Dans
un mur à Pengave : une mesure dîmière
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C’est à l’époque féodale
que les seigneurs, une fois établis sur leurs terres modifièrent au gré de leurs intérêts les mesures servant
à partager le sol, et celles utilisées afin de percevoir les
redevances en grains.
Ces mesures sont aussi un indice
permettant d’estimer l’ancienneté des fiefs, ceux-ci ayant leurs
propres mesures.
La fondation des principales
abbayes environnantes (Boquen, St Aubin des Bois de Plédéliac) au
cours des XIIème & XIIIème siècle que des mesures
apparaissent : la mesure de la Cour de Jugon, vers 1208,
celle de la seigneurie de Broons, vers 1249.
D’après les mesures de Lamballe
auxquelles nous nous referons, le quart
(matrices en cuivre) de froment, seigle ou orge équivalait
à 30 litres ; le boisseau équivalait à 59,30 litres ;
la perrée (deux boisseaux) à 118,60.
Le blé noir et l’avoine correspondaient pour un
quart à 31,10 litres, le boisseau (matrice en cuivre)
à 62,10 litres et la perrée (deux boisseaux) à 124,10
litres.
Ces mesures différaient d’une
seigneurie à l’autre. Introduit et adopté officiellement en France
dans les années 1790, le système métrique s'est progressivement imposé
comme système de poids et mesures dans la majorité des pays.
L'ensemble de la communauté scientifique l'a adopté.
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Le
mètre (de symbole m) fut défini à l'origine comme le dix millionième
de la distance de l'équateur au pôle Nord, celle-ci étant mesurée le
long du méridien passant par Paris.
De
1792 à 1799, des savants français mesurèrent une partie de cette
distance.
Ils
postulèrent alors que la Terre avait la forme d'une sphère parfaite
afin de pouvoir mesurer la totalité de cette distance et en calculer le
dix millionième.
Par
la suite, lorsque ce postulat se révéla inexact, le mètre étalon fut
défini par un prototype unique déposé au pavillon de Breteuil, à
Paris.
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