Mise à jour le : 25/04/05

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Les Côtes-d'Armor et la Mer

du 1er avril au 30 novembre 2005

Brochure

Patrimoine


du 11 au 28 février 2005

 

Résister, témoigner, survivre :

Les briochins sous l’occupation

Avec le soutien de la société Filmolux de Paris, les services culturels de la Ville de Saint-Brieuc vous racontent, à l’aide de documents d’époque présentés pour la première fois, la vie des briochins dans cette période sombre de leur histoire.

Cette exposition se tiendra du 11 au 28 février simultanément au musée, aux Archives et à la bibliothèque de la ville.

Archives municipales : 3 bis rue Bel-Orient
du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h

De la déclaration de la guerre au Débarquement, témoignages de survie et de Résistance.

Musée : Cour Francis Renaud
du mardi au samedi 9h30 à 11h45 et de 13h30 à 17h45 et le dimanche de 13h30 à 17h45

La Défense passive, les briochins face aux bombardements.

Bibliothèque : 55 rue du 71° R.I.
du mardi au vendredi de 13h30 à 18h30, le mercredi de 10h à 12h, et le samedi de 10h à 12h et de 13h30 à 17h

Louis Guilloux, témoignage d’un briochin particulier

Un questionnaire-jeu sera proposé aux enfants


du 18 juin 2004 au 28 janvier 2005

Les Archives départementales accueillent une exposition sur les deux guerres mondiales :

La guerre retracée à travers de nombreuses anecdotes.

 Les Archives départementales présentent une nouvelle exposition sur "Les Côtes-du-Nord au temps de la mobilisation en 1914 et de la libération en 1944 ", dans le cadre du programme annuel d'animations culturelles et pédagogiques. Cette exposition commémorative s'appuie du regard de certains historiens tel René Richard, président de l'association Bretagne 14-18, ou Roger Huguen, ancien correspondant du comité d'histoire de la Seconde Guerre mondiale dans les Côtes-du-Nord. Ainsi, à partir de documents originaux peut-on sillonner le département et comparer la vie quotidienne pendant les deux guerres et mieux en comprendre les particularités ou les points communs. Un regard nouveau alors, surtout pour les scolaires, pour qui le document devient un élément de compréhension !

Ouest-France 22/06/2004


du 27 juin au 29 août 2003

 Le Tour de France en Bretagne

Les Archives départementales présentent une exposition sur le centenaire du Tour de France du 27 juin au 29 août. 

Si les champions bretons comme Robic ou Hinault sont à l'honneur, c'est toute l'histoire du tour dans le département qui est passée en revue.

Fidèle à l'esprit du Tour de France, l'exposition qui lui est consacrée pour son centenaire dans le hall des Archives départementales est présentée par étapes :

Maillots, posters, articles de journaux ou même des vélos de plusieurs époques permettront de faire revivre l'épreuve reine du monde cycliste. L'accent sera mis particulièrement sur la relation du tour avec le département.

Le cyclisme, il s'agit de se promener sur les routes le dimanche pour s'en convaincre, a une grande place dans le coeur des Bretons.

On pourra voir les photos des vainqueurs de chaque étape des Côtes-d'Armor. Si le tour est bien passé par Saint-Brieuc en 1906 - il s'agissait du parcours Brest-Caen, 412 km .Il a fallu attendre 1927 pour qu'une ville du département soit choisie comme étape. Durant cinq ans, le tour s'est arrête à Dinan. Depuis, plusieurs villes ont eu le même privilège, principalement SAINT-BRIEUC avec 11 étapes.

L'exposition permettra aussi de rappeler que le département a produit de nombreux champions comme Jean Corentin Corre, natif de Trémel en 1864, que l'on peut considérer comme le premier grand coureur breton de l'histoire cycliste. Bien sûr, ses illustres successeurs comme Désire Letort, Maurice Le Guilloux ou le quintuple vainqueur Bernard Hinault ne seront pas oubliés.

