Mise à jour le : 03/03/04

Remonter

Par Clemence GUIODO (Mars 2001).

   J'ai remarqué dans la région de Bourbriac que c'était souvent (mais toujours) le grand-père ou la grand-mère qui était choisi comme parrain/marraine du premier né, selon que c'était une fille ou un garçon.

L'ennui, c'est que vu l'âge moyen au mariage relativement élevé (contrairement à ce qu'on pense souvent), et l'âge au décès relativement faible, les grands-parents sont une denrée assez rare aux XVIIème et XVIIIème siècle.

D'autre part, j'ai cru constater, mais je n'ai pas fait d'étude systématique, que les parents choisissent souvent comme parrain ou marraine une récente "pièce rapportée", comme on dit chez moi, c'est à dire le jeune époux ou la jeune épouse d'un de leurs frères ou soeurs, de préférence auxdits frères ou soeurs. Peut-être une façon d'admettre qu'on intègre le beau-frère ou la belle-soeur à la famille ? Ce "truc" est encore systématiquement appliqué dans ma famille, je devrais plutôt dire dans ma tribu puisque nous cousinons régulièrement jusqu'à la cinquième (?) génération (cousins issus d'issus de germains, bref, drôlement remués). Je le répète, ce n'est encore qu'une piste de réflexion, mais j'avoue que ce "pattern" m'a parfois permis de m'y retrouver quand j'hésitais entre deux couples possibles de parents pour un marié.

   Par Annick MARSAL (Mars 2001).

   J'ignore s'il existe des règles d'attribution dans le choix des parrains et marraines

C'est une pratique de 9 ans de généalogie qui m'a conduite à conclure que dans la plupart des cas on trouve, quand ils sont encore vivants, les grands-parents comme parrains et marraines des 2 premiers enfants, à moins qu'il ne s'agisse du seigneur ou d'un notable du coin. S'ils sont décédés, on trouve souvent la personne ou son épouse qui, de fait, joue le rôle de chef de famille dans la fratrie.

Cela n'est pas une certitude, mais c'est un indice qui s'est vérifié maintes et maintes fois, non seulement dans les Côtes d'Armor, mais aussi dans d'autres départements de ma généalogie

Quand on arrive à une époque où les filiations ne sont plus inscrites dans les actes de mariage, cet indice prend beaucoup d'importance, surtout si on retrouve le même phénomène dans la fratrie.Il permet de désigner la bonne filiation ascendante si plusieurs "candidats" se découvrent pour une même personne (2 ou 3 personnes de même nom, même prénom, même lieu pour une même époque) Il permet aussi de mieux cerner la date du décès de l'ancêtre parrain ou marraine.

Remonter

Webmaster  : Webmaster