Mise à jour le : 30/03/04

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Par Jean-Yves MARJOU (Septembre 2001).

Les chouans (partisants de l'ancien régime, ennemis de la Révolution) étaient nombreux en Bretagne , à Quiberon bien sur mais aussi en Bretagne nord autour de Saint-Brieuc et ailleurs (exemple du coté de Scrignac avec la Bataille de Kergidu); plusieurs chouanneries sont mentionnées par G.MINOIS dans "Les CdN de la préhistoire à nos jours":

- la première chouannerie de Novembre 1793 à Avril 1795 avec BOISHARDY autour de Moncontour,

- la seconde de Juin 1795 au printemps 1797 pour inquiéter les acquéreurs de biens nationaux,

- la troisième de automne 1787 à hivers 1800 pour lutter contre les persécutions religieuses.

Du coté de lannion, la chouannerie était active du coté de Plouaret et de Tréguier .

Par Maurice OREAL (Septembre 2001).

Les évènements que vous citez ne se limitaient pas à la Vendée ;

Certes la chouannerie débuta au mois de mars 1793 en même temps que l'insurrection vendéenne, mais la révolte éclata un peu partout à la fois dans les campagnes de Fougères, Vitré, Rennes, Redon, Lamballe, Moncontour ainsi que dans le Léon et le Morbihan.

La Convention fut obligé d'envoyer des troupes pour dégager le pays. Des tournées de répression furent organisées dans tous les territoires insurgés avec ordre d'arrêter tous les suspects.

Faute d'unité dans le commandement, cette première chouannerie échoua, mais la pacification ne fut qu'apparente. En effet, l'arrivée de la Terreur et de ses excès, à travers, en Bretagne, d'individus aussi sympathiques que Jean SAINT-ANDRE à Brest, PIERRE à Vannes ou encore l'infâme CARRIER à Rennes et Nantes, réveilla ladite chouannerie dans toute la Bretagne, sauf dans la Cornouaille et le Léon.

Ce fut l'époque où on trouvait des chefs résolus : CADOUDAL à Auray, GUILLEMOT à Bignan, BOIS-HARDY à Moncontour, de SILZ à Redon, BOIS-GUY à Fougères Les registres des communes de l'époque regorgent des doléances des officiels qui voient des "brigands" partout.

On renforce les troupes républicaines, les prisons regorgent de suspects, mais les chouans ne désarment pas pour autant et rendent coup pour coup aux bleus. Tout le monde chouanne : les hommes et les jeunes gens constituent l'armée active; les vieillards, les femmes et même les enfants constituent la garde et les services de renseignements ou de ravitaillement.

Il semble bien que votre "Tôlard de l'an II" ait eu ses ennuis à cette époque. Cela devrait vous être confirmé si vous tombez sur le dossier d'instruction de son affaire que vous devriez en principe trouver en série L aux AD, voire même plus précisément en Lz.

Par André ROYAN (Septembre 2001).

Une légende qui a la vie dure:

ne pas confondre les Chouans et les Vendéens

1- Il y a eu la Chouannerie de Bretagne et celle de Normandie. C'était une guerre d'usure avec quelques grosses escarmouches.

2- Il y a eu aussi les guerres de Vendée (2 grosses périodes) où là il il y avait des rassemblements de troupe importants et de véritables guerres en ordre rangé.

Mes aïeux appartenaient aux deux régions

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