Le Rocher de Mémentü

                                                                                                                         

                                                                                                      


Ce rocher  à présent masqué par une pépinière attira à la fin des années 1950  l’attention d’un géologue. Une parcelle voisine porte le nom de Marbara, une autre les Gaules.

 

 

 

Le rocher de Mémentü conserve des traces du plissement Hercynien, terme bien barbare sous lequel se cache les mouvements géologiques qui engendrèrent l’émergence des massifs primitifs, puis leur érosion voici près de 300 millions d’années.

Le Massif Armoricain, était l’un de ces massifs, il s’étirait depuis le bocage vendéen  jusqu’à la Normandie et passait par le centre de notre péninsule.

Ce massif ancien s’élevait alors à une altitude comprise entre 3000 & 4000 mètres  alors qu’il ne dépasse guère les 300 mètres aujourd’hui.

 

 

 

ETUDES GEOLOGIQUES

Dans la revue « ANNALES DE BRETAGNE » en 1951, le Bassin de Broons fit l’objet d’une étude à travers un article  signé Jean Lallenec. En voici le contenu :

« Le bassin de Broons est l’un des trois bassins qui se succèdent sur un même axe prolongeant le bord ouest de la baie de Saint-Brieuc ; le bassin de Lamballe et le bassin de Rennes l’encadrent au Nord-ouest et au Sud-est ; 

Ayant la forme d’un parallélogramme assez régulier, il s’étend de l’Arguenon à la Rance sur une vingtaine de kilomètres et des hauteurs de Rouillac-Saint Jouan de L’Isle au plateau de Mégrit-Yvignac sur neuf kilomètres. 

La dénomination bassin de Broons, bien qu’elle ne soit pas entrée dans le langage populaire, couvre une réalité tangible. Le plateau de Mégrit qui ferme le bassin vers le  Nord se tient vers 90.110 mètres, dominant la région de Trémeur-Trédias, d’une trentaine de mètres en moyenne ; au Sud, la différence  d’altitude est encore plus sensible ; Sévignac est à 70 mètres, alors que les hauteurs qui constituent la limite Sud atteignent 140 mètres et exceptionnellement 150 mètres ; vers l’Ouest et vers l’Est les dénivellations sont presque aussi nettes : sur la rive gauche  de l’Arguenon le plateau est à 100-110 mètres, sur la rive droite il ne dépasse  guère 80 mètres. Guenroc sur la bordure orientale est à 96 mètres, le bassin, au pied, ne dépasse pas 62 mètres. 

Ainsi, entouré de toutes parts par des plateaux compris entre 90 mètres et 150 mètres, le petit pays de Broons est bien une zone déprimée.

 

 

 

Quelle est l’origine de ce bassin ?

La géologie suggère une première réponse : le bassin constitué  essentiellement par des phyllades de St-Lô (X) schistes précambriens friables et tendres, et entourés de roches dures : grès des hauteurs appalachiennes du Sud, granite et quartzite du massif de Guitté,  granulite du plateau de Mégrit, serait le résultat d’un déblaiement des assises tendres par l’érosion. Ce serait une simple excavation  d’érosion différentielle. 

Pourtant cette explication dont le plus grand mérite est la simplicité, ne satisfait pas entièrement l’esprit. 

La partie méridionale du bassin est incontestablement l’œuvre de l’érosion : le talus raide qui monte vers les hauteurs pénéplaines du synclinorium médian suit exactement les affleurements de grès armoricain, roche dure de ce synclinal. Il faut donc convenir que c’est l’opposition  entre les roches dures du synclinal silurien et les schistes briovériens tendres, qui est responsable de la différence d’altitude. Mais au Nord le problème est plus complexe. 

Pour M. Dobet, qui avant nous, avait étudié cette région, l’abrupt de Jugon et d’Yvignac qui limite le bassin de Broons au Nord, est dû à l’érosion différentielle ; c’est une « côte » dit-il ; on dirait aujourd’hui avec M. Guilcher une «pseudo cuesta » . 

L’abrupt  en question  a bien, par endroits tout au moins, l’apparence d’une  «pseudo cuesta ». Une rivière, la Rosette, la suit sur la moitié de la longueur environ, de Mégrit à Jugon. Dans cette partie abrupte suit à peu près le contact entre le briovérien et la granulite : c’est ce qui a déterminé le conclusion de M. Dobet.

