Mise à jour le : 30/03/04

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   Par Jean-Claude Le BLOAS (avril 2001).

   Dans le "Dictionnaire des Saints bretons" (Editions Sand, 1985) il est écrit à Saint Maudez :

"... La tradition rapporte que saint Maudez débarqua au lieu appelé "Port-Béni", à Pleubian. Là, il se dirigea vers la fontaine et y lava un ulcère qu'il avait au bras. Il fut immédiatement guéri. Depuis ce temps, les malades viennent baigner leurs plaies dans cette fontaine sacrée."

puis : "... Sa fontaine de Trébry guérit des furoncles, tandis que l'eau de la fontaine du Haut-Corlay soulage les maux de pieds. On l'invoque aussi pour la guérison des enflures aux articulations, des morsures de serpents, des vers et des fièvres infantiles, et pour se préserver des maux d'yeux."

   Par Philippe COEUILLET (avril 2001).

   Le mal de Saint Maudez ou la rosée de Saint Maudez (Glizhenn Maudez), c'était la tumeur au cou-du-pied qui était causée par les sabots que portaient les paysans. L'eau de la fontaine de Saint Maudez de Landeleau (Finistère) avait le pouvoir de guérir les rhumatismes et cette fameuse tumeur. Il fallait prendre une poignée d'algues dans l'eau de la fontaine et l'appliquer sur l'endroit malade.

Ensuite, on allait fouiller le sol de l'église ou de l'enclos pour trouver un ver, appelé ver noueux (eur prenv skoulmek). Si ce ver posé sur la plaie, mourait aussitôt, le mal était alors conjuré.

Dans le même temps, pour achever de se concilier les bonnes grâces du Saint, il fallait faire des offrandes. A Guerlesquin (Finistère) où existe aussi une fontaine de Saint Maudez, on se recommandait au Saint pour venir à bout et du durillon qu'entretenaient sur le cou-de-pied les sabots, et un rhumatisme du genou (Glizhenn Vaodez).

Maudez est un ermite devenu célèbre pour avoir débarrassé une île (aujourd'hui île Maudez), située à l'embouchure de Trieux, d'une multitude d'insectes et de serpents qui l'infestaient. 

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