Janvier 2001).

Au sujet de cette particularité bretonne, je vous signale l'ouvrage "le K barré d'hier à aujourd'hui" de Yann Riou (association Lambaol, mairie de Lampaul-Plouarzel, 29810), paru en 1992 ; l'auteur y indique qu'un arrêt du Conseil d'État aurait ordonné la suppression du K barré dans les actes officiels vers 1895.

   Par René BURLOT (Janvier 2001).

Le "K barré" consiste en une barre placée perpendiculairement à la base de la dernière la jambe finale du K (impossible à reproduire ici : K/) et qui se lit "Ker", ainsi K/antour = Kerantour, le croisement de la barre du K peut, éventuellement évoquer un X (lettre peu fréquente, voire inconnue en Bretagne).

   Par Jean-Yves MARJOU (2001).

Les deux "préfixes" me semblent utilisés avec le même sens "la ville de = la maison de = la ferme de"; l'un serait une mutation de l'autre (je n'ai pas localisé ce cas dans la Grammaire Bretonne de Leclerc qui traite des mutations).

- E.ERNAULT dans " Glossaire de moyen Breton" au mot Kaer cite les 2 formes : - Guer est rencontré vers 1632 , - Ker (k barré) est rencontré vers 1588.

- Le Catholicon de J.LE LAGADEUC 1499 retient Kaer.

- Dans les Actes de Jean IV (1383à 1387) de Michael Jones, la racine Ker me semble plus courante que Guer.

- Les cartulaires (exemple de Redon ) donnent peut être une preuve plus ancienne.

NB: je n'ai pas localisé de texte traitant de ce point dans :

- L.FLEURIOT "Les origines de La Bretagne",

- E.VALLERIE "Traité de Toponymie historique de La Bretagne".

Un ouvrage plus locace sur ces préfixes, ouvrage dont l'auteur est mon collègue Jean-Yves LE MOING:

"Les noms de lieux Bretons de Haute Bretagne" publié chez Coop Breizh en 1990 qui quantifie et donne la répartition géographique des toponymes en Car, Ker, Quer, Guer dans ses pages 139 à 147;

   Par Jean-Francois.DURAND (Octobre 2001).

Apparemment, la forme G(u)er est la mutation après article de Ker. Ex: Ker-nevez > ar G(u)er-nevez.

Il doit arriver que la seconde forme se fixe à l'écrit en français en perdant l'article.

Source: J-M. Plonéis, La Toponymie Celtique, p.60 (Editions du Félin).

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