Est-ce suffisant ? Au-delà de Mégrit vers l’Est, l’abrupt précédent se continue sans qu’on puisse l’imputer cette fois à l’érosion différentielle : ainsi au Nord du bourg de Trédias, on passe brusquement d’un plateau situéde 70 mètres à un autre plateau situé à 90 mètres d’altitude tous deux constitués des mêmes schistes briovériens. Plus loin vers l’Est, pendant plusieurs kilomètres, on n’observe plus aucune forte dénivellation. Cependant les courbes de niveau apparaissent orientées exactement dans la même direction que l’abrupt et des coupes révèlent un relèvement assez rapide de la surface vers le Nord.

 Vers Yvignac l’abrupt réapparait toujours orienté

N O-S E et en prolongement des sections précédentes. Il est vrai qu’il y a là un petit noyau granulitique. Mais il ne se traduit par ailleurs nullement sans la topographie. Au contraire,  au Nord d’Yvignac les points les plus hauts sont dans les schistes briovériens : 118 mètres entre Lannouée et Couacler. A environ trois kilomètres au S E d’Yvignac l’abrupt N O-S E cesse d’apparaître dans la topographie. Depuis cet endroit jusqu ‘aux hauteurs de Guenroc le bassin de Broons est ouvert sur le bassin de Saint-Juvat-Le Quiou. 

Cet abrupt Jugon-Mégrit-Yvignac se retrouvant après des interruptions ou des atténuations et les différents tronçons étaient toujours alignés, séparant des plates-formes  d’altitudes différentes et pourtant souvent constituées par les mêmes roches, nous croyons qu’il s’agit d’un accident tectonique, allant de la flexure à la faille suivant les points.  Sa direction N O-S E alors que les bandes de roches dures : granulite et schistes micacés et feldspathiques, sont franchement E. O. , ajoute à notre conviction

La direction armoricaine de cet accident fait penser qu’il s’agit  d’une faille hercynienne ayant rejoué vers le milieu du tertiaire ou plus tardivement peut être : les géologues bretons croient aujourd’hui à des mouvements post-pliocènes d’une ampleur voisine de 20 mètres, c'est-à-dire de l’ordre de la différence d’altitude entre le plateau de Mégrit et le bassin de Broons. 

Si l’hypothèse que nous venons de formuler au sujet de l’origine de l’abrupt Jugon-Mégrit-Yvignac est exacte, le Bassin de Broons dans sa partie septentrionale est non pas le résultat d’un déblaiement de sédiments tendres mais celui d’un affaissement : c’est un bassin tectonique.

 

LE BASSIN DE BROONS

 

1)    Abrupt tectonique

2)    Flexure

3)    Vallées encaissées

4)    Fracture limitant au Sud la partie effondrée du bassin

4-bis) Anciens écoulements

5)    Filons de diabase de la butte de Broons

6)    Limite des massifs granulitiques

7)    Plateaux plus élevés que le bassin

       8 et 9) Rebords de roches dures

 

 

 

 

COUPE À TRAVERS LE BASSIN DE BROONS

 

Abreviations

B : Broons

C : Caulnes

D : Guenroc

M : Mégrit

P  : Plénée-Jugon

S  : Sévignac

Tr :Trémeur

Ts :Trédias

Y  :Yvignac

 

ay3) porphyroïdes

d2)  schistes et calcaires de Né hou

D’ ) grès de Gard

s3) grès de St Germain S.Ille

s2) schistes d’Angers

s1) grès armoricain

x) phyllades de St-Lô

 

xy1) schistes micacès

       et feldspathisés

y1)  granulite

es)  disabase

f)    faille

f ?) faille supposée

f ?) fracture supposée

 

 

 

 

1)  vallée encaissée

2)  replats

3)  hauts replats

4) ruptures de pentes

5) écoulements anciens

6) faille

 

 Si de cette étude morphologique on devait retenir quelque chose, il me semble qu’il faudrait en premier lieu noter qu’après d’autres travaux, elle aura attiré l’attention sur le rôle qu’à joué la  tectonique dans l’agencement du relief de la Bretagne, alors que jusqu’à une époque récente on avait par trop sacrifié aux surfaces d’érosion. 