Ouest -France

http://www.ouest-france.fr/

http://www.saintbrieuc.maville.com/


Comment vous rendre aux Archives départementales

7, rue François-Merlet

22 000 SAINT-BRIEUC

http://archives.cg22.fr/Renseignements.html

http://archives.cg22.fr/


du 15 mars au 28 juin 2002

La presse témoin de son temps - Trois siècles de journaux 

Trois siècles de journaux aux Archives départementales

Les Archives départementales présentent une exposition fort intéressante, du 15 mars au 28 juin. Grâce à des documents extraits du fonds départemental et des journaux édités durant la période allant de 1697 à nos jours, on mesure l'évolution de la presse. Et de la société.

En 1697, la Gazette de Théphraste Renaudot avait le privilège royal d'imprimer et de diffuser l'un des premiers journaux. « C'était un journal très officiel, car il reprenait les informations de la monarchie de l'époque », remarque Emmanuel Laot, responsable du service éducatif aux Archives départementales et instigateur de l'exposition « C'est écrit dans le journal », présentée au 7, rue François Merlet. Vendue par abonnement, La Gazette était conçue à Paris et réimprimée à Saint-Malo. Près d'un siècle plus tard, la presse est un intéressant vecteur d'idées. « Mais, elle n'a rien de libre. » Et ceux qui ne pensent pas dans la ligne, sont contraints d'imprimer leur journal à l'étranger. C'est le cas de la Gazette de Hollande qui veut relater les défaites de la Marine royale. « A cette époque, la presse s'adressait à une élite et se lisait dans des cabinets de lecture installés dans les principales villes du département », note Emmanuel Laot.

Une information surveillée

Malgré une absence de pluralisme, un vrai code de déontologie existait déjà avant la Révolution. On peut le découvrir dans l'exemplaire de l'encyclopédie de Diderot (1777) présenté dans cette rétrospective. Avec la Déclaration universelle des droits de l'homme, la presse va prendre son essor. Les départements ont leurs journaux. Du Bulletin édité par le Directoire au Journal des Côtes-du-Nord créé par décret impérial, la presse reste entre les mains du pouvoir. Il faut attendre 183O pour voir fleurir des journaux d'arrondissements produits par des imprimeurs locaux, des libraires. « Mais l'information reste surveillée. »

Quelques années plus tard apparaît une presse politique. Sont ainsi édités : le Publicateur de Charles Le Maoût, la France de l'Ouest, premier journal démocrate chrétien créé par Jules-Henri Geslin de Bourgogne, journaliste, historien, conseiller municipal et général, La Foi bretonne, la Bretagne, un journal bonapartiste, le Républicain de Glais-Bizoin... « Ces journaux avaient entre 500 et 650 abonnés ».

A la fin du XIXe, on parle de liberté de la presse « mais, en cas de dérapage, l'avertissement tombe. » Il faut attendre la loi de 1881 sur la presse pour que soit vraiment supprimée la censure « en temps de paix ».

Cette exposition fort instructive présente également de nombreuses pièces et documents originaux qui montrent comment, le dessin, la caricature, puis la photo (en 1901 dans Bretagne sport) entrent dans le journal. On découvre aussi l'avènement de la réclame, de la bande dessinée, du feuilleton et du fait divers abondamment décrit et commenté. « C'étaient des moyens d'élargir le tirage des journaux », commente Emmanuel Laot. La fraîcheur de l'information est souhaitée dès 1900. L'Indépendant est ainsi réalisé à Paris entre 17 h 30 et 19 h, à partir de dépêches télégraphiques. Il est ensuite téléphoné à travers la France.

En 1856, on recensait 13 journaux et 2 730 abonnés dans les Côtes-du-Nord. En 1939, il y en avait 15 pour 14 700 abonnés. La guerre et la Libération, période largement présentées dans l'exposition des Archives, amèneront un remaniement dans la presse et la naissance de nouveaux quotidiens comme Ouest-France.

L'exposition, « C'est écrit dans le journal » est présentée jusqu'au 28 juin aux Archives départementales, 7 rue François-Merlet. Renseignements : 02 96 78 78 77.

Mercredi 27 mars, à 18 h 15, une conférence ayant pour thème « Les médias face à la crise mondiale » sera donnée par Paul Goupil, secrétaire général de la rédaction Ouest-France, au campus universitaire de Saint-Brieuc. 

Jean-Jacques REBOURS

Ouest -France

http://www.ouest-france.fr/

http://www.saintbrieuc.maville.com/


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