Mise à jour le : 02/03/04

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Par Marie-France SAVENAY (2002).

   La coutume qui consistait à donner 2 parrains aux garçons et 2 marraines aux filles (le 1er parrain étant le compère, parfois grand compère et le second appelé petit compère, idem pour les marraines) a subsisté jusqu'au jour de Pâques 1611, parfois plus longtemps selon les curés, quelques paroisses avaient progressivement abandonné cet usage plusieurs années auparavant.

   Par JC DEVAL (2002).

   PARRAINS, NOMS ET PRÉNOMS

Au moyen-age, l'enfant avait plusieurs parrains et marraines. Le concile de Trente a beau l'avoir interdit, cet usage a perdure jusque dans les premières décennies du XVII siècle.

Sous l'ancien régime, le baptême inscrit l'enfant dans la société. L'acte de baptême, comme notre acte actuel de naissance, est un document que tout homme devra souvent présenter. Il y est inscrit, non seulement un prénom ( comme au Moyen-Age), mais aussi un nom de famille, une date( qui permettra de calculer son age, donc ses droits a la majorité quand besoin sera), sa paroisse d'origine, et, parfois. le rang social occupe par le père, s'il est dit"maître "ou noble homme"( ce qui n'est pas signe de noblesse mais peut designer selon les régions, le milieu des avocats ou des officiers de justice qui ne sont pas nobles.

Le prénom ou le nom de baptême, jusqu'au XVII siècle, prend parfois plus d'importance que le nom de famille. Voila pourquoi on trouve des tables de registres paroissiaux ou de notaires, rédigées dans l'ordre alphabétique des prénoms.

   

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