En second lieu, elle aura établi, croyons nous, que le diabase peut dans certains cas se comporter en roche dure. Se référant aux rivages, où l’on voit cette roche donner invariablement des creux, beaucoup de géographes niaient que ses filons puissent être à l’origine de la conservation de certains reliefs. 

Dans le cas particulier de la butte de Broons le contour de la hauteur et celui de la zone de forte densité des filons de diabase coïncidant si nettement qu’il est impossible de ne pas en être frappé. Il semble donc que l’on soit fondé de conclure que, dans des roches tendres, les filons de diabase nombreux et resserrés constituent une véritable armature responsable de la résistance de l’ensemble. »

 

Une ancienne carrière à Mémentü

Au chemin des roches à Quévert , des échantillons sont regroupés par grandes familles de roches dont le mode de formation et l'âge sont donnés sur des panneaux à l'entrée du chemin: les roches sédimentaires avec les conglomérats d'Erquy-Fréhel, les grès briovériens de Guilliers, les grès armoricains de Mûr-de-Bretagne, les grès roses d'Erquy, les schistes briovériens de Guilliers, les schistes rouges de Pont-Réan, les schistes bleus de Sévignac, les schistes noirs de Maël-Carhaix, les calcaires coquilliers (faluns) de Tréfumel; les roches métamorphiques avec les cornéennes à andalousite de Glomel, les gneiss de Plénée-Jugon, les migmatites du massif de Saint-Malo, les amphibolites d'Yffiniac ; les roches magmatiques avec les différents granites (granite rose de Ploumanac'h, granite à deux micas de Quily, granites beiges de Languédias, Mégrit, granite clair de Bobital, granite à cordiérite de Huelgoat, granite bleu de Lanhélin, granite porphyroïde de Moncontour, …), le gabbro de Saint-Quay-Portrieux, les dolérites de la Côte d'Emeraude
 

 

. ETAPES GEOLOGIQUES :  

(Tableaux servant de points de repère)  

PRECAMBRIEN  

-4,6 milliards d’années:    Formation de la terre  

 

-3,8 milliards d’années :   Apparition des plus vieilles roches terrestres connues  

 

-3, 5 milliards d’années :   Apparition des cellules procaryotes  

 

-2 milliards d’années :   Apparition des plus vieilles roches en France  

 (Gneiss icartien de Trébeurden & Port-Béni en Pleubian)  

 

-1, 5 milliards d’années :    Apparition des cellules  eucaryotes  

 

-700 millions d’années :   Apparition des algues  

 

-640 millions d’années :   La région de Plestin les Grèves/ Locquémeau/ Lannion/  

Tréguier/Paimpol fait partie d’une zone volcanique intense liée à l’enfoncement d’une plaque océanographique.  

-620 à 600  millions d’années :   Dépôts vaseux sous marins, de grande ampleur, donnant les schistes de Saint-Lô, ou schistes briovériens qui constituent d’énormes affleurements rocheux dans le sud et l’est du département des Côtes d’Armor -région de Lamballe, Loudéac, Merdrignac, Broons (Rochereuil) ,  Evran…  

 

 

 

ERE PRIMAIRE  

CAMBRIEN :
-580 à 530 millions d’années :   A la fin du Précambrien surgissent de hautes montagnes, c’est l’orogenèse cadomienne. Plissement et métamorphisme des schistes briovériens, formation des ortho gneiss de Lamballe, des massifs granitiques de Perros-Guirec/ Bréhat/ Guitté  

 

-530 millions d’années :   au début de l’ère primaire la vie n’existe qu’au fond des mers sous formes d’êtres unicellulaires, les distensions liées à la fin de l’édification des montagnes cadomiennes, entraînent des manifestations de volcanisme aérien explosifs (baie de Paimpol)  

 

Apparition des mollusques tribolites  
ORDOVICIEN :  
-480-470 millions d’années :   à l’Ordovicien, la vie n’existe toujours pas, vers la fin de cette période, la phase de transgression  marine sur le continent cadomien produit des vases noires à faune marine qui donneront les schistes. Apparition des poissons  

 

SIBERIEN :
-420 à 400 millions d’années :   Mise en place sur les terres émergées de grands filons de dolérite au niveau des fissures de l’écorce terrestre  

 

Apparition des animaux terrestres  

 La fontaine aux Pies à Mementü

  Elle présente la particularité d’être toujours alimentée en eau.  

 

DEVONIEN :
-400 à 360 millions d’années :   Au Dévonien la vie végétale se développe sur terre, entraînant la formation des sols, aidant à réduire l’érosion . Au  Dévonien supérieur, il semble que l’ensemble des terres soit émergé.  

 

Apparition des amphibiens et des insectes  
CARBONIFERE :
-350 à 280 millions d’années :   Naissance d’une nouvelle chaîne de montagne. C’est l’orogenèse hercynienne qui s’accompagne d’un plissement  des  formations  sédimentaires  antérieures ( rocher de Mémentü)  

 

Des manifestations volcaniques accompagnent les mouvements tectoniques. Pris en tenaille entre Bretagne Nord et Bretagne Sud, les sédiments sont plissés et forment un vaste synclionrium médian, à travers toute la Bretagne.  

 

Apparition des reptiles et des forêts de fougères  
-330 millions d’années :   Massif de Plouaret/Trédez  
-310 millions d’années :   Massif de Moncontour  
-300 millions d’années :   Massif de Bobital
Massif de Quintin  
PERNIEN : Apparition des forêts de conifères  

ERE SECONDAIRE  

TRIAS :
250 millions d’années :   Apparition des dinosaures et des mammifères  
JURASSIQUE :
195 millions d’années :   Il n’y a qu’un seul continent :
 la Pangée,   mais la dérive des continents  va fragmenter cette masse peu à peu.  
Apparition des oiseaux et des plantes à fleurs  
CRETACES :
135 millions d’années :   Apparition des primates et des marsupiaux

ERE TERTIAIRE  

A l’ère Tertiaire, la région subi des efforts  tectoniques très importants, il en résulte des fossés comme les cuvettes de Plénée-Jugon & Sévignac.  
PALEOCENE
65 millions d’années    
EOCENE
55 millions d’années 
OLIGOCENE
40 millions d’années   
MIOCENE
25      millions d’années    La dérive des continents se poursuit, notre contrée connaît alors un climat subtropical comparable à celui de la Mer Rouge.  

Au cours de cette période dite du Miocène, un bras de mer peu profond séparait notre péninsule de la basse Normandie et de l’Anjou et inondait les vallées de la Vilaine et de la Rance: la mer des faluns. De nombreux fossiles ont été découverts dans la région du Quiou (dents de requins, lamantins, phoques, os de primates, coraux, pollens de palmiers, séquoias…)  

PLIOCENE
7 millions d’années apparition de Toumaï, 1er hominidé connu.  
 5,3 millions d’années    Apparition des mammifères des herbivores et des carnivores

ERE QUATERNAIRE

L’ère quaternaire fut marquée par les grandes glaciations  
3,5 millions d’années :  Apparition des êtres humains :  

Lucy en Éthiopie, notamment dans la vallée de l'Afar

& Abel, dans le désert du Tchad  

PLECSTOCENE

Australopitèque d'Australopithecus afarensis, une des plus anciennes espèces d'hominidés, est âgé d'environ quatre millions d'années. Il possédait des caractéristiques communes avec l’homme moderne, mais aussi avec les singes actuels . A droite Lucy  
 En Ethiopie, à environ quatre cents kilomètres au Nord-Est d’Addis-Abeba, à Dikika, les berges du fleuve Awash, dont les boues l’ont protégée notamment des charognards Lucy, trouvée en 1974, était presque en face. 

Son époque ? 150 000 ans plus vieille que Lucy, ce qui donne 3,32 millions d’années. 

Son âge ? 20 ans, conclut l’étude des mâchoires et de la dentition (des dents de lait ont été retrouvées), avec tomographie assistée par ordinateur. 

Cause de la mort ? L’état des os inspire l’hypothèse que la fillette est morte noyée, probablament lors d’une inondation. 

Sa famille ? Australopithecus afarensis, indique l’équipe internationale de découvreurs dirigée par l’Ethiopien Zeresenay Alemseged, de l’Institut Mack Planck de Leipzig. 

La quasi-totalité des os ayant pu être rassemblée, un portrait de la fillette peut être reconstitué : des mains « longues et recourbées », des doigts « longs et incurvés », un crâne (entier) de 330 cm3, une taille de quarante centimètres. Il reste encore à dégager quelques parties du squelette de la gangue de sédiments.

 Mi-fille, mi-singe ? "La partie inférieure du corps - le pied, le tibia, le fémur - nous montre clairement que cette espèce était une créature marchant debout", note Zeresenay Alemseged.Bipède, l’enfant présente aussi des caractères propres aux grands singes grimpeurs : la morphologie des mains et des bras est adaptée aux déplacements dans les arbres. 

Comme la découverte a déclenché un grand enthousiasme dans la communauté scientifique ("Cette fillette représente le squelette d’enfant le plus ancien et le plus complet jamais découvert dans l’histoire de la paléoanthropologie", a déclaré le Pr Zeresenay Alemseged), le squelette a été baptisé Selam, soit paix en amharique, langue officielle de l’Ethiopie. Le nom de Lucy avait bien été trouvé dans le ciel des Beatles.

Australopithecus anamensis, qui vécut au Kenya il y a 4,2 millions d’années jusqu’à il y a 3,9 millions d’années ;  
Australopithecus afarensis, espèce à laquelle appartient Lucy, ayant vécu il y a 3,9 millions d’années jusqu’à il y a 2,9 millions d’années ; 
Australopithecus bahrelghazali, dont on pense qu’il a vécu en Afrique centrale il y a 3,5 millions d’années jusqu’à il y a 3 millions d’années ;  
Australopithecus aethiopicus, découvert au lac Turkana (Kenya) et datant de 2,9 à 2,6 millions d’années ;
Australopithecus africanus, originaire du sud de l’Afrique et vieux de 3 à 2,5 millions d’années ;  
Australopithecus boisei, ayant vécu en Afrique orientale il y a 2,5 millions d’années jusqu’à 1,5 million d’années ;
Australopithecus robustus, qui a occupé l’Afrique du Sud il y a 2 millions d’années jusqu’à il y a 1,5 million d’années  
LE MESOLITHIQUE
10.000 ans : au mésolithique se produit le premier réchauffement de la fin de la période glaciaire, appelé oscillation d’Alleröd. Peu à peu s’installe un climat plus tempéré. La forêt se développe. La faune froide (mammouth, renne, bouquetin, etc.) se raréfie tandis que se multiplie la faune tempérée (sanglier, cerf, etc.) ; le mésolithique traduit l’adaptation à ce nouvel environnement. Grottes peintes.

 

 Homme de Néandertal, vivait au mésolithique, de 120 000 à 35 000 ans et s’est éteint sans descendance (à gauche) et homme moderne
PALEOLITHIQUE
3 millions d’années à en 8000 av. J.-C. environ, emploi de petits silex pointus ou tranchants. Apparition il y a environ 2 millions d’années de l’homo sapiens, dont fait partie l’homme moderne. 15000 av. J.-C. à 9.000 : homme de Cro-Magnon  
LE NEOLITHIQUE
8000 av. J.-C. au Proche-Orient et 2000 av. J.-C, apparition de l’agriculture. Monuments connus sous forme d’allées couvertes, menhirs. (Ville au Bourg). Apparition du feu, il y a 450 000 ans, les plus anciens foyers datés ont été découverts en Bretagne.  
L’AGE DU BRONZE
2.000 à 800 av. J.-C, de la métallurgie, notamment du bronze, alliage de cuivre et d'étain, destiné à la fabrication d'outils, d'armes, de bijoux et d'objets divers. Arrivée des Gaulois en Europe. Monuments  connus les  tumulus. Les dolmens étaient généralement recouverts de terre pour former des buttes artificielles, ou tumulus. (Brondineuf)  
L’AGE DE FER
500 av. J.-C à 56 avant J-C (conquête romaine)  
L’EMPIRE GALLO-ROMAIN
De 56 avant J-C aux environs 480 de notre ère (Chute de Rome)  

Le site de Mementü

 

                                                 

 

 

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